240 millions d’euros pour le Marriott des Champs Elysées, soit 1,3 million par chambre. En ces temps de crise, les prix d’acquisitions de certains hôtels donnent le vertige./photo dr
En ces temps de crise, les prix d’acquisitions de certains hôtels donnent le vertige.
240 millions d’euros pour le Marriott des Champs Elysées, soit 1,3 million par chambre. 65 millions pour le Coste K, soit 800 000 euros la chambre.
Ces sommes exorbitantes témoignent du dynamisme du secteur. D’après Christie+co, société spécialisée dans la cession et l’achat d’hôtels, les prévisions de volume de ventes sont estimées à 2 milliards d’euros fin 2011. Son chiffre d’affaires a d’ailleurs doublé l’an passé.
Les actifs français attirent les investisseurs institutionnels et les fonds étrangers. Les acheteurs se sont concentrés sur les propriétés de plus de 40 chambres situées dans les villes attractives.
Les établissements plus petits et loin des zones d’attraction, qui représentent tout de même 54% du parc national, sont négligés car soumis à une demande trop saisonnière.
240 millions d’euros pour le Marriott des Champs Elysées, soit 1,3 million par chambre. 65 millions pour le Coste K, soit 800 000 euros la chambre.
Ces sommes exorbitantes témoignent du dynamisme du secteur. D’après Christie+co, société spécialisée dans la cession et l’achat d’hôtels, les prévisions de volume de ventes sont estimées à 2 milliards d’euros fin 2011. Son chiffre d’affaires a d’ailleurs doublé l’an passé.
Les actifs français attirent les investisseurs institutionnels et les fonds étrangers. Les acheteurs se sont concentrés sur les propriétés de plus de 40 chambres situées dans les villes attractives.
Les établissements plus petits et loin des zones d’attraction, qui représentent tout de même 54% du parc national, sont négligés car soumis à une demande trop saisonnière.
La capitale attire toujours autant
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Autre signe de bonne santé du marché, les taux d’occupation moyens toutes catégories pour les six premiers mois 2011, établis à 66,4% en hausse de 3,6 points.
Les hôtels quatre étoiles ont largement profité de cette reprise, avec un taux d’occupation de 73,4% en hausse de 4,3 points.
Paris reste la ville la plus demandée par les investisseurs. «Le taux d’occupation intra-muros est garanti entre 75 et 95% » assure Stéphane Boukhetaia, le responsable du bureau parisien.
Les coefficients sont également importants, entre 3,6 et 5 fois le chiffre d’affaires et 9 à 13 fois l’excédent brut d’exploitation (EBE) pour un fond de commerce.
Même si les prix sont élevés, ces établissements restent une valeur sûre. En effet, la ville accueille une clientèle affaires et loisirs quasiment toute l’année.
Les principales attractions comme la Tour Eiffel ou Notre Dame ne risquent pas d’être délocalisées. Enfin les pays émergeants comme les BRIC n’ont pas encore révélé tout leur potentiel.
Les hôtels quatre étoiles ont largement profité de cette reprise, avec un taux d’occupation de 73,4% en hausse de 4,3 points.
Paris reste la ville la plus demandée par les investisseurs. «Le taux d’occupation intra-muros est garanti entre 75 et 95% » assure Stéphane Boukhetaia, le responsable du bureau parisien.
Les coefficients sont également importants, entre 3,6 et 5 fois le chiffre d’affaires et 9 à 13 fois l’excédent brut d’exploitation (EBE) pour un fond de commerce.
Même si les prix sont élevés, ces établissements restent une valeur sûre. En effet, la ville accueille une clientèle affaires et loisirs quasiment toute l’année.
Les principales attractions comme la Tour Eiffel ou Notre Dame ne risquent pas d’être délocalisées. Enfin les pays émergeants comme les BRIC n’ont pas encore révélé tout leur potentiel.
Une situation constatée en province
En province, seule la Côte d’Azur, avec l’Intercontinental de Cannes cédé pour 200 millions d’euros, rivalise avec les sommets parisiens.
Dans le grand ouest, les prix restent élevés car l’offre est peu importante et les micros-marchés très nombreux. Par exemple, un hôtel d’une vingtaine de chambres à Lau Baule se vendra 100 000 euros la chambre.
Pour la région sud-ouest, Bordeaux et Biarritz sont très demandées. Le marché toulousain souffre en revanche un peu plus, à l’exception de l’hyper centre ville. L’aéroport de Blagnac a notamment pâtit d’une offre trop importante.
En PACA, certaines villes autrefois peu convoitées retrouvent les faveurs des investisseurs grâce à leur dynamisme économique, comme Manosque ou Bézier.
Dans le centre, la Bourgogne est la région la plus attractive, avec les villes de Dijon, Beaune et Macon.
A Lyon, les opportunités restent peu nombreuses, même si près de 600 chambres ont été livrées l’an passé. Dans le nord, Lille concentre près de 40% de l’offre, le marché est peu fluide et le nombre d’acteurs restreint.
Au final, le marché français a prouvé sa capacité à résister à la crise et au contexte anxiogène. Les investissements vont se poursuivre en 2012.
Dans le grand ouest, les prix restent élevés car l’offre est peu importante et les micros-marchés très nombreux. Par exemple, un hôtel d’une vingtaine de chambres à Lau Baule se vendra 100 000 euros la chambre.
Pour la région sud-ouest, Bordeaux et Biarritz sont très demandées. Le marché toulousain souffre en revanche un peu plus, à l’exception de l’hyper centre ville. L’aéroport de Blagnac a notamment pâtit d’une offre trop importante.
En PACA, certaines villes autrefois peu convoitées retrouvent les faveurs des investisseurs grâce à leur dynamisme économique, comme Manosque ou Bézier.
Dans le centre, la Bourgogne est la région la plus attractive, avec les villes de Dijon, Beaune et Macon.
A Lyon, les opportunités restent peu nombreuses, même si près de 600 chambres ont été livrées l’an passé. Dans le nord, Lille concentre près de 40% de l’offre, le marché est peu fluide et le nombre d’acteurs restreint.
Au final, le marché français a prouvé sa capacité à résister à la crise et au contexte anxiogène. Les investissements vont se poursuivre en 2012.