Le siège social de TUI Frace à Levallois-Perret /photo A.B.
Nous alertions la semaine dernière sur l'urgence de la situation chez TUI France (LIRE) dont la situation financière suscite l'inquiétude.
Or, la Direction de TUI France vient de convoquer une réunion extraordinaire du Comité Social et Economique mercredi 17 juin 2020.
A l'ordre du jour : changement de modèle d'organisation de TUI France et ses conséquences sociales.
Il semblerait donc que les choses se précisent et se précipitent pour la filiale du Groupe allemand qui a reçu une recapitalisation de l’Etat allemand à hauteur de 1,8 milliards d’euros.
Frédéric Joussen, PDG du Groupe n'a pas caché dernièrement qu'il cherchait à faire des économies. Il entend réduire de 30% ses charges et également annoncé la suppression de 8000 emplois, soit plus de 10% de ses 70 000 collaborateurs au niveau mondial.
Or, la Direction de TUI France vient de convoquer une réunion extraordinaire du Comité Social et Economique mercredi 17 juin 2020.
A l'ordre du jour : changement de modèle d'organisation de TUI France et ses conséquences sociales.
Il semblerait donc que les choses se précisent et se précipitent pour la filiale du Groupe allemand qui a reçu une recapitalisation de l’Etat allemand à hauteur de 1,8 milliards d’euros.
Frédéric Joussen, PDG du Groupe n'a pas caché dernièrement qu'il cherchait à faire des économies. Il entend réduire de 30% ses charges et également annoncé la suppression de 8000 emplois, soit plus de 10% de ses 70 000 collaborateurs au niveau mondial.
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Mi-mai nous avions contacté le secrétaire général du CSE de TUI France Lazare Razkallah qui réagissait à une communication du groupe bien décidé à couper les branches déficitaires : "Nous bénéficions des mesures de chômage partiel, et ce serait scandaleux que de profiter de l'argent du contribuable pour licencier.
Les pouvoirs publics doivent prendre des garanties. Si un tel cas se présente nous les alerterons. Il est urgent d'attendre pour voir comment la situation va évoluer".
Un plan de sauvegarde de l'emploi pourrait également la condition sine qua none à une aide de TUI Group pour relancer la machine, mais aussi l'obtention d'un Prêt garanti par l'Etat.
La direction de TUI France nous avait alors précisé également mi-mai : "Comme tout actionnaire, le groupe TUI doit s’assurer de la rentabilité de ses investissements.
Dans ce cadre, et compte tenu de l’impact de la crise sur le secteur du tourisme et du rythme de la reprise, il est probable que le niveau d’activité d’avant crise ne soit pas atteint avant plusieurs mois, voire plusieurs années.
Imaginer reprendre comme si rien n’avait changé, est impossible. Un ajustement des business plans et des coûts pourrait s’imposer. C’est bien le sujet des discussions actuelles avec la maison-mère."
Les pouvoirs publics doivent prendre des garanties. Si un tel cas se présente nous les alerterons. Il est urgent d'attendre pour voir comment la situation va évoluer".
Un plan de sauvegarde de l'emploi pourrait également la condition sine qua none à une aide de TUI Group pour relancer la machine, mais aussi l'obtention d'un Prêt garanti par l'Etat.
La direction de TUI France nous avait alors précisé également mi-mai : "Comme tout actionnaire, le groupe TUI doit s’assurer de la rentabilité de ses investissements.
Dans ce cadre, et compte tenu de l’impact de la crise sur le secteur du tourisme et du rythme de la reprise, il est probable que le niveau d’activité d’avant crise ne soit pas atteint avant plusieurs mois, voire plusieurs années.
Imaginer reprendre comme si rien n’avait changé, est impossible. Un ajustement des business plans et des coûts pourrait s’imposer. C’est bien le sujet des discussions actuelles avec la maison-mère."