Ollandini a publié une brochure avec des offres à moitié prix. DR
Pas facile d'être un tour-opérateur généraliste spécialisé sur une seule destination.
Ollandini, présent en Corse depuis 1890, en fait aujourd'hui l'amère expérience.
Touché de plein fouet par la baisse de la fréquentation sur l'Île de Beauté, il veut aujourd'hui se recentrer sur ses fondamentaux et capitaliser sur sa valeur ajoutée de spécialiste.
"Au départ, nous étions un réceptif qui a développé une offre à destination des professionnels pour répondre à la demande" explique Jean-Louis Franceschini, le directeur voyages.
Mais aujourd'hui, cette activité est concurrencée à plusieurs niveaux. Tout d'abord sur les groupes, en baisse de 20% en 2013.
Le segment a souffert du rachat de Corse Voyages par Travel Europe fin 2012, qui a séduit au total 20 000 clients.
La multiplication des lignes low-cost en 2013 lui a également été néfaste.
Volotéa avait notamment apporté 40 000 sièges supplémentaires, soit une capacité additionnelle de 20%. "Nous avions pris trop d'engagements auprès des compagnies et nous avons eu pas mal d'invendus" regrette Jean-Louis Franceschini.
Ollandini, présent en Corse depuis 1890, en fait aujourd'hui l'amère expérience.
Touché de plein fouet par la baisse de la fréquentation sur l'Île de Beauté, il veut aujourd'hui se recentrer sur ses fondamentaux et capitaliser sur sa valeur ajoutée de spécialiste.
"Au départ, nous étions un réceptif qui a développé une offre à destination des professionnels pour répondre à la demande" explique Jean-Louis Franceschini, le directeur voyages.
Mais aujourd'hui, cette activité est concurrencée à plusieurs niveaux. Tout d'abord sur les groupes, en baisse de 20% en 2013.
Le segment a souffert du rachat de Corse Voyages par Travel Europe fin 2012, qui a séduit au total 20 000 clients.
La multiplication des lignes low-cost en 2013 lui a également été néfaste.
Volotéa avait notamment apporté 40 000 sièges supplémentaires, soit une capacité additionnelle de 20%. "Nous avions pris trop d'engagements auprès des compagnies et nous avons eu pas mal d'invendus" regrette Jean-Louis Franceschini.
2014 ne s'annonce pas sous de meilleurs auspices
Par conséquent, sa marge commerciale de 10,8% en 2012 va être revue à la baisse.
Au global, la branche agences de voyages a terminé 2013 avec un chiffre d'affaires en chute de 10% pour 50 millions d'euros.
Et 2014 ne s'annonce pas sous de meilleurs auspices, faute cette fois à la grève de la SNCM, qui a refroidi les clients.
"Ce conflit social a débuté au même moment que les ventes de dernière minute. Notre mois de juillet a donc été bien compliqué, accusant un recul de 20%" déplore Jean-Louis Franceschini.
Il compte sur l'arrière-saison pour rattraper son retard, mais les ventes aux individuels sont déjà en baisse de 8%.
Ollandini va également fermer son hôtel, le Radisson Blu d'Ajaccio, courant novembre, pour une escale technique, pour une réouverture prévue courant février 2015. Seul le Spa de l'hôtel restera ouvert pleinement durant l’hiver.
Hormis une dizaine de salariés, l'ensemble du personnel restera à l’hôtel, afin de poursuivre les activités et traiter les demandes de groupes loisirs, MICE ou d’individuels.
Au global, la branche agences de voyages a terminé 2013 avec un chiffre d'affaires en chute de 10% pour 50 millions d'euros.
Et 2014 ne s'annonce pas sous de meilleurs auspices, faute cette fois à la grève de la SNCM, qui a refroidi les clients.
"Ce conflit social a débuté au même moment que les ventes de dernière minute. Notre mois de juillet a donc été bien compliqué, accusant un recul de 20%" déplore Jean-Louis Franceschini.
Il compte sur l'arrière-saison pour rattraper son retard, mais les ventes aux individuels sont déjà en baisse de 8%.
Ollandini va également fermer son hôtel, le Radisson Blu d'Ajaccio, courant novembre, pour une escale technique, pour une réouverture prévue courant février 2015. Seul le Spa de l'hôtel restera ouvert pleinement durant l’hiver.
Hormis une dizaine de salariés, l'ensemble du personnel restera à l’hôtel, afin de poursuivre les activités et traiter les demandes de groupes loisirs, MICE ou d’individuels.
Se recentrer sur son activité de réceptif
Autre difficulté, le développement du non marchand.
Avec la crise, les clients se tournent désormais vers les résidences secondaires, de plus en plus nombreuses en Corse. Ollandini est ainsi touché de plein fouet.
Mais l'équipe n'est pas du genre à se laisser abattre et veut capitaliser sur les produits à haute valeur ajoutée, comme les circuits ou les autotours, pour se différencier.
Son département de séjours sur-mesure et à la carte fonctionne à plein régime et représente 25% des ventes. Il est d'ailleurs référencé dans la plateforme de réceptifs de TourCom.
Il tente aussi d'attirer grâce aux prix, avec des promotions early booking à 50%.
Sans toutefois abandonner sa production générale, car il lui faudra bien vendre les 60 000 sièges sur lesquels il s'est engagé pour la saison prochaine.
Avec la crise, les clients se tournent désormais vers les résidences secondaires, de plus en plus nombreuses en Corse. Ollandini est ainsi touché de plein fouet.
Mais l'équipe n'est pas du genre à se laisser abattre et veut capitaliser sur les produits à haute valeur ajoutée, comme les circuits ou les autotours, pour se différencier.
Son département de séjours sur-mesure et à la carte fonctionne à plein régime et représente 25% des ventes. Il est d'ailleurs référencé dans la plateforme de réceptifs de TourCom.
Il tente aussi d'attirer grâce aux prix, avec des promotions early booking à 50%.
Sans toutefois abandonner sa production générale, car il lui faudra bien vendre les 60 000 sièges sur lesquels il s'est engagé pour la saison prochaine.