France : 77 TO sur 100 ne sont pas rentables !

22 sociétés travaillent à perte

On savait que le tour operating français n'allait pas fort. La dernière Analyse Plimsoll Top 100 - Tour opérateurs, nous le confirme. Seulement 23 sociétés parmi la centaine passée au peigne fin et qui représente 96% du marché français, "fournissent un rendement adéquat sur les investissements. "

Rédigé par La Rédaction - redaction@tourmag.com le Lundi 5 Avril 2004

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Les perspectives ne sont pas réjouissantes pour les actionnaires des Top 100 sociétés de l'industrie française des tour opérateurs. Seulement 23 d'entre elles fournissent un rendement adéquat sur les investissements.

C'est une des conclusions de la dernière Analyse Plimsoll Top 100 - Tour opérateurs (*). Ces Top 100 sociétés, qui constituent 96% du marché, ont vu leur croissance moyenne atteindre un plateau.

Par conséquent elles cherchent vraisemblablement à viser les parts de marché de leurs pairs. Ce qui génère des pressions considérables parmi ces grosses sociétés, illustrées par ces statistiques alarmantes :

- 77 sociétés font des contre performances, avec des rendements sur les investissements en dessous du seuil de 5%.
- Le rendement moyen sur les investissements pour ces 77 sociétés est à 2,12 euros sur 100 euros investis.
- 22 de ces sociétés travaillent à perte, dont 12 pour la deuxième année consécutive.

"Nombre d'entre elles n'atteignent pas le seuil acceptable de 5%"

D'après Jean Baxe, de l'équipe d'analystes chez Plimsoll Publishing Ltd, "les actionnaires sont les victimes malheureuses des conditions défavorables pour les plus grosses sociétés du marché.

Je suis surpris de constater que nombre d'entre elles n'atteignent pas le seuil généralement considéré comme acceptable de 5% de rendement. Les directeurs de ces sociétés seraient bien avisés de se rappeler leur responsabilité et engagement vis à vis des actionnaires."

Baxe soutient que "le succès est possible. La preuve, parmi ces top 100 sociétés il y en a 23 qui produisant un rendement de 14,7% sur les investissements."

Plus d'infos sur cette étude : Jean BAXE - Plimsoll Publishing Limited Tel. 0044 16 42 62 64 16. E-mail : plimsollfr@dial.pipex.com

(*) La nouvelle Analyse Plimsoll Top 100 - Tour opérateurs examine la performance et la santé financière de chaque société. Cette étude de 300 pages répond aux besoins des actionnaires tout autant que ceux des décideurs.

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Commentaires

1.Posté par yves-tai-yang@wanadoo.fr le 06/04/2004 09:03 | Alerter

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Ayant fait partie des TO Moyens courriers et d'une PME DE 25 PERSONNES, il est clair que la baisse des prix et donc des marges ne profite qu'à ceux qui ont du volume et une organisation hors pair.
Dans le tourisme on vend du temps de travail et donc si avec le même personnel ( 50% des charges ) on réalise plus de volume ( meilleure technologie ) on a l'espoir d'être rentable.

Pour les petis et moyens , quand la profession se mettra t elle enfin a se spécialiser ? car vouloir tout faire est impossible.
Ensuite la profession est à comparer aussi à un essaim d'abeilles aujourd'hui la Croatie , le Nord et l est de l europe pour les Moyens courriers , l'amériques du sud pour les longs courriers et bien sur les caraibes en séjours balnéraires en particulier St Domingue .
Forcément la concurrence fait rage.
la spécialisation a également son revers , les évènements extérieurs géo politique et depuis peu sanitaires.Alors je pense que personne n'a la science infuse , prudence et adaptation sont les nerfs de la guerre.
Merci de votre lecture
Yves BERGAUZY
TAI YANG
Réceptif Chine Birmanie
TEL 00 33 (0)4 42 82 41 50
FAX 00 33 ( 0) 4 4282 41 51
email:yves-tai-yang@wanadoo.fr

2.Posté par alexis selinger le 20/12/2004 00:52 | Alerter

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Joost Bourlon de Plein Vent a parfaitement résumé le prétendu manque de rentabilité d'un certain nombre de TO : la fraude fiscale.

Il est significatif de constater en se loguant sur infogreffe qu'un certain nombre de TO ometttent de fournir, comme le législateur les oblige, leurs bilans, et lorsqu'ils figurent les bénéfices dégagés ne correspondent pas au ratio de la profession.

La profession reste à moraliser tant pour l'intérêt des professionnels, des consommateurs et des contribuables, qui eux s'acquittent de leurs obligations fiscales.

Mais elle est aussi à moraliser au niveau des offres où subsistent des ambiguités qui pénalisent les consommateurs.

C'est d'autant plus flagrant en ce qui concerne les vendeurs en ligne qui sous prétexte de promotions, de dégriffés ou d'offres de dernière minute, commercialisent sans pudeur des entrées de gamme composées d'hôtels fatigués, en rénovation ou complétement excentrés qui donnent aux séjours proposés des allures de colonies de vacances telles que le décrit dans sa chanson Pierre Perret.

A force de vouloir casser du prix, un certain nombre de TO cassent les destinations au mieux et au pire prennent le risque de graves dysfonctionnements tant en matière de séjour que de transport.

Heureusement il existe aussi des TO qui réinventent au quotidien leur métier, ne se focalise pas sur de l'entrée de gamme balnéaire, savent faire des offres thématiques intelligentes et vendeuses et génèrent du profit comme c'est le rôle de toute entreprise.

alexis sélinger

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