Que disent ces « normes » ?
Définition du touriste (normes internationales)
Est considéré comme touriste toute personne en déplacement hors de son environnement habituel pour une durée d’au moins une nuitée et pour des motifs non liés à une activité rémunérée dans le lieu visité.
Sera comptée comme arrivée de touriste international dans un pays donné, toute visite d’une personne ne résidant pas dans ce pays et venant y passer au moins une nuitée. Par exemple, un touriste américain visitant l’Europe sera comptabilisé chaque fois qu’il entre dans un des états de l’Europe.
Un touriste français visitant New York, la Californie, et la Floride ne sera comptabilisé qu’une seule fois, à son entrée aux Etats-Unis.
(source site web du ministère du tourisme)
Ce qui revient, en pratique à dire que lorsqu’un Belge, un Luxembourgeois, un Allemand, un Scandinave, un hollandais, etc… se rendent en Espagne, en Italie, au Portugal, etc … et que si ces voyageurs s’arrêtent une nuit sur la route des vacances, ils sont comptés par les autorités françaises comme étant un touriste. Absurde, n’est-il pas?
Dans la majorité des autres pays, pour déterminer où vont les touristes, ce n'est pas le pays de transit qui est comptabilisé, mais bien le pays de destination. Ce qui est beaucoup plus logique, non ?
Prenons le cas des Belges
A lire les chiffres officiels fournis par le ministre Bertrand, 11,5% des arrivées de touristes en France seraient des Belges. En d’autres mots, sur les 75 millions de touristes étrangers, 8,625 millions seraient des habitants de ce pays…
Cela fait beaucoup pour un pays qui compte à peine un peu plus de 10 millions d’habitants. Même avec le renfort des Luxembourgeois, un enfant de 10 ans comprendrait qu’il y a un petit problème de vraisemblance.
A moins que la solution se trouve dans l’explosion de la destination France pour les Belges.
Explication, les derniers chiffres officiels de l’Institut National des Statistiques de Belgique donne comme chiffres pour 2003 978.000 voyageurs ayant séjourné en France entre 1 et 3 nuits et 1.965.713 plus de 4 nuits soit au total 2.944.033.
Pour être même plus précis, les chiffres belges les décomposent en 2.719.485 touriste de loisirs et 224.548 voyageurs pour des motifs professionnels. Comme on le constate on est loin du compte des données fournies par le ministère français et ce même si les données de l’institut belge n’analysent que l’année 2003. Mais il est vrai que pour les statisticiens belges, seules les destinations finales de séjour comptent.
Et pour être tout à fait logique…
Si le calcul des Belges est plus proche de la vérité, on peut déjà corriger les données et dire qu’il n’y a eu que maximum 69.319.033 touristes étrangers en France. Et pour être tout à fait correct, il faudrait également déduire les transiteurs hollandais, allemands, anglais, scandinaves…
Et pour être tout à fait de mauvaise foi, une simple règle de trois se basant sur les chiffres belges et appliquée sur le total des 75 millions, montre qu’il n’y aurait qu’entre 23 et 26 millions d’étrangers qui auraient choisis la France comme destination pour leurs vacances…
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@skynet.be
Définition du touriste (normes internationales)
Est considéré comme touriste toute personne en déplacement hors de son environnement habituel pour une durée d’au moins une nuitée et pour des motifs non liés à une activité rémunérée dans le lieu visité.
Sera comptée comme arrivée de touriste international dans un pays donné, toute visite d’une personne ne résidant pas dans ce pays et venant y passer au moins une nuitée. Par exemple, un touriste américain visitant l’Europe sera comptabilisé chaque fois qu’il entre dans un des états de l’Europe.
Un touriste français visitant New York, la Californie, et la Floride ne sera comptabilisé qu’une seule fois, à son entrée aux Etats-Unis.
(source site web du ministère du tourisme)
Ce qui revient, en pratique à dire que lorsqu’un Belge, un Luxembourgeois, un Allemand, un Scandinave, un hollandais, etc… se rendent en Espagne, en Italie, au Portugal, etc … et que si ces voyageurs s’arrêtent une nuit sur la route des vacances, ils sont comptés par les autorités françaises comme étant un touriste. Absurde, n’est-il pas?
Dans la majorité des autres pays, pour déterminer où vont les touristes, ce n'est pas le pays de transit qui est comptabilisé, mais bien le pays de destination. Ce qui est beaucoup plus logique, non ?
Prenons le cas des Belges
A lire les chiffres officiels fournis par le ministre Bertrand, 11,5% des arrivées de touristes en France seraient des Belges. En d’autres mots, sur les 75 millions de touristes étrangers, 8,625 millions seraient des habitants de ce pays…
Cela fait beaucoup pour un pays qui compte à peine un peu plus de 10 millions d’habitants. Même avec le renfort des Luxembourgeois, un enfant de 10 ans comprendrait qu’il y a un petit problème de vraisemblance.
A moins que la solution se trouve dans l’explosion de la destination France pour les Belges.
Explication, les derniers chiffres officiels de l’Institut National des Statistiques de Belgique donne comme chiffres pour 2003 978.000 voyageurs ayant séjourné en France entre 1 et 3 nuits et 1.965.713 plus de 4 nuits soit au total 2.944.033.
Pour être même plus précis, les chiffres belges les décomposent en 2.719.485 touriste de loisirs et 224.548 voyageurs pour des motifs professionnels. Comme on le constate on est loin du compte des données fournies par le ministère français et ce même si les données de l’institut belge n’analysent que l’année 2003. Mais il est vrai que pour les statisticiens belges, seules les destinations finales de séjour comptent.
Et pour être tout à fait logique…
Si le calcul des Belges est plus proche de la vérité, on peut déjà corriger les données et dire qu’il n’y a eu que maximum 69.319.033 touristes étrangers en France. Et pour être tout à fait correct, il faudrait également déduire les transiteurs hollandais, allemands, anglais, scandinaves…
Et pour être tout à fait de mauvaise foi, une simple règle de trois se basant sur les chiffres belges et appliquée sur le total des 75 millions, montre qu’il n’y aurait qu’entre 23 et 26 millions d’étrangers qui auraient choisis la France comme destination pour leurs vacances…
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@skynet.be