Les groupes chinois tels que Fosun ou HNA s'intéressent de près au secteur du tourisme en Europe, et notamment en France - China Flag © estherpoon
Le groupe HNA, propriétaire de Hainan Airlines, pourrait devenir l’un des actionnaires majoritaires du groupe Fram.
Ce n’est pas la première fois que la quatrième compagnie aérienne chinoise s’intéresse au marché français.
En juillet dernier, le groupe avait signé avec Pierre & Vacances un « protocole d'accord dans la perspective d'établir un partenariat stratégique » selon le communiqué de presse.
L’objectif étant de développer les concepts de Pierre & Vacances et Center Parcs en Chine. Mais aussi de faire venir des voyageurs chinois dans les hébergements du groupe en Europe.
En 2012, Hainan avait intégré le capital d’Aigle Azur afin de développer les lignes aériennes entre la France et la Chine.
Mais faute d’accord sur le survol de la Sibérie, les deux compagnies n’ont pu opérer le Paris-Pékin tant espéré. Elles doivent se contenter d’un partage de codes, effectif depuis avril dernier.
Hainan discute également avec Air Tahiti Nui pour améliorer la desserte de la Polynésie grâce un partage de codes ou un accord interline.
Ce n’est pas la première fois que la quatrième compagnie aérienne chinoise s’intéresse au marché français.
En juillet dernier, le groupe avait signé avec Pierre & Vacances un « protocole d'accord dans la perspective d'établir un partenariat stratégique » selon le communiqué de presse.
L’objectif étant de développer les concepts de Pierre & Vacances et Center Parcs en Chine. Mais aussi de faire venir des voyageurs chinois dans les hébergements du groupe en Europe.
En 2012, Hainan avait intégré le capital d’Aigle Azur afin de développer les lignes aériennes entre la France et la Chine.
Mais faute d’accord sur le survol de la Sibérie, les deux compagnies n’ont pu opérer le Paris-Pékin tant espéré. Elles doivent se contenter d’un partage de codes, effectif depuis avril dernier.
Hainan discute également avec Air Tahiti Nui pour améliorer la desserte de la Polynésie grâce un partage de codes ou un accord interline.
Le groupe HNA dans les 500 plus grandes fortunes mondiales
Autres articles
La compagnie est également présente à l’aéroport de Paris depuis septembre dernier, avec une ligne entre sa base de Hangzhou-Xiaoshan et CDG.
Une desserte qui fonctionne au-delà des prévisions, à tel point qu’une troisième fréquence hebdomadaire a été rajoutée le 30 mars dernier.
Un taux de remplissage assuré en grande partie par les clients chinois, d’après Vincent Zhang, le directeur marketing à Paris.
Ces excellents résultats se retrouvent sur une grande partie des lignes exploitées par le groupe, qui a clôturé son premier semestre 2015 avec un bénéfice net de 1,6 milliard de yuans, soit 223 millions d’euros, en hausse de 232%.
Il vient d’ailleurs d’intégrer pour la première fois le classement des 500 plus grandes fortunes du monde, selon le magazine éponyme.
HNA possède ainsi les moyens de ses ambitions. Il vient de finaliser le rachat de Swissport, numéro un mondial de l'assistance et de la sous-traitance aéroportuaire, pour un montant de 2,8 milliards de dollars (2,48 milliards d’euros).
Il a également annoncé en mars dernier son intention d’acquérir 30 Boeing 787-900, d'une valeur de 7,7 milliards de dollars (7 milliards d'euros) au prix catalogue. De quoi développer ses lignes à l'international pour assouvir une forte demande interne de voyages à l'étranger.
Mais le groupe n’est pas le seul à s’intéresser au transport aérien français.
Une desserte qui fonctionne au-delà des prévisions, à tel point qu’une troisième fréquence hebdomadaire a été rajoutée le 30 mars dernier.
Un taux de remplissage assuré en grande partie par les clients chinois, d’après Vincent Zhang, le directeur marketing à Paris.
Ces excellents résultats se retrouvent sur une grande partie des lignes exploitées par le groupe, qui a clôturé son premier semestre 2015 avec un bénéfice net de 1,6 milliard de yuans, soit 223 millions d’euros, en hausse de 232%.
Il vient d’ailleurs d’intégrer pour la première fois le classement des 500 plus grandes fortunes du monde, selon le magazine éponyme.
HNA possède ainsi les moyens de ses ambitions. Il vient de finaliser le rachat de Swissport, numéro un mondial de l'assistance et de la sous-traitance aéroportuaire, pour un montant de 2,8 milliards de dollars (2,48 milliards d’euros).
Il a également annoncé en mars dernier son intention d’acquérir 30 Boeing 787-900, d'une valeur de 7,7 milliards de dollars (7 milliards d'euros) au prix catalogue. De quoi développer ses lignes à l'international pour assouvir une forte demande interne de voyages à l'étranger.
Mais le groupe n’est pas le seul à s’intéresser au transport aérien français.
L'hôtellerie et la distribution dans le viseur des investisseurs chinois
En avril dernier, l’aéroport de Toulouse Blagnac a été vendu au consortium chinois Symbiose pour un montant de 308 millions d’euros. Une cession qui avait provoqué pas mal de remous, le PDG du groupe étant visé par une enquête de corruption en Chine, comme l’a révélé Médiapart.
Autre groupe très intéressé par le tour-operating français : Fosun.
Il avait investi dès 2010 dans le Club Med, avant d'en prendre totalement le contrôle au terme d’une longue bataille boursière contre l’homme d’affaires italien Andrea Bonomi.
Le groupe a ainsi déboursé 939 millions d’euros pour devenir le seul propriétaire de la marque au Trident.
Fort de ce succès, Fosun a également acquis 51% de Thomas Cook, favorisant par la suite les synergies entre les deux tour-opérateurs.
Le secteur hôtelier n’est pas en reste, comme nous l’avions déjà évoqué en décembre dernier dans TourMaG.com.
Mentionnons notamment le groupe Accor, le leader européen et 6ème opérateur hôtelier mondial, qui a signé avec Huazhu, afin d’ouvrir d’ici cinq ans 350 à 400 nouveaux hôtels sous les marques d'Accor.
A noter également le rachat de Louvre Hotels par Jin Jiang en mars dernier, pour un montant de 1,3 milliard d’euros.
Comme quoi les entreprises touristiques du Vieux Continent, souvent boudées par les investisseurs européens, semblent faire la joie des Chinois !
Autre groupe très intéressé par le tour-operating français : Fosun.
Il avait investi dès 2010 dans le Club Med, avant d'en prendre totalement le contrôle au terme d’une longue bataille boursière contre l’homme d’affaires italien Andrea Bonomi.
Le groupe a ainsi déboursé 939 millions d’euros pour devenir le seul propriétaire de la marque au Trident.
Fort de ce succès, Fosun a également acquis 51% de Thomas Cook, favorisant par la suite les synergies entre les deux tour-opérateurs.
Le secteur hôtelier n’est pas en reste, comme nous l’avions déjà évoqué en décembre dernier dans TourMaG.com.
Mentionnons notamment le groupe Accor, le leader européen et 6ème opérateur hôtelier mondial, qui a signé avec Huazhu, afin d’ouvrir d’ici cinq ans 350 à 400 nouveaux hôtels sous les marques d'Accor.
A noter également le rachat de Louvre Hotels par Jin Jiang en mars dernier, pour un montant de 1,3 milliard d’euros.
Comme quoi les entreprises touristiques du Vieux Continent, souvent boudées par les investisseurs européens, semblent faire la joie des Chinois !