Pour l'ADEME, la location ponctuelle d’un véhiculé participe au recul de l’autosolisme en France - DR : Infographie Mobilians/ADEME
Partir en vacances sans la voiture, quoi de plus écologique ? Oui mais de nombreux lieux touristiques sont encore difficilement accessibles en transports en commun.
Reste la solution pour laquelle optent beaucoup de touristes : la location courte durée de véhicule ; un choix plébiscité aussi dans le cadre d'un voyage d'affaires.
Alors que la semaine européenne de la mobilité débutera ce samedi 16 septembre 2023 et se tiendra jusqu’au vendredi 22, l’ADEME met en lumière une étude publiée cet été : « Contribution de la Filière location courte durée à la transition environnementale & à l’économie française ».
Cette étude a été réalisée par Mobilians, syndicat patronal de la mobilité. Une position à la fois juge et partie qui fera sans doute un peu relativiser le propos, mais le financement de l’étude par l’ADEME devrait être gage de sérieux.
Reste la solution pour laquelle optent beaucoup de touristes : la location courte durée de véhicule ; un choix plébiscité aussi dans le cadre d'un voyage d'affaires.
Alors que la semaine européenne de la mobilité débutera ce samedi 16 septembre 2023 et se tiendra jusqu’au vendredi 22, l’ADEME met en lumière une étude publiée cet été : « Contribution de la Filière location courte durée à la transition environnementale & à l’économie française ».
Cette étude a été réalisée par Mobilians, syndicat patronal de la mobilité. Une position à la fois juge et partie qui fera sans doute un peu relativiser le propos, mais le financement de l’étude par l’ADEME devrait être gage de sérieux.
La location de courte durée, un usage qui sert l'intermodalité
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Selon l’étude, « avec un taux d’occupation moyen s’élevant à 2,19 passagers par voiture louée, la location ponctuelle d’un véhiculé participe au recul de l’autosolisme en France et s’inscrit dans la stratégie du gouvernement d’accélération des usages collectifs de moyens de transports habituellement individuellement ».
Cet usage ponctuel, nous expliquent Mobilians et l'ADEME, vient appuyer une politique d’intermodalité là où la voiture individuelle l’empêche. D’autant, souligne l’étude, que le maillage des loueurs sur le territoire est très dense (il occupe 90% du territoire !) et peut donc facilement compléter l'utilisation d’un train, d’un bus, d’un vélo...
Les auteurs s'appuient sur trois études de cas, qui sont en réalité les trois typologies d'utilisateurs : une location loisirs, une location dans le cadre d’un déplacement professionnel... mais aussi une location de flotte pour une entreprise, puisqu’on considère comme « location de courte durée » une location de moins de deux ans.
Tout cumulé, il en résulte effectivement que « le premier motif de location est un trajet intermodal » pour les premiers ou derniers kilomètres.
Le deuxième est « l’absence de véhicule individuel ». Si pour les auteurs, cela appuie le constat de l'intermodalité, on peut y lire tout autre chose et regretter que la voiture semble rester le réflexe numéro 1 : on remplace une voiture qu’on n’a pas par... une voiture qu’on loue.
Le troisième motif de location est l’autonomie et l’adaptation à certains besoins (c’est notamment le cas pour les utilitaires ou minibus).
Lire aussi : Appel à projet : l'ADEME lance un fonds tourisme durable 2023
Cet usage ponctuel, nous expliquent Mobilians et l'ADEME, vient appuyer une politique d’intermodalité là où la voiture individuelle l’empêche. D’autant, souligne l’étude, que le maillage des loueurs sur le territoire est très dense (il occupe 90% du territoire !) et peut donc facilement compléter l'utilisation d’un train, d’un bus, d’un vélo...
Les auteurs s'appuient sur trois études de cas, qui sont en réalité les trois typologies d'utilisateurs : une location loisirs, une location dans le cadre d’un déplacement professionnel... mais aussi une location de flotte pour une entreprise, puisqu’on considère comme « location de courte durée » une location de moins de deux ans.
Tout cumulé, il en résulte effectivement que « le premier motif de location est un trajet intermodal » pour les premiers ou derniers kilomètres.
Le deuxième est « l’absence de véhicule individuel ». Si pour les auteurs, cela appuie le constat de l'intermodalité, on peut y lire tout autre chose et regretter que la voiture semble rester le réflexe numéro 1 : on remplace une voiture qu’on n’a pas par... une voiture qu’on loue.
Le troisième motif de location est l’autonomie et l’adaptation à certains besoins (c’est notamment le cas pour les utilitaires ou minibus).
Lire aussi : Appel à projet : l'ADEME lance un fonds tourisme durable 2023
Développer une offre alternative
« L’usage d’un véhicule loué, donc partagé, est vertueux pour les politiques publiques qui visent à soutenir le report modal et accompagner la transition de la possession à l’usage quand et où cela est possible » indique l'étude dans sa conclusion.
Elle montre effectivement la place de la location courte durée de voiture dans l'intermodalité en France. Elle pointe aussi que la voiture est toujours ressentie comme nécessaire, mais qu'il est possible - via la location - d'en réduire l'impact.
Pourquoi ne pas aller plus loin ?
Il pourrait être intéressant de développer une offre de mobilité alternative. Une entreprise pourrait par exemple développer une flotte de vélos électriques, ou inciter ses salariés à coupler la location de voiture au covoiturage entre collègues ?
Côté loisir, une agence de voyages ou un tour-opérateur pourrait se pencher sur les offres tenant compte des transports en commun. Et pourquoi pas, travailler ensemble au développement pérenne d'un tourisme à mobilité douce !
Pour en savoir plus sur la mobilité en France, n'hésitez pas à consulter cette rapide infographie publiée par l'ADEME en 2021 :
Lire aussi : L’ADEME parie sur le cyclotourisme et vous aide à investir
Elle montre effectivement la place de la location courte durée de voiture dans l'intermodalité en France. Elle pointe aussi que la voiture est toujours ressentie comme nécessaire, mais qu'il est possible - via la location - d'en réduire l'impact.
Pourquoi ne pas aller plus loin ?
Il pourrait être intéressant de développer une offre de mobilité alternative. Une entreprise pourrait par exemple développer une flotte de vélos électriques, ou inciter ses salariés à coupler la location de voiture au covoiturage entre collègues ?
Côté loisir, une agence de voyages ou un tour-opérateur pourrait se pencher sur les offres tenant compte des transports en commun. Et pourquoi pas, travailler ensemble au développement pérenne d'un tourisme à mobilité douce !
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Publié par Juliette Pic Responsable rubrique Voyages Responsables - TourMaG.com
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