TUI France veut à tout prix réduire l’impact social du PSE tout en préservant sa présence sur le terrain.
La quadrature du cercle ?
Oui, carrément. Car Il va falloir choisir, compte tenu de la situation actuelle.
Préserver le périmètre et la visibilité des enseignes quitte à les changer d’emplacement est crucial.
Mais pourquoi les déménager ? Parce que certains des baux actuels sont d’un coût prohibitif.
Préserver l’emploi ? Oui, ce serait l’idéal pour faire d’une pierre deux coups.
Mais là encore, il va falloir regarder la réalité en face : les conditions salariales, avantages et autres du personnel de ces points de vente sont hors d’atteinte pour parvenir à une rentabilité satisfaisante. Nous savons que très peu (la totalité ?) d'entre eux sont à l'équilibre et que certains affichent de lourdes pertes.
Baux et charges cumulés, c’est la double peine…
Certes, le Groupe a fait appel à un établissement bancaire (LIRE) pour aider les salariés actuels à reprendre les fonds de commerce.
Mais l’expérience passée prouve qu’on ne s’improvise pas gestionnaire et qu’il faut un compte d’exploitation positif pour pouvoir dégager des salaires… improbable voire impossible pour certaines d’entre elles, implantées dans des centres commerciaux aux amplitudes horaires lourdes en RH !
L’Association des mandataires a imaginé une solution qui fait actuellement l’objet de discussions. Le Groupement envisage la création d’un collectif qui pourrait prendre la forme d’une société par actions simplifiée ou d’une société coopérative, à la manière d’une réseau comme Selectour par exemple.
Mandataires, Enseignes et Intégrées, cela pourrait représenter un total de 300 points de vente. Pas négligeable !
La quadrature du cercle ?
Oui, carrément. Car Il va falloir choisir, compte tenu de la situation actuelle.
Préserver le périmètre et la visibilité des enseignes quitte à les changer d’emplacement est crucial.
Mais pourquoi les déménager ? Parce que certains des baux actuels sont d’un coût prohibitif.
Préserver l’emploi ? Oui, ce serait l’idéal pour faire d’une pierre deux coups.
Mais là encore, il va falloir regarder la réalité en face : les conditions salariales, avantages et autres du personnel de ces points de vente sont hors d’atteinte pour parvenir à une rentabilité satisfaisante. Nous savons que très peu (la totalité ?) d'entre eux sont à l'équilibre et que certains affichent de lourdes pertes.
Baux et charges cumulés, c’est la double peine…
Certes, le Groupe a fait appel à un établissement bancaire (LIRE) pour aider les salariés actuels à reprendre les fonds de commerce.
Mais l’expérience passée prouve qu’on ne s’improvise pas gestionnaire et qu’il faut un compte d’exploitation positif pour pouvoir dégager des salaires… improbable voire impossible pour certaines d’entre elles, implantées dans des centres commerciaux aux amplitudes horaires lourdes en RH !
L’Association des mandataires a imaginé une solution qui fait actuellement l’objet de discussions. Le Groupement envisage la création d’un collectif qui pourrait prendre la forme d’une société par actions simplifiée ou d’une société coopérative, à la manière d’une réseau comme Selectour par exemple.
Mandataires, Enseignes et Intégrées, cela pourrait représenter un total de 300 points de vente. Pas négligeable !
Embauches prioritaires pour les salariés des agences intégrées
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Chacun des partenaires prendrait des parts d’une coopérative qui une fois dotée d’un capital social et de fonds, pourrait négocier avec les banques, emprunter, investir, etc
Bien entendu, cela ne signifie pas à priori la reprise des contrats de travail du personnel des agences intégrées.
Les licenciements iraient au bout mais les embauches proposées par les mandataires prendraient en compte prioritairement les ex-collaborateurs de ces points de vente.
Idem pour les agences : en fonction des emplacements et du coût des loyers, elles pourraient être déménagées dans la même ville mais avec des loyers “normaux”.
Ce projet permettrait à TUI France de conserver son périmètre de vente. La pierre d’achoppement c’est que cette nouvelle donne irait de paire avec des “coups de canif” conséquents au contrat qui lie actuellement le voyagiste allemand à ses mandataires.
En effet, comme nous le rappelions dernièrement dans notre article, les agences mandataires reversent immédiatement les acomptes clients au siège. En revanche, les commissions ne sont perçues que le 8 de chaque mois,’au moment du départ des clients.
Avec les bouleversements en cours, les mandataires voudraient, autant que possible, redevenir un réseau et des agences de voyages comme les autres et disposer des acomptes et des soldes clients dans leurs caisses.
Aujourd’hui fortement touché par la réduction des services au siège qui empêchent notamment un traitement des dossiers convenable (Web notamment), TUI France pourrait lâcher du lest et assouplir sa position sur le nerf de la guerre : la date d’encaissement des acomptes.
Bien entendu, cela ne signifie pas à priori la reprise des contrats de travail du personnel des agences intégrées.
Les licenciements iraient au bout mais les embauches proposées par les mandataires prendraient en compte prioritairement les ex-collaborateurs de ces points de vente.
Idem pour les agences : en fonction des emplacements et du coût des loyers, elles pourraient être déménagées dans la même ville mais avec des loyers “normaux”.
Ce projet permettrait à TUI France de conserver son périmètre de vente. La pierre d’achoppement c’est que cette nouvelle donne irait de paire avec des “coups de canif” conséquents au contrat qui lie actuellement le voyagiste allemand à ses mandataires.
En effet, comme nous le rappelions dernièrement dans notre article, les agences mandataires reversent immédiatement les acomptes clients au siège. En revanche, les commissions ne sont perçues que le 8 de chaque mois,’au moment du départ des clients.
Avec les bouleversements en cours, les mandataires voudraient, autant que possible, redevenir un réseau et des agences de voyages comme les autres et disposer des acomptes et des soldes clients dans leurs caisses.
Aujourd’hui fortement touché par la réduction des services au siège qui empêchent notamment un traitement des dossiers convenable (Web notamment), TUI France pourrait lâcher du lest et assouplir sa position sur le nerf de la guerre : la date d’encaissement des acomptes.
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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