Si Elon Musk souhaite mener de l’avant dans son projet Starship, il devra au travers de 75 mesures imposées par la FAA - Depositphotos.com Auteur rokas91
Dans notre prospective de l’année 2022, nous annoncions la montée des mouvements écologiques et une tendance forte de l’environnement sur le tourisme spatial, notamment au niveau de la recherche des carburant dits "verts".
La dernière décision en date de l’administration de l’aviation civile aux États-Unis (FAA), montre bien le rôle de plus en plus important de l’écologie environnementale par rapport l’industrie spatiale et l’une de ses composantes, le tourisme spatial.
A lire aussi : Espace : quand les lancements de fusées perturbent le trafic aérien
En effet si Elon Musk souhaite mener de l’avant dans son projet Starship, il devra au travers de 75 mesures imposées par la FAA, réduire ses nuisances autour de sa base de lancement "Starbase" située à Boca Chica à l’extrême sud des États-Unis, non loin de la frontière avec le Mexique.
La dernière décision en date de l’administration de l’aviation civile aux États-Unis (FAA), montre bien le rôle de plus en plus important de l’écologie environnementale par rapport l’industrie spatiale et l’une de ses composantes, le tourisme spatial.
A lire aussi : Espace : quand les lancements de fusées perturbent le trafic aérien
En effet si Elon Musk souhaite mener de l’avant dans son projet Starship, il devra au travers de 75 mesures imposées par la FAA, réduire ses nuisances autour de sa base de lancement "Starbase" située à Boca Chica à l’extrême sud des États-Unis, non loin de la frontière avec le Mexique.
75 mesures sont exigées par la FAA
Autres articles
Depuis l’installation de sa base à Boca Chica, Elon Musk est la cible des écologistes et de la presse. Un exemple parmi tant d’autres, l’article de la journaliste Celia Izoard sur le site "Reporterre le quotidien de l’écologie" : « Plusieurs fois par an à Boca Chica, le lancement de vaisseaux spatiaux expérimentaux échoue et ces fusées de plusieurs milliers de tonnes explosent en vol, disséminant des débris dans toute la baie qui se trouve être une réserve naturelle composée de marais où vivent ocelots, jaguarondi, faucons et tortues de Kemp ».
Aussi, après des mois d'examens, des milliers de commentaires publics et de multiples retards dans le calendrier initial, la FAA a confirmé que son évaluation avait abouti à « une conclusion "atténuée" d'absence d'impact significatif ».
Le 13 juin, inexorablement le verdict de la FAA est tombé : 75 mesures sont exigées afin de diminuer les désagréments occasionnés par les activités de SpaceX au Texas !
Aussi, après des mois d'examens, des milliers de commentaires publics et de multiples retards dans le calendrier initial, la FAA a confirmé que son évaluation avait abouti à « une conclusion "atténuée" d'absence d'impact significatif ».
Le 13 juin, inexorablement le verdict de la FAA est tombé : 75 mesures sont exigées afin de diminuer les désagréments occasionnés par les activités de SpaceX au Texas !
Des mesures imposées par la FAA
Parmi les mesures que la FAA met en avant figurent la réduction de l’éclairage du complexe de lancement afin de minimiser l’impact sur la faune et notamment les oiseaux de nuits, la surveillance continue de la vie sauvage avec le concours d’un biologiste qualifié, une meilleure information en amont pour la population afin de l’avertir des chocs sonores pouvant se produire et le retrait d’éventuels débris.
De plus, un "biologiste qualifié" sera également chargé de suivre l’impact de la Starbase sur la faune et la flore locale.
Également le transport sur place devra aussi être repensé avec la mise en place de navettes permettant ainsi d’éviter les aller-retours incessants de nombreuses voitures individuelles sur le site. SpaceX devra aussi protéger la route d’accès ainsi qu’une plage avoisinante et en surveiller l’accès très strictement.
Enfin, il est précisé à SpaceX que la population environnante devra être informée à l'avance du bruit potentiel des moteurs et des bangs supersoniques avec les lancements.
De plus, un "biologiste qualifié" sera également chargé de suivre l’impact de la Starbase sur la faune et la flore locale.
Également le transport sur place devra aussi être repensé avec la mise en place de navettes permettant ainsi d’éviter les aller-retours incessants de nombreuses voitures individuelles sur le site. SpaceX devra aussi protéger la route d’accès ainsi qu’une plage avoisinante et en surveiller l’accès très strictement.
Enfin, il est précisé à SpaceX que la population environnante devra être informée à l'avance du bruit potentiel des moteurs et des bangs supersoniques avec les lancements.
Des mesures insuffisantes ?
Malgré toutes ces mesures, de nombreux groupes de défense de l’environnement se disent déçus de cette décision.
A lire aussi : Quel futur carburant pour le tourisme spatial ?
« Nous espérons que l’équipe de SpaceX constatera que la vie sur Terre mérite davantage de considération et qu’elle fera son possible pour minimiser l’impact du site de Boca Chica » a déclaré Mike Parr, président d’une association de conservation des oiseaux cité par Spacenews.com.
Pour mémoire, SpaceX a récemment annoncé que les premiers vols vers Mars avec Starship débuteront dès 2030, mais pour cela il faudra à Elon Musk de respecter les 75 mesures exigées par la FAA.
Qu’on se le dise : Aujourd’hui on ne badine plus avec l’environnement.
A lire aussi : Quel futur carburant pour le tourisme spatial ?
« Nous espérons que l’équipe de SpaceX constatera que la vie sur Terre mérite davantage de considération et qu’elle fera son possible pour minimiser l’impact du site de Boca Chica » a déclaré Mike Parr, président d’une association de conservation des oiseaux cité par Spacenews.com.
Pour mémoire, SpaceX a récemment annoncé que les premiers vols vers Mars avec Starship débuteront dès 2030, mais pour cela il faudra à Elon Musk de respecter les 75 mesures exigées par la FAA.
Qu’on se le dise : Aujourd’hui on ne badine plus avec l’environnement.
Michel Messager - DR
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme).
Il est l’auteur de deux livres sur le Tourisme Spatial, le premier publié en 2009 à la documentation française et le second sorti en 2021, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" chez Amazon, ainsi que de nombreux articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière du Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme).
Il est l’auteur de deux livres sur le Tourisme Spatial, le premier publié en 2009 à la documentation française et le second sorti en 2021, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" chez Amazon, ainsi que de nombreux articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière du Tourisme Spatial.