A Madère, les autocaristes ont affiché un certain optimisme en dépit de la crise. Leurs différentes activités, - tourisme et transports de lignes - leur permettent de répartir les risques.
"Le tourisme est indispensable à l'équilibre de nos bilans" a déclaré Michel Seyt, président de la FNTV et co-président avec Thierry Schidler de la nouvelle Commission Tourisme de la Fédération. Il a ajouté : "On a jamais eu autant besoin de l'autocar que maintenant !"en faisant notamment allusion à ses rencontres avec Guillaume Pepy, président de la SNCF.
En fermant certaines lignes régionales, le ferroviaire se tourne en effet vers les autocaristes pour assurer le transports des voyageurs dans les meilleures conditions possibles. De plus, en réunissant tous les critères exigés par Bruxelles - respect de l'environnement, sécurité, confort, économie de carburant etc.- les autocars de la nouvelle génération ont tout pour s'assurer un bel avenir. Leurs propriétaires n'en doutent pas !
Certains entrepreneurs possèdent quelques autocars et d'autres plusieurs centaines. Leurs profils sont très divers. A Madère ils ont toutefois présenté ce trait commun : une mentalité de développeur, prompts à réagir, attentifs aux opportunités du marché qui pourraient les amener à se développer dans le cadre d'une croissance interne ou externe.
Beaucoup considèrent la crise actuelle comme une mutation qui, en s'accélérant, donne l'occasion de freiner certaines activités, d'en développer d'autres, de rebondir.
"Le tourisme est indispensable à l'équilibre de nos bilans" a déclaré Michel Seyt, président de la FNTV et co-président avec Thierry Schidler de la nouvelle Commission Tourisme de la Fédération. Il a ajouté : "On a jamais eu autant besoin de l'autocar que maintenant !"en faisant notamment allusion à ses rencontres avec Guillaume Pepy, président de la SNCF.
En fermant certaines lignes régionales, le ferroviaire se tourne en effet vers les autocaristes pour assurer le transports des voyageurs dans les meilleures conditions possibles. De plus, en réunissant tous les critères exigés par Bruxelles - respect de l'environnement, sécurité, confort, économie de carburant etc.- les autocars de la nouvelle génération ont tout pour s'assurer un bel avenir. Leurs propriétaires n'en doutent pas !
Certains entrepreneurs possèdent quelques autocars et d'autres plusieurs centaines. Leurs profils sont très divers. A Madère ils ont toutefois présenté ce trait commun : une mentalité de développeur, prompts à réagir, attentifs aux opportunités du marché qui pourraient les amener à se développer dans le cadre d'une croissance interne ou externe.
Beaucoup considèrent la crise actuelle comme une mutation qui, en s'accélérant, donne l'occasion de freiner certaines activités, d'en développer d'autres, de rebondir.
De l'audace et même un peu de folie
Thierry Schidler et Michel Seyt co-présidents du SNET - Commission Tourisme de la FNTV
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Salaün Limousines : un nouvel autocar pour la tournée STARS 80
Les autocaristes comme les agents de voyages traditionnels s'inquiètent de la solvabilité de leurs clients, des délais de paiements non respectés, du manque actuel de lisibilité.
Ils veillent au respect des engagements de leurs partenaires. Ils ne veulent pas céder à la tentation de casser les prix surtout quand il s'agit de produits haut de gamme. A choisir ils préféreraient diminuer leur parc !
"Casser les prix sur de tels produits est suicidaire" a déclaré du haut de la tribune Michel Salaün. Devenu l'un des fers de lance du tourisme développé par les autocaristes il est intervenu avec son franc parler pour donner quelques éléments sur sa stratégie de développement.
"Avant d'engager une opération de croissance il faut bâtir une stratégie d'entreprise, être équipé en interne, être doué, avoir du personnel sur qui on peut compter. Il faut des fonds propres, du cash et de bons partenaires financiers qui nous suivent dans la durée. Il faut de l'ambition, de l'audace et même un peu de folie.
Pour développer son propre réseau, il faut débaucher de bons chefs d'agence, s'installer dans une ville à potentiel, avoir toutes les franchises possibles, adhérer à des réseaux, fédérer autour d'une marque forte, embaucher des commerciaux.
Il faut développer les réseaux par zones géographiques en s'appuyant sur des partenaires extérieurs". Sa méthode en matière de croissance externe ? "Acheter une entreprise riche et en bonne santé et faire en sorte que un + un fasse plus que deux !"
Hommage à Véronique Pauli, présidente des Voyages Pauli organisatrice du voyage. Cette grande professionnelle quitte le métier et cèdant son entreprise d'autocars et ses agences en Alsace à Michel Salaün.
La partie TO Euro Pauli et Visit France est reprise par Anton Gschwentner, président de Travel Europe (et partenaire de longue date de Salaün Holidays) également du voyage.
Ils veillent au respect des engagements de leurs partenaires. Ils ne veulent pas céder à la tentation de casser les prix surtout quand il s'agit de produits haut de gamme. A choisir ils préféreraient diminuer leur parc !
"Casser les prix sur de tels produits est suicidaire" a déclaré du haut de la tribune Michel Salaün. Devenu l'un des fers de lance du tourisme développé par les autocaristes il est intervenu avec son franc parler pour donner quelques éléments sur sa stratégie de développement.
"Avant d'engager une opération de croissance il faut bâtir une stratégie d'entreprise, être équipé en interne, être doué, avoir du personnel sur qui on peut compter. Il faut des fonds propres, du cash et de bons partenaires financiers qui nous suivent dans la durée. Il faut de l'ambition, de l'audace et même un peu de folie.
Pour développer son propre réseau, il faut débaucher de bons chefs d'agence, s'installer dans une ville à potentiel, avoir toutes les franchises possibles, adhérer à des réseaux, fédérer autour d'une marque forte, embaucher des commerciaux.
Il faut développer les réseaux par zones géographiques en s'appuyant sur des partenaires extérieurs". Sa méthode en matière de croissance externe ? "Acheter une entreprise riche et en bonne santé et faire en sorte que un + un fasse plus que deux !"
Hommage à Véronique Pauli, présidente des Voyages Pauli organisatrice du voyage. Cette grande professionnelle quitte le métier et cèdant son entreprise d'autocars et ses agences en Alsace à Michel Salaün.
La partie TO Euro Pauli et Visit France est reprise par Anton Gschwentner, président de Travel Europe (et partenaire de longue date de Salaün Holidays) également du voyage.
La banque, un allié qui se garde des risques
Thierry Schidler et Michel Salaün en grandes discussion
A Madère Pascale Nargeot, directrice du Département Tourisme de HSBC a mis en garde les autocaristes présents sur les risques et a notamment rappelé les Accords de Bâle 2 applicables depuis le 1er janvier 2007.
Leur rôle ? Eviter tout risque d'insolvabilité des banques en vérifiant la capacité dont dispose leurs clients pour rembourser leurs dettes.
Avant d'octroyer leurs crédits les banques sont désormais obligées de noter l'ensemble des entreprises clientes en fonction de leurs bilans, de leurs fonds de roulement et de leurs fonds propres qui sont le nerf de la guerre. Les banques prendront de moins en moins de risque et le rôle d'Oséo semble encore bien mal appréhendé.
Plutôt bien notés par les banques, les autocaristes ont l'avantage de disposer d'autres filières que la banque pour financer leurs coûteux outils de travail (entre 300 000 et 400 000 euros l'unité). Les constructeurs y veillent.
Savoir : en 2010, le 15e Printemps de l'Autocar se déroulera en France.
Leur rôle ? Eviter tout risque d'insolvabilité des banques en vérifiant la capacité dont dispose leurs clients pour rembourser leurs dettes.
Avant d'octroyer leurs crédits les banques sont désormais obligées de noter l'ensemble des entreprises clientes en fonction de leurs bilans, de leurs fonds de roulement et de leurs fonds propres qui sont le nerf de la guerre. Les banques prendront de moins en moins de risque et le rôle d'Oséo semble encore bien mal appréhendé.
Plutôt bien notés par les banques, les autocaristes ont l'avantage de disposer d'autres filières que la banque pour financer leurs coûteux outils de travail (entre 300 000 et 400 000 euros l'unité). Les constructeurs y veillent.
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