"Ce graffiti de Medellin représente ce qui entoure la ville, les montagnes verdoyantes de la Vallée Aburà" explique Echa-P Vous sur son site - crédit photo : Echa-P Vous
Exit les visites guidées traditionnelles.
Les touristes qui passent par l'agence réceptive ECha-P Colombie ne se contentent pas de visiter le Musée d’Antioquia ou de faire un selfie sur la Plaza Botero.
Ce que leur propose Ludovic Bertel, fondateur de l'agence, c'est tout le contraire. La rencontre de personnes charismatiques colombiennes qui participent à l'identité colombienne.
La vraie. Pas celle des clichés. Ici, ni Pablo Escobar et la drogue, ni les FARC et Íngrid Betancourt, pas même un mot sur Shakira ou le café ! Mais la Colombie actuelle, diverse et dynamique.
Les touristes qui passent par l'agence réceptive ECha-P Colombie ne se contentent pas de visiter le Musée d’Antioquia ou de faire un selfie sur la Plaza Botero.
Ce que leur propose Ludovic Bertel, fondateur de l'agence, c'est tout le contraire. La rencontre de personnes charismatiques colombiennes qui participent à l'identité colombienne.
La vraie. Pas celle des clichés. Ici, ni Pablo Escobar et la drogue, ni les FARC et Íngrid Betancourt, pas même un mot sur Shakira ou le café ! Mais la Colombie actuelle, diverse et dynamique.
Un visage culturel de la Colombie
Alejandro Serna est peintre de bus et présente régulièrement son art aux voyageurs - crédit photo : ECha-P Colombie
Des personnalités atypiques pour faire connaître le paysage culturel colombien.
"Avec le rappeur de jazz par exemple, les voyageurs voient un monde nouveau, à contre-courant, et un style qu'on ne voit pas en Europe." Au delà de son activité, et de l'atelier qu'il propose, l'artiste explique son métier mais aussi "sa" Colombie et "sa" Medellín. "Il a un discours assez tranché, et même si j'anticipe ce qu'il va dire parce qu'on se connaît bien, je traduis tout y compris le vocabulaire parfois un peu limite : tout est de lui, tout est totalement authentique"
Via Echa-P Colombie, les touristes pourront participer à un atelier graff avec une graffeuse de Medellín, des cours de salsa délivrés par Esteban Vasquez, le champion du monde ou aller à la rencontre d'un peintre Chivas (peintre qui prend comme support les minibus typiques en Colombie).
"Cela donne un angle plus passionnel pour présenter le pays et sa dynamique. Il y a quelque temps nous avons reçu un groupe d'étudiants en art qui était venu justement pour rencontrer ce peintre. Ils ont parlé technique, pratique, travail, ils ont choisi un angle bien particulier. Chacun a sa vision, son regard, ses priorités".
L'agence ne propose pas que la rencontre d'artistes. Elle emmène aussi ses clients à la rencontre des habitants du quartier de la Comuna 13. En pleine métamorphose et plutôt touristique, le quartier a une réputation sulfureuse et reste très populaire.
Ici, les voyageurs ont l'occasion de rencontrer une association locale et participer à la vie de quartier : cours de piano, de chant, activité manuelle, informations autour de l'écologie et pourquoi pas participation à la petite radio locale.
"Avec le rappeur de jazz par exemple, les voyageurs voient un monde nouveau, à contre-courant, et un style qu'on ne voit pas en Europe." Au delà de son activité, et de l'atelier qu'il propose, l'artiste explique son métier mais aussi "sa" Colombie et "sa" Medellín. "Il a un discours assez tranché, et même si j'anticipe ce qu'il va dire parce qu'on se connaît bien, je traduis tout y compris le vocabulaire parfois un peu limite : tout est de lui, tout est totalement authentique"
Via Echa-P Colombie, les touristes pourront participer à un atelier graff avec une graffeuse de Medellín, des cours de salsa délivrés par Esteban Vasquez, le champion du monde ou aller à la rencontre d'un peintre Chivas (peintre qui prend comme support les minibus typiques en Colombie).
"Cela donne un angle plus passionnel pour présenter le pays et sa dynamique. Il y a quelque temps nous avons reçu un groupe d'étudiants en art qui était venu justement pour rencontrer ce peintre. Ils ont parlé technique, pratique, travail, ils ont choisi un angle bien particulier. Chacun a sa vision, son regard, ses priorités".
L'agence ne propose pas que la rencontre d'artistes. Elle emmène aussi ses clients à la rencontre des habitants du quartier de la Comuna 13. En pleine métamorphose et plutôt touristique, le quartier a une réputation sulfureuse et reste très populaire.
Ici, les voyageurs ont l'occasion de rencontrer une association locale et participer à la vie de quartier : cours de piano, de chant, activité manuelle, informations autour de l'écologie et pourquoi pas participation à la petite radio locale.
Une valeur ajoutée face à Internet
Pour chaque rencontre, le réceptif propose des petits groupes. Voire, tout petits groupes, entre 4 et 10 maximum, pour que l'échange reste très humain.
Ensuite, tout dépend des questions logistiques : l'atelier de graffiti nécessite du matériel, il ne peut pas accueillir autant que l'atelier de salsa. Idem pour le prix, qui varie en fonction des besoins en terme de temps mais aussi de location d'espace ou d'achat de matériel.
Le timing, lui aussi, est peu flexible, car les personnes ont chacune leurs activités et il n'est pas simple de jongler.
"Ceux avec qui je travaille ne sont pas des professionnels du tourisme. Ils vivent avant tout de leur activité et ça n'est qu'un à côté. Ils le font parce que ce sont des gens qui s'intéressent au monde, c'est ce qui fait tout l'intérêt : ils offrent un regard différent sur la destination, plus personnel. On fait aussi en sorte de coupler avec un événement : s'ils font une exposition ou un concert, pour leur faire un peu de pub et créer un premier lien fort."
Et c'est ce qu'attendent les voyageurs : passer des vacances originales et atypique, vivre une expérience, et découvrir quelque chose qu'ils ne peuvent pas connaître par un autre biais.
Pour Ludovic, "Aujourd'hui les clients trouvent hébergements et transports en ligne, ils n'ont besoin de personne pour ça. Ils peuvent même tout savoir de l'histoire ou la géographie du pays avant d'arriver"
D'où l'intérêt d'amener les clients vers autre chose, que ni Google ni Wikipedia ne pourra leur offrir.
Ensuite, tout dépend des questions logistiques : l'atelier de graffiti nécessite du matériel, il ne peut pas accueillir autant que l'atelier de salsa. Idem pour le prix, qui varie en fonction des besoins en terme de temps mais aussi de location d'espace ou d'achat de matériel.
Le timing, lui aussi, est peu flexible, car les personnes ont chacune leurs activités et il n'est pas simple de jongler.
"Ceux avec qui je travaille ne sont pas des professionnels du tourisme. Ils vivent avant tout de leur activité et ça n'est qu'un à côté. Ils le font parce que ce sont des gens qui s'intéressent au monde, c'est ce qui fait tout l'intérêt : ils offrent un regard différent sur la destination, plus personnel. On fait aussi en sorte de coupler avec un événement : s'ils font une exposition ou un concert, pour leur faire un peu de pub et créer un premier lien fort."
Et c'est ce qu'attendent les voyageurs : passer des vacances originales et atypique, vivre une expérience, et découvrir quelque chose qu'ils ne peuvent pas connaître par un autre biais.
Pour Ludovic, "Aujourd'hui les clients trouvent hébergements et transports en ligne, ils n'ont besoin de personne pour ça. Ils peuvent même tout savoir de l'histoire ou la géographie du pays avant d'arriver"
D'où l'intérêt d'amener les clients vers autre chose, que ni Google ni Wikipedia ne pourra leur offrir.
Faire école ?
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Bien sur, Echa-P Vous propose les éléments plus classiques... Pour attirer la clientèle, et lui proposer, ensuite, un regard plus original et authentique du pays.
"Je comprends qu'on veuille faire les grands sites touristiques c'est normal ! Si on vient à Paris, on veut voir la Seine et la tour Eiffel. Mais ensuite, c'est bien d'aller voir au delà." et inciter les clients à sortir du pré carré qu'on leur propose habituellement.
Si elle met l'accent sur Medellín et sa région, l'agence propose aussi de découvrir la côte Pacifique du pays. Là encore, sous un angle différent, en proposant non pas l'observation des baleines, grand classique mais plutôt la rencontre avec les natifs dans les villages un peu plus en retrait, et valoriser le patrimoine, les traditions, leurs activités autour de la permaculture... Et montrer le dynamisme des associations qui portent les projets.
Son angle est essentiellement la rencontre individuelle et la culture, mais Ludovic travaille main dans la main avec une autre agence réceptive, Kanaas Travel, qui propose elle aussi de voir la Colombie sous un angle plus "communautaire". Les deux agences sont complémentaires, et s'envoient mutuellement de la clientèle.
Une solidarité et un bouche à oreille qui favorisent le développement de l'agence.
D'ici la fin de l'année, elle sera à même de proposer un catalogue, qu'elle compte envoyer à des tour-opérateurs potentiellement intéressés par la démarche.
Ludovic a confiance. "Ce que je propose est plus moderne, moins poussiéreux et s'adapte au tourisme actuel. J'apporte une valeur ajoutée, avec le web en 2 clics on a accès à tout. Je voudrais que les gens, y compris les professionnels, se disent "il y a autre chose", créer une dynamique, tout ça est adaptable partout".
A bon entendeur... !
"Je comprends qu'on veuille faire les grands sites touristiques c'est normal ! Si on vient à Paris, on veut voir la Seine et la tour Eiffel. Mais ensuite, c'est bien d'aller voir au delà." et inciter les clients à sortir du pré carré qu'on leur propose habituellement.
Si elle met l'accent sur Medellín et sa région, l'agence propose aussi de découvrir la côte Pacifique du pays. Là encore, sous un angle différent, en proposant non pas l'observation des baleines, grand classique mais plutôt la rencontre avec les natifs dans les villages un peu plus en retrait, et valoriser le patrimoine, les traditions, leurs activités autour de la permaculture... Et montrer le dynamisme des associations qui portent les projets.
Son angle est essentiellement la rencontre individuelle et la culture, mais Ludovic travaille main dans la main avec une autre agence réceptive, Kanaas Travel, qui propose elle aussi de voir la Colombie sous un angle plus "communautaire". Les deux agences sont complémentaires, et s'envoient mutuellement de la clientèle.
Une solidarité et un bouche à oreille qui favorisent le développement de l'agence.
D'ici la fin de l'année, elle sera à même de proposer un catalogue, qu'elle compte envoyer à des tour-opérateurs potentiellement intéressés par la démarche.
Ludovic a confiance. "Ce que je propose est plus moderne, moins poussiéreux et s'adapte au tourisme actuel. J'apporte une valeur ajoutée, avec le web en 2 clics on a accès à tout. Je voudrais que les gens, y compris les professionnels, se disent "il y a autre chose", créer une dynamique, tout ça est adaptable partout".
A bon entendeur... !