La FNAM et l’UAF font part de leur incompréhension quant à la possible reprise du projet de hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion - Depositphotos @marchcattle
La Fédération Nationale de l'Aviation Marchande (FNAM) et l'Union des Aéroports Français (UAF) expriment leur incompréhension et leur inquiétude face à l’annonce du gouvernement d’intégrer, sans concertation préalable, le projet de hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) dans le cadre du projet de Loi de Finances 2025.
Une décision qui, selon elles, pourrait avoir des répercussions significatives sur l’économie, la connectivité des territoires, et la compétitivité du secteur aérien en France.
Cette hausse de la taxe entraînera une augmentation du prix des billets d’avion, un fardeau supplémentaire pour le pouvoir d’achat des Français.
Alors que 80% des Français ont déjà pris l’avion et qu’un tiers d’entre eux le font régulièrement, une telle mesure semble aller à l’encontre des engagements du gouvernement visant à protéger les ménages.
Les régions françaises, notamment les plus isolées et celles d’outre-mer, seront particulièrement affectées par cette hausse, car elles dépendent largement du transport aérien.
La hausse de la taxe risque de réduire la connectivité de ces territoires, entravant leur développement économique et social. En particulier, les liaisons avec les collectivités d’outre-mer, essentielles pour l’économie locale, deviendraient moins accessibles.
Une décision qui, selon elles, pourrait avoir des répercussions significatives sur l’économie, la connectivité des territoires, et la compétitivité du secteur aérien en France.
Cette hausse de la taxe entraînera une augmentation du prix des billets d’avion, un fardeau supplémentaire pour le pouvoir d’achat des Français.
Alors que 80% des Français ont déjà pris l’avion et qu’un tiers d’entre eux le font régulièrement, une telle mesure semble aller à l’encontre des engagements du gouvernement visant à protéger les ménages.
Les régions françaises, notamment les plus isolées et celles d’outre-mer, seront particulièrement affectées par cette hausse, car elles dépendent largement du transport aérien.
La hausse de la taxe risque de réduire la connectivité de ces territoires, entravant leur développement économique et social. En particulier, les liaisons avec les collectivités d’outre-mer, essentielles pour l’économie locale, deviendraient moins accessibles.
Impact sur l'attractivité touristique et les compagnies aériennes
Autres articles
-
Transport aérien : en 2025, ça va taxer ! [ABO]
-
FNAM : quels sont les défis du transport aérien en 2024 ?
-
Censure : les compagnies doivent rembourser la taxe de solidarité !
-
Thomas Juin, réélu président de l'UAF
-
P. de Izaguirre : taxe Chirac, "aucun réajustement ne sera effectué sur les billets émis"
Cette mesure pourrait également nuire à l'attractivité touristique de la France.
En effet, les destinations européennes concurrentes, qui imposent des taxes moins élevées, risquent de capter une part croissante des voyageurs internationaux. Certaines compagnies aériennes ont déjà fait part de leur intention de cesser toute expansion en France pour 2025, voire de supprimer des liaisons existantes.
Cela représente une menace directe pour les régions dépendantes du tourisme, secteur qui génère 23 milliards d’euros en recettes en France, soit 37% des recettes touristiques internationales.
L’aviation d’affaires française pourrait également subir un coup dur, avec un impact supplémentaire sur les compagnies aériennes nationales, déjà en perte de parts de marché (37% en 2024).
La FNAM et l’UAF appellent donc à une révision de ce projet qu’elles considèrent comme récessif et préjudiciable à l'économie française. Elles rappellent également la nécessité d’une concertation préalable avant toute évolution législative sur cette taxe.
Le secteur du transport aérien joue un rôle catalytique dans l’économie, et cette hausse pourrait entraîner des pertes d’emplois significatives, avec un potentiel de 11 500 postes menacés.
En effet, les destinations européennes concurrentes, qui imposent des taxes moins élevées, risquent de capter une part croissante des voyageurs internationaux. Certaines compagnies aériennes ont déjà fait part de leur intention de cesser toute expansion en France pour 2025, voire de supprimer des liaisons existantes.
Cela représente une menace directe pour les régions dépendantes du tourisme, secteur qui génère 23 milliards d’euros en recettes en France, soit 37% des recettes touristiques internationales.
L’aviation d’affaires française pourrait également subir un coup dur, avec un impact supplémentaire sur les compagnies aériennes nationales, déjà en perte de parts de marché (37% en 2024).
La FNAM et l’UAF appellent donc à une révision de ce projet qu’elles considèrent comme récessif et préjudiciable à l'économie française. Elles rappellent également la nécessité d’une concertation préalable avant toute évolution législative sur cette taxe.
Le secteur du transport aérien joue un rôle catalytique dans l’économie, et cette hausse pourrait entraîner des pertes d’emplois significatives, avec un potentiel de 11 500 postes menacés.
Les déclarations des dirigeants de la FNAM et de l’UAF
Thomas Juin, président de la FNAM, souligne que cette augmentation de la taxe de solidarité ne répond ni à un principe de justice sociale ni à un objectif écologique.
Selon lui, elle risque d'exclure les classes moyennes et les étudiants du transport aérien, tout en déplaçant les vols vers d’autres pays où la fiscalité est plus clémente. Il appelle le gouvernement à reconsidérer cette mesure dans le cadre des discussions sur le projet de Loi de Finances 2025.
De son côté, Pascal de Izaguirre, président de l’UAF, avertit que la hausse de cette taxe fragiliserait encore davantage un secteur déjà éprouvé, tout en rendant plus difficile la transition écologique des compagnies aériennes.
Selon lui, un dialogue et une concertation avec le secteur sont essentiels pour prendre les bonnes décisions pour l’avenir du transport aérien et pour l’économie française.
Selon lui, elle risque d'exclure les classes moyennes et les étudiants du transport aérien, tout en déplaçant les vols vers d’autres pays où la fiscalité est plus clémente. Il appelle le gouvernement à reconsidérer cette mesure dans le cadre des discussions sur le projet de Loi de Finances 2025.
De son côté, Pascal de Izaguirre, président de l’UAF, avertit que la hausse de cette taxe fragiliserait encore davantage un secteur déjà éprouvé, tout en rendant plus difficile la transition écologique des compagnies aériennes.
Selon lui, un dialogue et une concertation avec le secteur sont essentiels pour prendre les bonnes décisions pour l’avenir du transport aérien et pour l’économie française.