Maintenant que la reprise de FRAM par Karavel-PromoVacances et son actionnaire LBO France, est actée, le temps du retour aux activités est venu.
Mais, après l'arrêt des ventes pendant près de 3 semaines, du retard a été pris.
Au sortir de cette période d'incertitude, les nouveaux propriétaires du groupe toulousain se rendent compte que tout ne pourra pas être fait dans les délais habituels.
C'est notamment le cas pour la sortie de la brochure Été 2016. Prévue pour janvier, elle devrait avoir du retard, selon nos informations.
Surtout qu'entre temps, d'autres questions restent à régler en interne. Au premier rang desquels se trouvent les départs de certains salariés.
Le dossier de reprise de FRAM de Karavel et LBO France, via les société Phoenix et Voyages Invest, prévoit la suppression de 78 postes dans le groupe : 39 chez Voyages Fram, 35 chez Fram Agences et 4 chez Plein Vent.
Les candidats aux départs volontaires ne manquent pas, notamment du côté de Voyages Fram.
Le problème est que certains ne sont pas sur des postes éligibles. La direction des ressources humaines, les nouveaux propriétaires et le comité d'entreprise (CE) s'activent donc en ce moment pour trouver des solutions.
Mais, après l'arrêt des ventes pendant près de 3 semaines, du retard a été pris.
Au sortir de cette période d'incertitude, les nouveaux propriétaires du groupe toulousain se rendent compte que tout ne pourra pas être fait dans les délais habituels.
C'est notamment le cas pour la sortie de la brochure Été 2016. Prévue pour janvier, elle devrait avoir du retard, selon nos informations.
Surtout qu'entre temps, d'autres questions restent à régler en interne. Au premier rang desquels se trouvent les départs de certains salariés.
Le dossier de reprise de FRAM de Karavel et LBO France, via les société Phoenix et Voyages Invest, prévoit la suppression de 78 postes dans le groupe : 39 chez Voyages Fram, 35 chez Fram Agences et 4 chez Plein Vent.
Les candidats aux départs volontaires ne manquent pas, notamment du côté de Voyages Fram.
Le problème est que certains ne sont pas sur des postes éligibles. La direction des ressources humaines, les nouveaux propriétaires et le comité d'entreprise (CE) s'activent donc en ce moment pour trouver des solutions.
La grande majorité des élus du CE partent
Le rôle du CE, justement, a été beaucoup critiqué par une partie des salariés de FRAM au moment du placement en redressement judiciaire et de la reprise.
"Nous avons tout entendu. On nous a reproché d'être vendus à la direction ou à Karavel. Certains nous ont même accusés d'avoir touché des pots de vin", déplore un élu CGT au CE de Voyages Fram.
Des salariés de Fram, qui préfèrent rester anonymes, estiment, en effet que "le CE a été acheté". Ce serait notamment ce qui l'aurait conduit à favoriser l'offre de Karavel-PromoVacances.
"En réalité, nous nous sommes prononcés pour la solution la moins imparfaite parmi celles qui nous été proposées. Car, toutes les offres étaient loin d'être parfaites.
Le CE a émis un avis favorable sur l'offre de Karavel car elle présentait le plus de garanties pour la pérennité de l'entreprise. Mais ce n'était pas à l'unanimité", répond l'élu CGT au CE de Voyages FRAM.
Il est candidat au départ, comme la grande majorité des 9 autres élus du CE (CGT et CFDT) de l'entité. "Mais pas la totalité", contrairement à ce qui a été écrit, assure-t-il.
Les élus qui partiront s'en expliqueront prochainement auprès de la nouvelle direction. Et certainement aussi auprès des salariés du groupe car les critiques d'une partie du personnel à l'égard du CE ont du mal à passer. Elles ont fini de convaincre des élus qui hésitaient à partir de la société après la reprise.
"Nous ressentons une très grande lassitude, vis-à-vis de la direction qui ne nous a pas épargnés et nous a caché beaucoup de chose, ce que nous pouvons comprendre.
Mais aussi vis-à-vis des salariés qui ont exprimé leur colère sur nous. Et ça, c'est beaucoup plus difficile à accepter et à gérer pour nous alors que nous avons tout fait tout pour les défendre jusqu'àu bout, explique un élu du CE de Voyages Fram.
Nous avons travaillé jour et nuit car nous étions dans le cadre d'une procédure d'urgence, le pré-pack cession, qui nécessitait de trouver des solutions très rapidement tout en respectant de nombreuses règles.
Il faut savoir que c'est une procédure que personne ne connaissait. Même au tribunal de commerce de Toulouse. Elle n'avait été mise en place qu'à deux reprises avant FRAM. Et à chaque fois, c'était géré par le tribunal de commerce de Paris."
"Nous avons tout entendu. On nous a reproché d'être vendus à la direction ou à Karavel. Certains nous ont même accusés d'avoir touché des pots de vin", déplore un élu CGT au CE de Voyages Fram.
Des salariés de Fram, qui préfèrent rester anonymes, estiment, en effet que "le CE a été acheté". Ce serait notamment ce qui l'aurait conduit à favoriser l'offre de Karavel-PromoVacances.
"En réalité, nous nous sommes prononcés pour la solution la moins imparfaite parmi celles qui nous été proposées. Car, toutes les offres étaient loin d'être parfaites.
Le CE a émis un avis favorable sur l'offre de Karavel car elle présentait le plus de garanties pour la pérennité de l'entreprise. Mais ce n'était pas à l'unanimité", répond l'élu CGT au CE de Voyages FRAM.
Il est candidat au départ, comme la grande majorité des 9 autres élus du CE (CGT et CFDT) de l'entité. "Mais pas la totalité", contrairement à ce qui a été écrit, assure-t-il.
Les élus qui partiront s'en expliqueront prochainement auprès de la nouvelle direction. Et certainement aussi auprès des salariés du groupe car les critiques d'une partie du personnel à l'égard du CE ont du mal à passer. Elles ont fini de convaincre des élus qui hésitaient à partir de la société après la reprise.
"Nous ressentons une très grande lassitude, vis-à-vis de la direction qui ne nous a pas épargnés et nous a caché beaucoup de chose, ce que nous pouvons comprendre.
Mais aussi vis-à-vis des salariés qui ont exprimé leur colère sur nous. Et ça, c'est beaucoup plus difficile à accepter et à gérer pour nous alors que nous avons tout fait tout pour les défendre jusqu'àu bout, explique un élu du CE de Voyages Fram.
Nous avons travaillé jour et nuit car nous étions dans le cadre d'une procédure d'urgence, le pré-pack cession, qui nécessitait de trouver des solutions très rapidement tout en respectant de nombreuses règles.
Il faut savoir que c'est une procédure que personne ne connaissait. Même au tribunal de commerce de Toulouse. Elle n'avait été mise en place qu'à deux reprises avant FRAM. Et à chaque fois, c'était géré par le tribunal de commerce de Paris."
3 cadres partent
Les élus du CE ne sont pas les seuls à manifester leur désir d'ailleurs depuis la reprise. Des cadres les accompagneront.
Comme l'ont révélé nos confrères de Tour Hebdo, Thierry Jacques, directeur de la Promotion, et Bruno Abenin, directeur des Ambassades, vont bien quitter le bateau. Mais pas dans les mêmes conditions.
Bruno Abenin est démissionnaire. Il partira le 18 décembre 2015 et devrait concrétiser un projet personnel dans les semaines qui viennent.
En revanche, pour Thierry Jacques, le départ ne se fait pas « de son plein gré ». Les nouveaux propriétaires ont décidé de ne pas reprendre son poste.
De ce fait, la participation de FRAM aux salons professionnels va-t-elle se réduire ? Et qu'en sera-t-il pour les éductours ainsi que les moyens mis dans les relations marketing avec les aéroports et les offices de tourisme dont Thierry Jacques était en charge ?
Nous avons également appris qu'un troisième membre du comité de direction de FRAM ne continuera pas l'aventure. Il devrait signer chez Thomas Cook/Jet tours.
"Il est normal, de la part des repreneurs, de se séparer d'une partie du comité de direction. Ils estiment certainement qu'ils ne seront pas en mesure de s'adapter à leurs projets pour l'entreprise", analyse une source proche du dossier.
Les départs volontaires dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) prévue par l'offre de reprise se feront aux conditions financières fixées par la convention collective des agents de voyages.
Mais, étant donné que, depuis octobre 2015, une grande partie des salaires est prise en charge par l'AGS (Association pour la Gestion du régime d'assurance des créances des Salaires), certains pourraient avoir quelques mauvaises surprises au moment de faire les comptes. Surtout les cadres !
Comme l'ont révélé nos confrères de Tour Hebdo, Thierry Jacques, directeur de la Promotion, et Bruno Abenin, directeur des Ambassades, vont bien quitter le bateau. Mais pas dans les mêmes conditions.
Bruno Abenin est démissionnaire. Il partira le 18 décembre 2015 et devrait concrétiser un projet personnel dans les semaines qui viennent.
En revanche, pour Thierry Jacques, le départ ne se fait pas « de son plein gré ». Les nouveaux propriétaires ont décidé de ne pas reprendre son poste.
De ce fait, la participation de FRAM aux salons professionnels va-t-elle se réduire ? Et qu'en sera-t-il pour les éductours ainsi que les moyens mis dans les relations marketing avec les aéroports et les offices de tourisme dont Thierry Jacques était en charge ?
Nous avons également appris qu'un troisième membre du comité de direction de FRAM ne continuera pas l'aventure. Il devrait signer chez Thomas Cook/Jet tours.
"Il est normal, de la part des repreneurs, de se séparer d'une partie du comité de direction. Ils estiment certainement qu'ils ne seront pas en mesure de s'adapter à leurs projets pour l'entreprise", analyse une source proche du dossier.
Les départs volontaires dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) prévue par l'offre de reprise se feront aux conditions financières fixées par la convention collective des agents de voyages.
Mais, étant donné que, depuis octobre 2015, une grande partie des salaires est prise en charge par l'AGS (Association pour la Gestion du régime d'assurance des créances des Salaires), certains pourraient avoir quelques mauvaises surprises au moment de faire les comptes. Surtout les cadres !