Ne cherchez pas à réserver un voyage pour Cuba sur les sites du groupe Expedia.
L’une des plus importantes agences de voyages en ligne boycotte toujours la destination phare de l’année 2016.
Lors d’une recherche en ligne, le moteur vous proposera d’aller à Cuba New York, Cuba Lake Beach, Cuba au Portugal, dans le Missouri, ou en Italie.
Des homonymes bien lointains de l’île tant convoitée.
L’une des plus importantes agences de voyages en ligne boycotte toujours la destination phare de l’année 2016.
Lors d’une recherche en ligne, le moteur vous proposera d’aller à Cuba New York, Cuba Lake Beach, Cuba au Portugal, dans le Missouri, ou en Italie.
Des homonymes bien lointains de l’île tant convoitée.
Le groupe Expedia attend le moment opportun
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Cette absence n’est pas étonnante de la part d’un groupe américain.
Rappelons qu’en 2012, deux responsables régionaux de Carlson Wagonlit Travel avaient été contraints de démissionner faute d’avoir respecté l’embargo.
Dans une déclaration bien alambiquée, le directeur général France, Fabrizio Giulio, explique que « Le groupe Expedia, Inc. travaille actuellement sur plusieurs fronts (avec le gouvernement et les hôteliers cubains, et en termes de technologie) afin de venir en aide aux voyageurs qui auront de réelles interactions avec le peuple cubain lorsque le moment sera le plus opportun.
Nous avons un positionnement unique pour servir les voyageurs qui veulent aller à Cuba parce que notre offre comprend à la fois l’aérien, l’hôtellerie, les voyages en croisière et les activités locales.
A travers l'Amérique latine, nous rencontrons du succès avec ce genre d'offre multi-produit. Nous sommes convaincus que les voyageurs, qui voudront se rendre à Cuba, auront une très bonne expérience avec Expedia ».
Mais impossible de connaître la date de ce « moment opportun ».
Rappelons qu’en 2012, deux responsables régionaux de Carlson Wagonlit Travel avaient été contraints de démissionner faute d’avoir respecté l’embargo.
Dans une déclaration bien alambiquée, le directeur général France, Fabrizio Giulio, explique que « Le groupe Expedia, Inc. travaille actuellement sur plusieurs fronts (avec le gouvernement et les hôteliers cubains, et en termes de technologie) afin de venir en aide aux voyageurs qui auront de réelles interactions avec le peuple cubain lorsque le moment sera le plus opportun.
Nous avons un positionnement unique pour servir les voyageurs qui veulent aller à Cuba parce que notre offre comprend à la fois l’aérien, l’hôtellerie, les voyages en croisière et les activités locales.
A travers l'Amérique latine, nous rencontrons du succès avec ce genre d'offre multi-produit. Nous sommes convaincus que les voyageurs, qui voudront se rendre à Cuba, auront une très bonne expérience avec Expedia ».
Mais impossible de connaître la date de ce « moment opportun ».
Une destination qui peine à faire face à la demande
Pendant ce temps, les autres acteurs du tourisme n’ont pas attendu pour placer leurs pions.
Airbnb propose des logements sur l’île depuis plus d’un an.
Les groupes hôteliers Starwood et Mariott ont également lancé des programmes d’investissement immobiliers.
Les compagnies aériennes américaines viennent de recevoir l’autorisation d’atterrir sur l’île.
En France, XL Airways a annoncé l’ouverture de trois villes (Varadero, Santa Clara, Cayo Coco), Corsair va s’envoler vers Varadero et le groupe Air France-KLM proposera jusqu’à 21 fréquences hebdomadaires.
Les tour-opérateurs ne sont pas en reste, programmant à tour de bras la destination. Travel Cube vient d’intégrer 130 hôtels à son inventaire, Jet tours y programme un nouveau club, Kuoni deux croisières inédites.
Un engouement bien trop rapide aux dires de certains.
Rappelons que l’île sort d’un embargo économique de plus de 50 ans. Les infrastructures peinent à suivre la demande et les capacités hôtelières sont largement insuffisantes pour faire face à l'afflux touristique.
Airbnb propose des logements sur l’île depuis plus d’un an.
Les groupes hôteliers Starwood et Mariott ont également lancé des programmes d’investissement immobiliers.
Les compagnies aériennes américaines viennent de recevoir l’autorisation d’atterrir sur l’île.
En France, XL Airways a annoncé l’ouverture de trois villes (Varadero, Santa Clara, Cayo Coco), Corsair va s’envoler vers Varadero et le groupe Air France-KLM proposera jusqu’à 21 fréquences hebdomadaires.
Les tour-opérateurs ne sont pas en reste, programmant à tour de bras la destination. Travel Cube vient d’intégrer 130 hôtels à son inventaire, Jet tours y programme un nouveau club, Kuoni deux croisières inédites.
Un engouement bien trop rapide aux dires de certains.
Rappelons que l’île sort d’un embargo économique de plus de 50 ans. Les infrastructures peinent à suivre la demande et les capacités hôtelières sont largement insuffisantes pour faire face à l'afflux touristique.