
Dans le domaine des musées et des monuments, c’est le retour au statu quo, comme si la pandémie n’avait pas révélé les limites du modèle productiviste antérieur reposant sur le triptyque : clientèles internationales, prix d’entrée élevés, expositions blockbusters - Depositphotos.com, Sergieiev
Futuroscopie - Un retour à la normale est-il en vue ?
Jean-Michel Tobelem : Ma première remarque concerne la poursuite des tendances à l’œuvre avant la pandémie de la Covid, que cette dernière n’a pas remises en cause dans ses grandes lignes.
Autrement dit, en dépit des prophéties conduisant à une transformation fantasmée de l’industrie touristique - car ne reposant pas sur des données scientifiques - tout laisse à penser que l’après-Covid conduit durablement à une situation de type « business as usual ».
Quant aux (réels) changements s’étant produits dans la dernière décennie, ils tiennent davantage aux évolutions sociétales et démographiques qu’à la pandémie elle-même.
En effet, dans ses grandes lignes, l’essor du tourisme n’a pas été affecté par son arrêt brutal et spectaculaire, mais temporaire.
Les actuelles commandes massives d’avions en témoignent ; de même que la demande irrépressible de voyages, uniquement freinée par la hausse des prix (transport, hébergement, attractions) et les restrictions sanitaires qui peuvent subsister dans certaines parties du globe.
Certes, les flux connaissent une forme de régionalisation à l’échelle des grandes zones géographiques internationales (zone Asie, zone Europe…). Mais les facteurs structurels d’augmentation de la demande touristique ne sont pas prêts de disparaître avec l’accès de nouveaux segments de la population mondiale à l’éducation, aux emplois salariés et à la consommation de masse.
Ce constat d’ensemble peut toutefois être nuancé sur trois points.
Jean-Michel Tobelem : Ma première remarque concerne la poursuite des tendances à l’œuvre avant la pandémie de la Covid, que cette dernière n’a pas remises en cause dans ses grandes lignes.
Autrement dit, en dépit des prophéties conduisant à une transformation fantasmée de l’industrie touristique - car ne reposant pas sur des données scientifiques - tout laisse à penser que l’après-Covid conduit durablement à une situation de type « business as usual ».
Quant aux (réels) changements s’étant produits dans la dernière décennie, ils tiennent davantage aux évolutions sociétales et démographiques qu’à la pandémie elle-même.
En effet, dans ses grandes lignes, l’essor du tourisme n’a pas été affecté par son arrêt brutal et spectaculaire, mais temporaire.
Les actuelles commandes massives d’avions en témoignent ; de même que la demande irrépressible de voyages, uniquement freinée par la hausse des prix (transport, hébergement, attractions) et les restrictions sanitaires qui peuvent subsister dans certaines parties du globe.
Certes, les flux connaissent une forme de régionalisation à l’échelle des grandes zones géographiques internationales (zone Asie, zone Europe…). Mais les facteurs structurels d’augmentation de la demande touristique ne sont pas prêts de disparaître avec l’accès de nouveaux segments de la population mondiale à l’éducation, aux emplois salariés et à la consommation de masse.
Ce constat d’ensemble peut toutefois être nuancé sur trois points.
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