Dates, heures, destinations... l’interface graphique ressemble à n’importe quel site de réservation en ligne, pourtant, le système présente un avantage et non des moindres ; il permet à la compagnie Swiss de commercialiser ses sièges sans passer par un Gds.
Ainsi, à partir du 15 novembre prochain, elle mettra gratuitement à la disposition des agences, un nouvel outil de réservation leur permettant de faire des réservations, tout en continuant à percevoir commissions et sur-commissions.
Concrètement, l’agent de voyages se connectera au système par un numéro identifiant et un mot de passe. Ainsi identifié par la machine, il pourra rechercher des disponibilités, consulter des tarifs, ou faire des réservations en ligne.
Resa à partir du front-office Gds dès mars prochain
L’émission se fera au choix, à l’aéroport de départ ou par billet électronique. L’idée fait penser à la politique de commercialisation des low cost, mais Swiss compte franchir un pas supplémentaire dès la fin du premier trimestre 2004.
En effet, ce système n’est en fait que la première mouture, d’un outil plus abouti qui devrait apparaître dans les agences fin mars 2004. Un pas supplémentaire sera franchi puisque l’agent de voyages pourra effectuer sa réservation à partir du front-office du Gds.
Ce faisant, le système qui actuellement passe par le Gds avant d’aller chercher des sièges auprès de la compagnie, ira directement puiser dans le stock de cette dernière.
Résultat : une économie considérable. Les dirigeants de Swiss ne cachent pas que le financement de ce nouvel outil reste compétitif comparé aux prix “prohibitifs“ des prestations proposées par les Gds.
À noter tout de même que pour l’agent de voyages, ladite prestation devrait coûter 25 euros par mois.
Le Snav satisfait du nouvel outil
En ces temps difficiles pour le tourisme, il n’échappera à personne que cela pose clairement la question du monopole des Gds et de leurs coûts, parfois démesurés, pour les petites structures.
Interpellé sur la question, Wiilliam Meaney, numéro 2 de Swiss, lance en souriant : “Nous ne sommes pas les seuls concernés, beaucoup d’autres compagnies travaillent sur ce type de projet comme KLM par exemple“.
L’avenir dira si la compagnie a ouvert la voie à une nouvelle forme de commercialisation pour les transporteurs. Mais d'ores et déjà, après le différend ouvert en Suisse et la "gueulante" poussée par le Snav en France, la resa en ligne aurait reçu le feu vert de César Balderacchi et de Robert Darfeuille (Commission Air).
En effet, suite à la rencontre de ce lundi matin avec William Meaney et Yves Nanique, directeur général Swiss France, le nouvel outil aplanit et évacue le souci des différences tarifaires grand public/Réseau, puisqu'il permet des ventes au mêmes conditions et aux mêmes tarifs.
En revanche, la montée en charge du site se fera progressivement avec, dans un premier temps, une vingtaine d'accès. Les autres seront ouverts et au fur et à mesure des capacités par apport à la base de données.
Shiraz BAZIN MOUSSI à Paris - 15 octobre 2003
shirazbazin@aol.com
Ainsi, à partir du 15 novembre prochain, elle mettra gratuitement à la disposition des agences, un nouvel outil de réservation leur permettant de faire des réservations, tout en continuant à percevoir commissions et sur-commissions.
Concrètement, l’agent de voyages se connectera au système par un numéro identifiant et un mot de passe. Ainsi identifié par la machine, il pourra rechercher des disponibilités, consulter des tarifs, ou faire des réservations en ligne.
Resa à partir du front-office Gds dès mars prochain
L’émission se fera au choix, à l’aéroport de départ ou par billet électronique. L’idée fait penser à la politique de commercialisation des low cost, mais Swiss compte franchir un pas supplémentaire dès la fin du premier trimestre 2004.
En effet, ce système n’est en fait que la première mouture, d’un outil plus abouti qui devrait apparaître dans les agences fin mars 2004. Un pas supplémentaire sera franchi puisque l’agent de voyages pourra effectuer sa réservation à partir du front-office du Gds.
Ce faisant, le système qui actuellement passe par le Gds avant d’aller chercher des sièges auprès de la compagnie, ira directement puiser dans le stock de cette dernière.
Résultat : une économie considérable. Les dirigeants de Swiss ne cachent pas que le financement de ce nouvel outil reste compétitif comparé aux prix “prohibitifs“ des prestations proposées par les Gds.
À noter tout de même que pour l’agent de voyages, ladite prestation devrait coûter 25 euros par mois.
Le Snav satisfait du nouvel outil
En ces temps difficiles pour le tourisme, il n’échappera à personne que cela pose clairement la question du monopole des Gds et de leurs coûts, parfois démesurés, pour les petites structures.
Interpellé sur la question, Wiilliam Meaney, numéro 2 de Swiss, lance en souriant : “Nous ne sommes pas les seuls concernés, beaucoup d’autres compagnies travaillent sur ce type de projet comme KLM par exemple“.
L’avenir dira si la compagnie a ouvert la voie à une nouvelle forme de commercialisation pour les transporteurs. Mais d'ores et déjà, après le différend ouvert en Suisse et la "gueulante" poussée par le Snav en France, la resa en ligne aurait reçu le feu vert de César Balderacchi et de Robert Darfeuille (Commission Air).
En effet, suite à la rencontre de ce lundi matin avec William Meaney et Yves Nanique, directeur général Swiss France, le nouvel outil aplanit et évacue le souci des différences tarifaires grand public/Réseau, puisqu'il permet des ventes au mêmes conditions et aux mêmes tarifs.
En revanche, la montée en charge du site se fera progressivement avec, dans un premier temps, une vingtaine d'accès. Les autres seront ouverts et au fur et à mesure des capacités par apport à la base de données.
Shiraz BAZIN MOUSSI à Paris - 15 octobre 2003
shirazbazin@aol.com