Les 208 sièges de la classe économie de la nouvelle cabine A350 de Finnair possèdent des écrans plat de 11 pouces. DR-Finnair.
Passer par la Finlande pour rejoindre l'Asie n'est pas un chemin très naturel pour un Français.
Et pourtant, depuis plusieurs années, Finnair tente d'imposer l'aéroport d'Helsinki comme un hub à destination de ses 17 aéroports asiatiques, dont deux nouveautés au printemps : Fukuoka (Japon) et Guangzhou (ex-Canton) en Chine.
Javier Roig, directeur des ventes Europe du Sud, ne manque pas d’arguments pour convaincre les clients.
« Certes, nous sommes très concurrencés sur les vols avec escale au départ de Paris. Mais nous sommes l'une des seules compagnies à garantir un vol de nuit avec une escale dans l'après-midi.
Et nos temps de parcours sont très intéressants, avec en moyenne une différence d’1h30 par rapport à un vol direct ».
Il insiste également sur l’efficacité de l’aéroport d’ Helsinki, qui garantit une correspondance en 35 minutes, avec 400 mètres de distance au maximum à parcourir. Les travaux d’agrandissement de son unique terminal ne devraient pas venir bousculer cette précision scandinave.
Au total l’an passé, environ 25% des passagers français ont transité par Helsinki pour se rendre en Asie, dont 7,3% en classe affaires. Les trois villes les plus demandées sont Bangkok, Osaka et Tokyo.
Et pourtant, depuis plusieurs années, Finnair tente d'imposer l'aéroport d'Helsinki comme un hub à destination de ses 17 aéroports asiatiques, dont deux nouveautés au printemps : Fukuoka (Japon) et Guangzhou (ex-Canton) en Chine.
Javier Roig, directeur des ventes Europe du Sud, ne manque pas d’arguments pour convaincre les clients.
« Certes, nous sommes très concurrencés sur les vols avec escale au départ de Paris. Mais nous sommes l'une des seules compagnies à garantir un vol de nuit avec une escale dans l'après-midi.
Et nos temps de parcours sont très intéressants, avec en moyenne une différence d’1h30 par rapport à un vol direct ».
Il insiste également sur l’efficacité de l’aéroport d’ Helsinki, qui garantit une correspondance en 35 minutes, avec 400 mètres de distance au maximum à parcourir. Les travaux d’agrandissement de son unique terminal ne devraient pas venir bousculer cette précision scandinave.
Au total l’an passé, environ 25% des passagers français ont transité par Helsinki pour se rendre en Asie, dont 7,3% en classe affaires. Les trois villes les plus demandées sont Bangkok, Osaka et Tokyo.
La compagnie lorgne sur l'aéroport de Lyon.
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Autre argument pour séduire la clientèle : le déploiement des Airbus A350, dont Finnair est la compagnie de lancement en Europe.
Sur 19 appareils commandés, trois ont déjà été livrés et 4 supplémentaires sont attendus cette année.
La cabine économique compte 208 sièges répartis en trois rangés de trois fauteuils. La classe confort compte 43 sièges et la classe affaires 46 places.
Le wifi est disponible à bord pour 15 euros en classe éco et gratuit en affaires.
Finnair devrait également intégrer des nouveaux Airbus A321 pour étoffer son réseau moyen-courrier.
Si elle ne compte pas augmenter ses 5 fréquences hebdomadaires entre Paris et Helsinki, elle va débuter plus tôt ses opérations estivales à Biarritz avec des vols à partir du 14 mai au lieu du 26 juin.
Elle renforce Nice, avec 6 vols par semaine contre 4 l’an passé. Elle étudie aussi l’ouverture de lignes au départ de l’aéroport de Lyon et de Bilbao en Espagne.
De quoi progresser en France, après une année 2015 à l'étale.
Une expansion géographique moyen-courrier nécessaire pour trouver des relais de croissance dans un marché naturel limité. Rappelons que la Finlande ne compte que 5 millions d’habitants.
Sur 19 appareils commandés, trois ont déjà été livrés et 4 supplémentaires sont attendus cette année.
La cabine économique compte 208 sièges répartis en trois rangés de trois fauteuils. La classe confort compte 43 sièges et la classe affaires 46 places.
Le wifi est disponible à bord pour 15 euros en classe éco et gratuit en affaires.
Finnair devrait également intégrer des nouveaux Airbus A321 pour étoffer son réseau moyen-courrier.
Si elle ne compte pas augmenter ses 5 fréquences hebdomadaires entre Paris et Helsinki, elle va débuter plus tôt ses opérations estivales à Biarritz avec des vols à partir du 14 mai au lieu du 26 juin.
Elle renforce Nice, avec 6 vols par semaine contre 4 l’an passé. Elle étudie aussi l’ouverture de lignes au départ de l’aéroport de Lyon et de Bilbao en Espagne.
De quoi progresser en France, après une année 2015 à l'étale.
Une expansion géographique moyen-courrier nécessaire pour trouver des relais de croissance dans un marché naturel limité. Rappelons que la Finlande ne compte que 5 millions d’habitants.