François Hollande, candidat à l'élection présidentielle 2012, livre ses propositions pour le Tourisme en France - Photo Parti Socialiste
"Je veux que les Etats-Unis soient la première destination touristique au monde."
C’est ainsi que Barack Obama a fait entrer le tourisme dans la campagne présidentielle américaine comme vecteur de création d’emplois et de croissance. Le défi lancé à notre pays est clair.
En effet, avec 78,6 millions de visiteurs la France occupe la première place mondiale des destinations touristiques.
Ce secteur d’activité représente deux millions d’emplois directs et indirects, 235 000 entreprises, 6,2% du PIB et un solde positif de la balance des paiements de 7,8 milliards d’euros.
Pour autant, l’industrie touristique connaît une forte concurrence internationale et voit son leadership clairement contesté. La part relative de notre pays dans le total mondial des arrivées de touristes internationaux est passée de 9,5% en 2005 à 8,4% en 2009.
Parallèlement, nous ne sommes plus qu’en troisième position en termes de recettes tirées du tourisme international, derrière les États-Unis et l’Espagne.
Alors que l’Organisation Mondiale du Tourisme prévoit une croissance du nombre de touristes de 4% en moyenne sur les dix prochaines années, notre pays doit donc y prendre toute sa part.
Sans élaboration d’une grande politique touristique nationale nous serons relégués à la 6e place dans les dix prochaines années
C’est ainsi que Barack Obama a fait entrer le tourisme dans la campagne présidentielle américaine comme vecteur de création d’emplois et de croissance. Le défi lancé à notre pays est clair.
En effet, avec 78,6 millions de visiteurs la France occupe la première place mondiale des destinations touristiques.
Ce secteur d’activité représente deux millions d’emplois directs et indirects, 235 000 entreprises, 6,2% du PIB et un solde positif de la balance des paiements de 7,8 milliards d’euros.
Pour autant, l’industrie touristique connaît une forte concurrence internationale et voit son leadership clairement contesté. La part relative de notre pays dans le total mondial des arrivées de touristes internationaux est passée de 9,5% en 2005 à 8,4% en 2009.
Parallèlement, nous ne sommes plus qu’en troisième position en termes de recettes tirées du tourisme international, derrière les États-Unis et l’Espagne.
Alors que l’Organisation Mondiale du Tourisme prévoit une croissance du nombre de touristes de 4% en moyenne sur les dix prochaines années, notre pays doit donc y prendre toute sa part.
Sans élaboration d’une grande politique touristique nationale nous serons relégués à la 6e place dans les dix prochaines années
Création d’une filière « industrie touristique »
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I. Tunisie : une destination en panne sur le marché français
Face à cette situation, le gouvernement a paradoxalement choisi de démembrer et réduire très sensiblement ses capacités et moyens d’actions dans ce domaine.
L’enjeu du prochain quinquennat est que la France demeure leader mondial dans le secteur du tourisme. Il faut pour cela donner une nouvelle impulsion à l’intervention publique, en coordination avec tous les opérateurs touristiques.
Le tourisme sera un moteur de la croissance et de la création d’emplois pour notre pays.
Cette ambition s’inscrira dans une démarche de création d’une filière « industrie touristique » regroupant l’ensemble des acteurs (privé/public, tourisme de loisirs et d’affaires).
En unissant les différentes branches existantes il sera possible de mener une politique touristique cohérente, dynamique et ambitieuse pour la destination, les opérateurs et les salariés de la filière.
La première est de rendre effectif le droit aux vacances pour tous par des actions prioritairement tournées vers les 46% des Français qui ne partent pas en vacances et les équipements par des dispositifs de réhabilitation de l’hébergement touristique. L’ANCV sera confortée dans ses missions ainsi que ses capacités d’intervention.
La seconde est de renforcer l’attractivité de la destination, de ses services et produits en direction des touristes internationaux et Français. L’innovation dans le domaine de l’offre, portée par les acteurs de la filière, devra renforcer l’exception touristique française.
L’enjeu du prochain quinquennat est que la France demeure leader mondial dans le secteur du tourisme. Il faut pour cela donner une nouvelle impulsion à l’intervention publique, en coordination avec tous les opérateurs touristiques.
Le tourisme sera un moteur de la croissance et de la création d’emplois pour notre pays.
Cette ambition s’inscrira dans une démarche de création d’une filière « industrie touristique » regroupant l’ensemble des acteurs (privé/public, tourisme de loisirs et d’affaires).
En unissant les différentes branches existantes il sera possible de mener une politique touristique cohérente, dynamique et ambitieuse pour la destination, les opérateurs et les salariés de la filière.
La première est de rendre effectif le droit aux vacances pour tous par des actions prioritairement tournées vers les 46% des Français qui ne partent pas en vacances et les équipements par des dispositifs de réhabilitation de l’hébergement touristique. L’ANCV sera confortée dans ses missions ainsi que ses capacités d’intervention.
La seconde est de renforcer l’attractivité de la destination, de ses services et produits en direction des touristes internationaux et Français. L’innovation dans le domaine de l’offre, portée par les acteurs de la filière, devra renforcer l’exception touristique française.
« L’intérêt général des vacances et des loisirs »
La troisième est de mener des actions dans les secteurs de la formation (initiale et continue), des parcours professionnels, de l’observation et des études ainsi que de la recherche-développement pour parvenir à unhaut niveau d’excellence de la filière sur les questions de la qualité et de la durabilité.
L’Union Européenne peut représenter un relais de croissance pour l’industrie touristique Française. Mais c’est par la reconnaissance de « l’intérêt général des vacances et des loisirs » que la puissance publique pourra amplifier son action, en partenariat avec les opérateurs.
Comme pour toutes nos industries, la construction d’un espace commun (social, fiscal, responsabilité des opérateurs) est une priorité.
Dans le cadre du nouvel acte de la décentralisation, l’Etat-stratège, par son incarnation politique, impulsera cette politique nationale du tourisme, dans un partenariat renouvelé avec tous les territoires de métropole et d’Outre-mer.
Il s’inscrira dans le cadre d’une nouvelle politique contractuelle. L’échelon régional en assurera le pilotage opérationnel et coordonnera les destinations touristiques locales.
Au-delà de la nécessité de soutenir et structurer un secteur économique, une politique active en faveur du tourisme sert un enjeu plus global qui est celui du rayonnement de la France dans le monde.
L’activité touristique apporte un débouché à notre langue, à notre culture, mais aussi à nos techniques et à nos produits tant en accueillant des touristes qu’en invitant les Français à voyager.
Avec François Hollande, le changement c’est aussi une nouvelle ambition pour le tourisme.
(*) Alain Rousset (Député et Président du Conseil régional d’Aquitaine) en charge du « Pacte productif »,
Rachid Temal, Pascal Terrasse (Député et Président du Conseil général de l’Ardèche), et André Viola (Président du Conseil général de l’Aude) responsables du volet Tourisme dans l’équipe de campagne de François Hollande.
L’Union Européenne peut représenter un relais de croissance pour l’industrie touristique Française. Mais c’est par la reconnaissance de « l’intérêt général des vacances et des loisirs » que la puissance publique pourra amplifier son action, en partenariat avec les opérateurs.
Comme pour toutes nos industries, la construction d’un espace commun (social, fiscal, responsabilité des opérateurs) est une priorité.
Dans le cadre du nouvel acte de la décentralisation, l’Etat-stratège, par son incarnation politique, impulsera cette politique nationale du tourisme, dans un partenariat renouvelé avec tous les territoires de métropole et d’Outre-mer.
Il s’inscrira dans le cadre d’une nouvelle politique contractuelle. L’échelon régional en assurera le pilotage opérationnel et coordonnera les destinations touristiques locales.
Au-delà de la nécessité de soutenir et structurer un secteur économique, une politique active en faveur du tourisme sert un enjeu plus global qui est celui du rayonnement de la France dans le monde.
L’activité touristique apporte un débouché à notre langue, à notre culture, mais aussi à nos techniques et à nos produits tant en accueillant des touristes qu’en invitant les Français à voyager.
Avec François Hollande, le changement c’est aussi une nouvelle ambition pour le tourisme.
(*) Alain Rousset (Député et Président du Conseil régional d’Aquitaine) en charge du « Pacte productif »,
Rachid Temal, Pascal Terrasse (Député et Président du Conseil général de l’Ardèche), et André Viola (Président du Conseil général de l’Aude) responsables du volet Tourisme dans l’équipe de campagne de François Hollande.