Le transport aérien, accusé de créer le plus fort impact négatif sur l’environnement, réagit. Pour le patron d’Air France, Jean-Cyril Spinetta, cet impact représente exactement 2,65% de la pollution globale et il dénonce les experts dont les mesures dépassent ce volume.
Pour autant, les directives du Grenelle de l’environnement stipulent que l’impact devra diminuer de 20% d’ici à 2020. Mais atteindre ce but nécessite auparavant de pouvoir mesurer précisément les efforts de chacun.
Mercredi dernier, lors de l’assemblée générale de la Fédération nationale de l’aviation marchande, les 370 entreprises adhérentes (compagnies aériennes, aéroports, prestataires en escale, etc) ont adopté le principe d’un tableau de bord destiné à mesurer la diminution des émissions de CO2 pour chacune d‘entre elles.
L’Observatair a été présenté, hier, au cours de la Deuxième journée Visions d’avenir organisée par APG pour le compte de la FNAM. Si toutes les entreprises travaillant dans le transport aérien ont conscience désormais de devoir être vertueuses en matière d’environnement, mesurer leur impact reste un exercice périlleux.
« Dans certains cas, les mêmes conséquences sur le climat peuvent être mesurées deux fois par deux entreprises travaillant ensemble », explique Lionel Guérin le président de la FNAM.
Pour autant, les directives du Grenelle de l’environnement stipulent que l’impact devra diminuer de 20% d’ici à 2020. Mais atteindre ce but nécessite auparavant de pouvoir mesurer précisément les efforts de chacun.
Mercredi dernier, lors de l’assemblée générale de la Fédération nationale de l’aviation marchande, les 370 entreprises adhérentes (compagnies aériennes, aéroports, prestataires en escale, etc) ont adopté le principe d’un tableau de bord destiné à mesurer la diminution des émissions de CO2 pour chacune d‘entre elles.
L’Observatair a été présenté, hier, au cours de la Deuxième journée Visions d’avenir organisée par APG pour le compte de la FNAM. Si toutes les entreprises travaillant dans le transport aérien ont conscience désormais de devoir être vertueuses en matière d’environnement, mesurer leur impact reste un exercice périlleux.
« Dans certains cas, les mêmes conséquences sur le climat peuvent être mesurées deux fois par deux entreprises travaillant ensemble », explique Lionel Guérin le président de la FNAM.
Quels moyens pour financer ces mesures ?
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L’objectif d’Observatair est donc d’être accompagné de modules destinés à former les collaborateurs impliqués par le sujet. Il sera lancé avant la fin de l’année et Lionel Guérin promet un premier bilan le 18 janvier 2009.
Reste qu’un certain nombre de sujets restent dans l’ombre et notamment les moyens de financer ces mesures. Ainsi, le coût du bilan carbone réalisé par Transavia France s’élève à 10 000 euros. La moitié de cette somme a été prise en charge par l’Ademe.
Pour autant, l’organisme ne s’est pas engagé à participer à hauteur de 50% pour chaque entreprise du transport aérien. Qui va payer ? La question est, pour l’instant, sans réponse.
Du côté des transporteurs, la réduction de CO2 vient nécessairement d’une réduction de la consommation de pétrole. Ce qui, en face d’un baril à 130 dollars, devient une nécessité impérieuse.
Le président d’Air France souhaite que les pouvoirs publics laissent le temps aux compagnies à devenir vertueuses avec une mise en place progressive des permis d’émission. Car les transporteurs vont devoir traverser une saison d’ hiver « épouvantable », selon les propres termes de Jean-Cyril Spinetta, si le prix du pétrole se maintenait au niveau actuel.
Mais la commission européenne n'en démord pas, les transporteurs devront payer pour leur pollution à partir de 2012.
Reste qu’un certain nombre de sujets restent dans l’ombre et notamment les moyens de financer ces mesures. Ainsi, le coût du bilan carbone réalisé par Transavia France s’élève à 10 000 euros. La moitié de cette somme a été prise en charge par l’Ademe.
Pour autant, l’organisme ne s’est pas engagé à participer à hauteur de 50% pour chaque entreprise du transport aérien. Qui va payer ? La question est, pour l’instant, sans réponse.
Du côté des transporteurs, la réduction de CO2 vient nécessairement d’une réduction de la consommation de pétrole. Ce qui, en face d’un baril à 130 dollars, devient une nécessité impérieuse.
Le président d’Air France souhaite que les pouvoirs publics laissent le temps aux compagnies à devenir vertueuses avec une mise en place progressive des permis d’émission. Car les transporteurs vont devoir traverser une saison d’ hiver « épouvantable », selon les propres termes de Jean-Cyril Spinetta, si le prix du pétrole se maintenait au niveau actuel.
Mais la commission européenne n'en démord pas, les transporteurs devront payer pour leur pollution à partir de 2012.