Costa Group est une agence réceptive basée en Espagne, spécialisée sur le bassin méditerranéen et dirigée par Philippe Bernard - DR : Capture d'écran Costa Group Int.
Paola Zanni, propriétaire de l'agence Villeneuve Voyages dans le Gard, avait déjà travaillé il y a quelques années avec Costa Group, une agence réceptive basée en Espagne, spécialisée sur le bassin méditerranéen, sans rencontrer le moindre souci.
Mais récemment, c'est une toute autre expérience qu'elle a vécu.
Partie avec un groupe en Andalousie, mi-mars 2019, via les services de Costa Group, elle découvre à son arrivée que le guide qui doit les accompagner durant leur circuit ne se prénomme pas Juan, comme annoncé, mais José. "C'était en réalité un vieux monsieur de 82 ans, presque sourd et aveugle, qui n'était pas capable de faire un seul commentaire, qui ne savait rien de notre voyage et qui n'avait pas tous les bons d'échange correspondant aux prestations".
Le guide va jusqu'à se perdre deux fois dans Grenade, selon Paola Zanni.
Elle prévient aussitôt le bureau de Costa Group, envoie des mails, mais n'obtient aucune réaction ou solution. Au bout de deux jours, elle décide de "renvoyer" le guide et de continuer seule ce circuit.
Mais récemment, c'est une toute autre expérience qu'elle a vécu.
Partie avec un groupe en Andalousie, mi-mars 2019, via les services de Costa Group, elle découvre à son arrivée que le guide qui doit les accompagner durant leur circuit ne se prénomme pas Juan, comme annoncé, mais José. "C'était en réalité un vieux monsieur de 82 ans, presque sourd et aveugle, qui n'était pas capable de faire un seul commentaire, qui ne savait rien de notre voyage et qui n'avait pas tous les bons d'échange correspondant aux prestations".
Le guide va jusqu'à se perdre deux fois dans Grenade, selon Paola Zanni.
Elle prévient aussitôt le bureau de Costa Group, envoie des mails, mais n'obtient aucune réaction ou solution. Au bout de deux jours, elle décide de "renvoyer" le guide et de continuer seule ce circuit.
Des erreurs de prestations à répétition
Arrive le jour de la visite de l'Alhambra. "Nous nous sommes présentés à l'entrée, mais il n'y avait aucun billet au nom du groupe. Ceci est inadmissible", se désole Paola Zanni, qui doit gérer seule les clients mécontents. En effet, à nouveau chez Costa Group, personne ne répond aux appels téléphoniques.
Les deux nuits suivantes, au lieu de dormir à l'hôtel "Vereda Real", comme prévu initialement, le groupe apprend que le réceptif a réservé au "Via Sevilla Mairena" "en jouant sur les mots, en sachant que son standing et son prix sont de catégories très inférieures", précise Paola Zanni.
Ce n'est que le 22 mars, après 3 jours de silence, que cette dernière finit par joindre Philippe Bernard, P-DG de Costa Group International.
Elle lui demande de reconnaître par écrit ses tromperies sur les prestations et de lui rembourser un peu plus de 9 000€, correspondants au montant du préjudice ainsi qu'au remboursement d'une annulation de 4 personnes à 50% de pénalités.
Aujourd'hui sans nouvelles et sans dédommagement financier de la part de Costa Group, Paola Zanni envisage d'entamer une action en justice.
N'hésitant pas à qualifier cette situation d’escroquerie, elle s'est rapprochée d'un avocat et compte s'appuyer sur les services juridiques des Entreprises du Voyage et de TourCom, dont elle est membre.
Contacté par nos soins, Philippe Bernard reconnait qu’il y a eu un problème au niveau de l’Alhambra et qu’il y a eu "un seul changement d’hôtel sur Séville, dans un établissement de la même chaîne et qui était même un peu plus cher. Tous les déjeuners réservés et toutes les autres prestations ont été délivrées" a-t-il ajouté.
"Quant au guide, l’agence avait demandé un guide spirituel et nous avons dû le changer au dernier moment", précise-t-il.
Les deux nuits suivantes, au lieu de dormir à l'hôtel "Vereda Real", comme prévu initialement, le groupe apprend que le réceptif a réservé au "Via Sevilla Mairena" "en jouant sur les mots, en sachant que son standing et son prix sont de catégories très inférieures", précise Paola Zanni.
Ce n'est que le 22 mars, après 3 jours de silence, que cette dernière finit par joindre Philippe Bernard, P-DG de Costa Group International.
Elle lui demande de reconnaître par écrit ses tromperies sur les prestations et de lui rembourser un peu plus de 9 000€, correspondants au montant du préjudice ainsi qu'au remboursement d'une annulation de 4 personnes à 50% de pénalités.
Aujourd'hui sans nouvelles et sans dédommagement financier de la part de Costa Group, Paola Zanni envisage d'entamer une action en justice.
N'hésitant pas à qualifier cette situation d’escroquerie, elle s'est rapprochée d'un avocat et compte s'appuyer sur les services juridiques des Entreprises du Voyage et de TourCom, dont elle est membre.
Contacté par nos soins, Philippe Bernard reconnait qu’il y a eu un problème au niveau de l’Alhambra et qu’il y a eu "un seul changement d’hôtel sur Séville, dans un établissement de la même chaîne et qui était même un peu plus cher. Tous les déjeuners réservés et toutes les autres prestations ont été délivrées" a-t-il ajouté.
"Quant au guide, l’agence avait demandé un guide spirituel et nous avons dû le changer au dernier moment", précise-t-il.
Costa Group déjà condamné par le Tribunal de Commerce
Cette affaire n'est pas isolée. Fin janvier 2019, une autre agence de voyages a gagné son procès contre Costa Group, auprès du Tribunal de commerce de Saint-Etienne.
Le réceptif a été condamné à payer pour un préjudice d'un peu plus de 47 000€, dont 42 000€ sont liés à des "inexécutions contractuelles", peut-on lire sur le jugement.
"Je n’ai pas pu me déplacer au tribunal car j’étais hospitalisé en raison de problèmes cardiaques et de complications liées à mon diabète. J’avais pourtant demandé un report d’audience", répond Philippe Bernard qui compte faire appel.
Un report qui, selon nos informations, a été demandé la veille au soir.
Pour l'heure, l'agence de voyages attend toujours de récupérer ses fonds. "Il s’agit de mésaventures ponctuelles", explique Philippe Bernard, "il n’y a pas d’autres problèmes".
Costa Group travaille notamment avec des agences indépendantes en France.
Le réceptif n’est pas référencé chez TourCom, ni Selectour. L’Espagne est la destination numéro un du DMC, suivie par le Portugal, la Tunisie, la Grèce ou encore la Crète, Chypre et le Maroc.
LIRE AUSSI : Costa Group tire sa révérence sur le marché réceptif en France
Le réceptif a été condamné à payer pour un préjudice d'un peu plus de 47 000€, dont 42 000€ sont liés à des "inexécutions contractuelles", peut-on lire sur le jugement.
"Je n’ai pas pu me déplacer au tribunal car j’étais hospitalisé en raison de problèmes cardiaques et de complications liées à mon diabète. J’avais pourtant demandé un report d’audience", répond Philippe Bernard qui compte faire appel.
Un report qui, selon nos informations, a été demandé la veille au soir.
Pour l'heure, l'agence de voyages attend toujours de récupérer ses fonds. "Il s’agit de mésaventures ponctuelles", explique Philippe Bernard, "il n’y a pas d’autres problèmes".
Costa Group travaille notamment avec des agences indépendantes en France.
Le réceptif n’est pas référencé chez TourCom, ni Selectour. L’Espagne est la destination numéro un du DMC, suivie par le Portugal, la Tunisie, la Grèce ou encore la Crète, Chypre et le Maroc.
LIRE AUSSI : Costa Group tire sa révérence sur le marché réceptif en France