Le groupe DocteGestio souhaiterait reprendre les anciennes filiales de FRAM au Sénégal et en Tunisie ainsi que leurs salariés - Photo : Fram.fr
Bernard Bensaïd, président de DocteGestio, revient sur le devant de la scène.
Après avoir joué les trouble-fêtes avec son offre de dernière minute pour reprendre FRAM, il n'avait finalement pas été pris au sérieux par les représentants du personnel et l'administrateur judiciaire.
Alors que Karavel-PromoVacances et son actionnaire LBO France remportaient la mise, Bernard Bensaïd n'avait pas hésité à exprimé sa déception et son incompréhension face à la décision du tribunal de commerce de Toulouse, le 25 novembre 2015.
Mais il n'a pas dit son dernier mot. Il vient de formuler une offre pour reprendre certaines filiales de RAM à l'étranger : deux au Sénégal et une en Tunisie.
"L'hôtellerie fait partie des activités principales du groupe DocteGestio. La reprise de ces trois filiales qui exploitent des hôtels au Sénégal et en Tunisie nous permettrait de nous développer sur ce secteur", confirme Bernard Bensaïd.
Après avoir joué les trouble-fêtes avec son offre de dernière minute pour reprendre FRAM, il n'avait finalement pas été pris au sérieux par les représentants du personnel et l'administrateur judiciaire.
Alors que Karavel-PromoVacances et son actionnaire LBO France remportaient la mise, Bernard Bensaïd n'avait pas hésité à exprimé sa déception et son incompréhension face à la décision du tribunal de commerce de Toulouse, le 25 novembre 2015.
Mais il n'a pas dit son dernier mot. Il vient de formuler une offre pour reprendre certaines filiales de RAM à l'étranger : deux au Sénégal et une en Tunisie.
"L'hôtellerie fait partie des activités principales du groupe DocteGestio. La reprise de ces trois filiales qui exploitent des hôtels au Sénégal et en Tunisie nous permettrait de nous développer sur ce secteur", confirme Bernard Bensaïd.
Bernard Bensaïd souhaite reprendre tous les salariés
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A l'heure actuelle, les anciennes filiales étrangères de Fram, non reprises par les nouveaux actionnaires du tour-opérateur toulousain, sont en liquidation judiciaire. L'administrateur judiciaire cherche à les revendre au plus vite.
Pour répondre à l'intérêt du dirigeant de DocteGestio, une évaluation de la valeur des sociétés est en cours.
Pour la reprise de FRAM en novembre dernier, Bernard Bensaïd était le seul à inclure les filiales étrangères et leurs salariés à son offre. Visiblement, ses intentions n'ont pas changé puisqu'il assure vouloir reprendre l'ensemble du personnel des trois filiales qu'il souhaite racheter.
Un espoir pour les 124 salariés de Jasmin Tourisme Tunisie, ancienne filiale à 99,9 % de Fram. Ils se trouvent actuellement dans une situation délicate.
Un avocat tunisien a récemment été mandaté pour procéder à la liquidation judiciaire de la société. Et, si les salaires des employés ont été pris en charge par l'AGS en France en novembre et décembre 2015, ils ne devraient pas être payés en janvier 2016.
Pour répondre à l'intérêt du dirigeant de DocteGestio, une évaluation de la valeur des sociétés est en cours.
Pour la reprise de FRAM en novembre dernier, Bernard Bensaïd était le seul à inclure les filiales étrangères et leurs salariés à son offre. Visiblement, ses intentions n'ont pas changé puisqu'il assure vouloir reprendre l'ensemble du personnel des trois filiales qu'il souhaite racheter.
Un espoir pour les 124 salariés de Jasmin Tourisme Tunisie, ancienne filiale à 99,9 % de Fram. Ils se trouvent actuellement dans une situation délicate.
Un avocat tunisien a récemment été mandaté pour procéder à la liquidation judiciaire de la société. Et, si les salaires des employés ont été pris en charge par l'AGS en France en novembre et décembre 2015, ils ne devraient pas être payés en janvier 2016.
Plus de 20 ans au service de FRAM en Tunisie
"C'est désolant. Notre sort ne semble préoccuper personne en France. Nous avons l'impression qu'au moment de la reprise de Fram, tout a été fait pour écarter les salariés des filiales à l'étranger.
Nous avons pourtant contribué depuis plus de 20 ans à la réputation de FRAM", regrette Mounir, employé au Golf Beach Djerba, exploité par Jasmin Tourisme.
150 clients logent actuellement dans l'établissement. Il s'agit, en très grande majorité, de fidèles qui reviennent chaque hiver pour y passer des séjours longue durée.
"Ils sont au courant de notre situation. Nous ne les lâchons pas, même si nous ne sommes pas sûrs de pouvoir toucher un salaire à la fin du mois", explique Farhat Bouregba, secrétaire général du syndicat des employés du Golf Beach.
Nous avons pourtant contribué depuis plus de 20 ans à la réputation de FRAM", regrette Mounir, employé au Golf Beach Djerba, exploité par Jasmin Tourisme.
150 clients logent actuellement dans l'établissement. Il s'agit, en très grande majorité, de fidèles qui reviennent chaque hiver pour y passer des séjours longue durée.
"Ils sont au courant de notre situation. Nous ne les lâchons pas, même si nous ne sommes pas sûrs de pouvoir toucher un salaire à la fin du mois", explique Farhat Bouregba, secrétaire général du syndicat des employés du Golf Beach.
Quel est le projet de DocteGestio
Si l'offre de reprise de DocteGestio venait à se concrétiser, leur avenir pourrait s'éclaircir.
On peut toutefois s'interroger sur le sérieux du projet de Bernard Bensaïd pour ces trois entreprises étrangères. En effet, lorsque TourMaG.com l'avait interrogé en novembre 2015, sur son projet pour Fram, il avait expliqué vouloir en ré-équilibrer l'offre sur la France.
"Aujourd'hui, moins de 3 % de l'offre Fram concerne la France métropolitaine, or 95 % des Français partent dans l'Hexagone... Une tendance qui va s'accentuer, avec un coût de l'aérien qui ira crescendo", analysait-il alors dans nos colonnes.
Dans ce contexte, pourquoi vouloir racheter des sociétés qui opèrent des hôtels dans des pays actuellement boudés par les touristes français ?
L'avenir le dira peut-être...
On peut toutefois s'interroger sur le sérieux du projet de Bernard Bensaïd pour ces trois entreprises étrangères. En effet, lorsque TourMaG.com l'avait interrogé en novembre 2015, sur son projet pour Fram, il avait expliqué vouloir en ré-équilibrer l'offre sur la France.
"Aujourd'hui, moins de 3 % de l'offre Fram concerne la France métropolitaine, or 95 % des Français partent dans l'Hexagone... Une tendance qui va s'accentuer, avec un coût de l'aérien qui ira crescendo", analysait-il alors dans nos colonnes.
Dans ce contexte, pourquoi vouloir racheter des sociétés qui opèrent des hôtels dans des pays actuellement boudés par les touristes français ?
L'avenir le dira peut-être...