Les dirigeants des réseaux d'agences de voyages en France sont conscients que, si FRAM tombe, ils seront nombreux à être entraînés dans la chute du tour-opérateur - Google Street View
Face à l'annonce, jeudi 20 juin 2013, de l'aggravation des difficultés financières de FRAM et du départ de Daniel Cohen, les distributeurs se mobilisent.
Hors de question de laisser le voyagiste boire la tasse.
Car, pour l'ensemble des chefs de réseaux d'agences de voyages en France, ne pas sauver le soldat FRAM reviendrait, presque à coup sûr, à signer l'arrêt de mort de toute une profession.
"Ce serait terrible de voir FRAM disparaître, martèle Adriana Minchella, Présidente du Cédiv. J'espère sincèrement que tout le monde fera en sorte d'aider l'entreprise à ce sortir de ce mauvais pas."
Une volonté partagée par Bernard Vairon, co-Président de Selectour Afat. Il estime que "dans le contexte économique actuel difficile, il est important, pour toute la profession que FRAM s'en sorte."
Et justement le réseau à l'hippocampe annonce la mise en place de certaines mesures pour soutenir, plus ou moins directement, le tour-opérateur en souffrance.
"Nous avons publié un message sur notre portail professionnel afin de rassurer nos agents de voyages, explique Jean-Pierre Mas, l'autre co-Président de Selectour Afat.
Nous avons également mis en place une cellule de veille et une adresse mail dédiée afin d'être en mesure de répondre au mieux aux questions ainsi qu'aux inquiétudes de nos adhérents."
Les deux têtes du réseau assurent, par ailleurs, qu'ils n'ont aucunement l'intention de modifier la nature de leurs relations avec le voyagiste toulousain.
D'autant plus qu'"à ce jour, nous n'avons aucun problème de terrain qui nous est remonté concernant FRAM", précise Bernard Vairon. Pour le moment, rien à signaler. Mais pour autant, les deux Présidents restent "en alerte".
Hors de question de laisser le voyagiste boire la tasse.
Car, pour l'ensemble des chefs de réseaux d'agences de voyages en France, ne pas sauver le soldat FRAM reviendrait, presque à coup sûr, à signer l'arrêt de mort de toute une profession.
"Ce serait terrible de voir FRAM disparaître, martèle Adriana Minchella, Présidente du Cédiv. J'espère sincèrement que tout le monde fera en sorte d'aider l'entreprise à ce sortir de ce mauvais pas."
Une volonté partagée par Bernard Vairon, co-Président de Selectour Afat. Il estime que "dans le contexte économique actuel difficile, il est important, pour toute la profession que FRAM s'en sorte."
Et justement le réseau à l'hippocampe annonce la mise en place de certaines mesures pour soutenir, plus ou moins directement, le tour-opérateur en souffrance.
"Nous avons publié un message sur notre portail professionnel afin de rassurer nos agents de voyages, explique Jean-Pierre Mas, l'autre co-Président de Selectour Afat.
Nous avons également mis en place une cellule de veille et une adresse mail dédiée afin d'être en mesure de répondre au mieux aux questions ainsi qu'aux inquiétudes de nos adhérents."
Les deux têtes du réseau assurent, par ailleurs, qu'ils n'ont aucunement l'intention de modifier la nature de leurs relations avec le voyagiste toulousain.
D'autant plus qu'"à ce jour, nous n'avons aucun problème de terrain qui nous est remonté concernant FRAM", précise Bernard Vairon. Pour le moment, rien à signaler. Mais pour autant, les deux Présidents restent "en alerte".
"Aurions-nous fait mieux ?"
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Pour les responsables du monde de la distribution de voyages en France, le désir de voir FRAM s'en sortir fait consensus. Pour Adriana Minchella, il est même "inenvisageable" de laisser le TO couler.
"FRAM, c'est toute une famille, déclare la Présidente du Cédiv. Si le TO venait à disparaître, ce serait une véritable catastrophe par ricochet. Les distributeurs sous enseigne FRAM et les affiliés ne pourraient pas y survivre.
Il est vrai qu'ils sont les premiers responsables de la situation dans laquelle ils se trouvent mais leurs difficultés concernent l'ensemble de la profession. On peut critiquer leur choix. Mais aurions-nous fait mieux ?"
Elle appelle tout le secteur du tourisme français à se réunir et à faire front pour soutenir le voyagiste. Y compris, l'administration, et plus particulièrement la ministre du Tourisme, Sylvia Pinel :
"Il est indispensable désormais que notre ministre du Tourisme prenne conscience que la profession est vraiment malade et qu'elle s'occupe de proposer des solutions pour la soigner."
"FRAM, je vous aime" devrait donc rapidement devenir le tube de l'été pour tous les agents de voyages de l'Hexagone qui ne veulent pas se retrouver, à l'instar de leurs homologues belges, face à une production bipolarisée.
"FRAM, c'est toute une famille, déclare la Présidente du Cédiv. Si le TO venait à disparaître, ce serait une véritable catastrophe par ricochet. Les distributeurs sous enseigne FRAM et les affiliés ne pourraient pas y survivre.
Il est vrai qu'ils sont les premiers responsables de la situation dans laquelle ils se trouvent mais leurs difficultés concernent l'ensemble de la profession. On peut critiquer leur choix. Mais aurions-nous fait mieux ?"
Elle appelle tout le secteur du tourisme français à se réunir et à faire front pour soutenir le voyagiste. Y compris, l'administration, et plus particulièrement la ministre du Tourisme, Sylvia Pinel :
"Il est indispensable désormais que notre ministre du Tourisme prenne conscience que la profession est vraiment malade et qu'elle s'occupe de proposer des solutions pour la soigner."
"FRAM, je vous aime" devrait donc rapidement devenir le tube de l'été pour tous les agents de voyages de l'Hexagone qui ne veulent pas se retrouver, à l'instar de leurs homologues belges, face à une production bipolarisée.
Sollicités par TourMaG.com afin d'obtenir leur point de vue quant aux difficultés rencontrées par FRAM, ni Richard Vainopoulos ni Jean Korcia n'ont souhaité réagir.
Mais pour des raisons différentes. Le Président de Manor a refusé de parler du sujet car il estime qu'il est encore "trop tôt" pour s'exprimer.
En revanche, pour son homologue de Tourcom, le refus de réagir est motivé par sa décision de ne plus répondre à nos questions depuis maintenant plusieurs mois.
Mais pour des raisons différentes. Le Président de Manor a refusé de parler du sujet car il estime qu'il est encore "trop tôt" pour s'exprimer.
En revanche, pour son homologue de Tourcom, le refus de réagir est motivé par sa décision de ne plus répondre à nos questions depuis maintenant plusieurs mois.