Jean-Pierre Mas le président du SNAV et René-Marc Chikli le président du SETO entouré de Miss Egypte, tentent de relancer la destination. DR - LAC
"Partez en Egypte"
Voici le message que lancent aujourd'hui les professionnels du tourisme français.
Réunis jeudi 11 décembre 2014 au sein de la résidence de l'ambassadeur égyptien, ils ont pris l'engagement de relancer la destination dans l'Hexagone.
"Malheureusement, nous avons un certain savoir-faire en la matière" a déploré René-Marc Chikli, le président du SETO, en référence notamment au massacre de Louxor en 1997.
Depuis les révolutions du Printemps Arabe, le pays des Pharaons n'en finit plus de dégringoler dans les ventes. Au dernier baromètre du SETO, il était en chute -74,7%.
Alors pour stimuler les ventes, les professionnels ont mis sur pied cette campagne "Partez en Egypte" dont la première opération sera d'organiser le comité exécutif du SETO au Caire en février prochain.
Voici le message que lancent aujourd'hui les professionnels du tourisme français.
Réunis jeudi 11 décembre 2014 au sein de la résidence de l'ambassadeur égyptien, ils ont pris l'engagement de relancer la destination dans l'Hexagone.
"Malheureusement, nous avons un certain savoir-faire en la matière" a déploré René-Marc Chikli, le président du SETO, en référence notamment au massacre de Louxor en 1997.
Depuis les révolutions du Printemps Arabe, le pays des Pharaons n'en finit plus de dégringoler dans les ventes. Au dernier baromètre du SETO, il était en chute -74,7%.
Alors pour stimuler les ventes, les professionnels ont mis sur pied cette campagne "Partez en Egypte" dont la première opération sera d'organiser le comité exécutif du SETO au Caire en février prochain.
L'office du tourisme attend toujours pour dépenser son budget communication
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Une action saluée par les tour-opérateurs, réceptifs et hôteliers, venus en force à cette soirée de relance.
STI, qui a signé son grand retour en septembre dernier, se veut résolument optimiste. "Nous avons des demandes de cotations pour les groupes" assure Tewfik Ghattas son directeur.
Pourtant, dans les agences de voyages, on reste encore méfiant. "J'ai envoyé quelques personnes faire le test dans des boutiques. Les vendeurs étaient très réticents et ont voulu prévenir mes faux clients du danger encouru sur place".
Pierre-Denis Lefevre de Capitales Tours est lui plus morose. "On pourra faire toutes les soirées de relance qu'on veut, lorsque les gens ont peur c'est dur de les convaincre".
Il regrette notamment la position de François Hollande, qui invite les Français à la prudence ou encore cette récente carte du Parisien où l'ensemble du territoire égyptien était en rouge.
Les hôteliers sont également à la peine. Chez Sofitel, on fait un peu grise mine, même si ses hôtels affichent d'honorables taux de remplissage face à ses voisins. "Accor possède 20 établissements en Egypte, il faut que la destination reparte afin de les remplir" s'exclame Laurent Bétourné, manager du Sofitel du Caire.
Du coté de l'office du tourisme, la directrice Nahed Rizk ne perd jamais son sourire. D'autant que les derniers chiffres semblent repartir à la hausse.
Mais elle préfère attendre un peu avant de dépenser son budget de 2,8 millions d'euros mis à sa disposition pour des campagnes de communication. "Je compte beaucoup sur le voyage en février pour redonner confiance au marché. A ce moment là, je pourrais faire à nouveau de la publicité, mais pas avant, car le marché reste encore très atone".
STI, qui a signé son grand retour en septembre dernier, se veut résolument optimiste. "Nous avons des demandes de cotations pour les groupes" assure Tewfik Ghattas son directeur.
Pourtant, dans les agences de voyages, on reste encore méfiant. "J'ai envoyé quelques personnes faire le test dans des boutiques. Les vendeurs étaient très réticents et ont voulu prévenir mes faux clients du danger encouru sur place".
Pierre-Denis Lefevre de Capitales Tours est lui plus morose. "On pourra faire toutes les soirées de relance qu'on veut, lorsque les gens ont peur c'est dur de les convaincre".
Il regrette notamment la position de François Hollande, qui invite les Français à la prudence ou encore cette récente carte du Parisien où l'ensemble du territoire égyptien était en rouge.
Les hôteliers sont également à la peine. Chez Sofitel, on fait un peu grise mine, même si ses hôtels affichent d'honorables taux de remplissage face à ses voisins. "Accor possède 20 établissements en Egypte, il faut que la destination reparte afin de les remplir" s'exclame Laurent Bétourné, manager du Sofitel du Caire.
Du coté de l'office du tourisme, la directrice Nahed Rizk ne perd jamais son sourire. D'autant que les derniers chiffres semblent repartir à la hausse.
Mais elle préfère attendre un peu avant de dépenser son budget de 2,8 millions d'euros mis à sa disposition pour des campagnes de communication. "Je compte beaucoup sur le voyage en février pour redonner confiance au marché. A ce moment là, je pourrais faire à nouveau de la publicité, mais pas avant, car le marché reste encore très atone".