L’Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH) a fait paraître, ce 22 octobre 2015, un document dans lequel il démontre "l’industrialisation rampante" de l'économie collaborative et des plates-formes telles Airbnb, face à l'hôtellerie classique.
Une tendance qui, à Paris, comme partout en France, "échappe à tout contrôle, à la réglementation juridique, sociale et fiscale en vigueur, au détriment du consommateur", a déclaré Roland Héguy, président confédéral de l’UMIH.
En se basant sur les données fournies par ces plates-formes, le syndicat pointe notamment "le développement incontrôlé de l’offre à Paris" : "35 428 offres pour le seul site airbnb ; soit 5 fois plus qu’à San Francisco, pourtant ville-mère de la start-up américaine, 3 fois plus qu’à Barcelone, 2 fois plus qu’à New-York".
L'UMIH alerte aussi sur l'apparition "de plus en plus de multipropriétaires ", qui représenteraient 20% des annonces et 1/3 du chiffre d‘affaires généré par airbnb.
"35% des offres airbnb sont disponibles plus de 120 jours par an, c’est-à-dire des résidences autres que la résidence principale du loueur. Ces offres génèrent 74% du chiffre d’affaires airbnb", ajoute le rapport.
Les syndicats représentatifs de la profession apportent également une série de mesures pour renforcer le cadre juridique de ces pratiques, telles la fixation d’une durée minimale de location de 7 jours ou une durée maximale de location de 52 jours par an.
MyRoomIn, la jeune plateforme de réservation de chambres d’hôtels, soutient la position de l'UMIH dans un communiqué.
Une tendance qui, à Paris, comme partout en France, "échappe à tout contrôle, à la réglementation juridique, sociale et fiscale en vigueur, au détriment du consommateur", a déclaré Roland Héguy, président confédéral de l’UMIH.
En se basant sur les données fournies par ces plates-formes, le syndicat pointe notamment "le développement incontrôlé de l’offre à Paris" : "35 428 offres pour le seul site airbnb ; soit 5 fois plus qu’à San Francisco, pourtant ville-mère de la start-up américaine, 3 fois plus qu’à Barcelone, 2 fois plus qu’à New-York".
L'UMIH alerte aussi sur l'apparition "de plus en plus de multipropriétaires ", qui représenteraient 20% des annonces et 1/3 du chiffre d‘affaires généré par airbnb.
"35% des offres airbnb sont disponibles plus de 120 jours par an, c’est-à-dire des résidences autres que la résidence principale du loueur. Ces offres génèrent 74% du chiffre d’affaires airbnb", ajoute le rapport.
Les syndicats représentatifs de la profession apportent également une série de mesures pour renforcer le cadre juridique de ces pratiques, telles la fixation d’une durée minimale de location de 7 jours ou une durée maximale de location de 52 jours par an.
MyRoomIn, la jeune plateforme de réservation de chambres d’hôtels, soutient la position de l'UMIH dans un communiqué.