16. Les technophobes : leur stress, leurs névroses
Un monde qui ne tourne pas rond… voilà ce que la technologie semble avoir installé dans l’esprit de nombreux voyageurs qui, avant le voyage, souffrent le martyre à l’idée d’être recalés pour le simple achat d’un billet de train ou d’avion - Depositphotos.com Auteur Feodora52
La prolifération technologique a, on le sait, créé toutes sortes de névroses, notamment parmi les publics les plus éloignés du développement numérique : les seniors, les personnes économiquement fragiles ou tout simplement les maladroits.
Malheureusement, quand il s’agit de partir en vacances, l’usage de la technologie est devenu indispensable et le sera vraisemblablement de plus en plus.
A tel point que, si une catégorie de voyageurs s’en satisfait et optimise son utilisation, d’autres sont en train de devenir totalement allergiques aux écrans et aux déferlements d’ordres et contrordres qu’ils déversent dans les neurones des internautes, perdus, accablés, déroutés par des mécaniques destinées à leur apporter la fonctionnalité, la rapidité, l’exhaustivité et qui, au contraire leur apportent stress, nervosité, angoisses, sentiment d’impuissance, perte de confiance dans le progrès en général et dans l’avenir en particulier.
Un monde qui ne tourne pas rond… voilà ce que la technologie semble avoir installé dans l’esprit de nombreux voyageurs qui, avant le voyage, souffrent le martyre à l’idée d’être recalés pour le simple achat d’un billet de train ou d’avion et qui, une fois les billets achetés, tremblent à l’idée de devoir réserver un hôtel et d’être débités indûment ou exagérément !
Mais, le parcours du combattant étant loin d’être achevé et facilité par les nombreux « parcours clients » que les acteurs du tourisme mettent en place, voilà que les candidats au voyage voient parfois leurs vols et séjours s’annuler et se trouvent dans l’obligation d’affronter d’autres travaux herculéens dont ils ne sortent pas souvent indemnes : se faire rembourser !
Et là, nouvelles crises d’angoisses car des robots sont aux commandes de l’autre côté de l’écran et n’en font qu’à leur tête. Une tête bourrée d’intelligence, soit, mais d’intelligence artificielle. Ce qui n’a pas grand-chose à voir avec celle d’un touriste aussi branché soit-il qui veut juste s’offrir une évasion joyeuse et détendue, parfois la seule de l’année ! A bon entendeur…
Malheureusement, quand il s’agit de partir en vacances, l’usage de la technologie est devenu indispensable et le sera vraisemblablement de plus en plus.
A tel point que, si une catégorie de voyageurs s’en satisfait et optimise son utilisation, d’autres sont en train de devenir totalement allergiques aux écrans et aux déferlements d’ordres et contrordres qu’ils déversent dans les neurones des internautes, perdus, accablés, déroutés par des mécaniques destinées à leur apporter la fonctionnalité, la rapidité, l’exhaustivité et qui, au contraire leur apportent stress, nervosité, angoisses, sentiment d’impuissance, perte de confiance dans le progrès en général et dans l’avenir en particulier.
Un monde qui ne tourne pas rond… voilà ce que la technologie semble avoir installé dans l’esprit de nombreux voyageurs qui, avant le voyage, souffrent le martyre à l’idée d’être recalés pour le simple achat d’un billet de train ou d’avion et qui, une fois les billets achetés, tremblent à l’idée de devoir réserver un hôtel et d’être débités indûment ou exagérément !
Mais, le parcours du combattant étant loin d’être achevé et facilité par les nombreux « parcours clients » que les acteurs du tourisme mettent en place, voilà que les candidats au voyage voient parfois leurs vols et séjours s’annuler et se trouvent dans l’obligation d’affronter d’autres travaux herculéens dont ils ne sortent pas souvent indemnes : se faire rembourser !
Et là, nouvelles crises d’angoisses car des robots sont aux commandes de l’autre côté de l’écran et n’en font qu’à leur tête. Une tête bourrée d’intelligence, soit, mais d’intelligence artificielle. Ce qui n’a pas grand-chose à voir avec celle d’un touriste aussi branché soit-il qui veut juste s’offrir une évasion joyeuse et détendue, parfois la seule de l’année ! A bon entendeur…
17. Les écolos maladifs
Répétée à l’envi, la progression de la sensibilité environnementale ne fait aucun doute. Et bien que le chemin à parcourir pour atteindre des objectifs de décarbonation, dépollution, régénérescence de la biodiversité soit long, les populations concernées par les questions environnementales sont de plus en plus nombreuses.
Et sans doute, plus visibles sur des territoires touristiques qu’ailleurs. Mais, quand la préoccupation écologique tourne à l’obsession, elle n’est pas forcément bénéfique au voyageur qui en est victime. Lequel voit sa passion pour la nature se transformer en une pathologie particulièrement gênante.
L’écolo acharné souffre en effet non seulement du spectacle malheureusement endommagé d’une nature privée d’eau, désertée par sa faune, déforestée, incendiée, bétonnée ou au contraire submergée par les flots. Pire !
Il souffre à la pensée des dégâts à venir sous l’effet d’un changement climatique désormais bien présent. Et surtout, il souffre d’être engagé dans un combat de Titan contre les pollueurs professionnels ( aérien agriculture, automobile…) et aussi touristes comme lui qui font la sourde oreille aux alertes et continuent à vivre et voyager comme avant !
Anxieux certes, mais pas que, le touriste écolo voit son angoisse virer à la dépression. De quoi le faire succomber à la tentation de l’enfermement.
Et sans doute, plus visibles sur des territoires touristiques qu’ailleurs. Mais, quand la préoccupation écologique tourne à l’obsession, elle n’est pas forcément bénéfique au voyageur qui en est victime. Lequel voit sa passion pour la nature se transformer en une pathologie particulièrement gênante.
L’écolo acharné souffre en effet non seulement du spectacle malheureusement endommagé d’une nature privée d’eau, désertée par sa faune, déforestée, incendiée, bétonnée ou au contraire submergée par les flots. Pire !
Il souffre à la pensée des dégâts à venir sous l’effet d’un changement climatique désormais bien présent. Et surtout, il souffre d’être engagé dans un combat de Titan contre les pollueurs professionnels ( aérien agriculture, automobile…) et aussi touristes comme lui qui font la sourde oreille aux alertes et continuent à vivre et voyager comme avant !
Anxieux certes, mais pas que, le touriste écolo voit son angoisse virer à la dépression. De quoi le faire succomber à la tentation de l’enfermement.
18. Les idéalistes ou la grande déception
Autre profil inattendu et en pleine évolution : Les années Covid auront eu un mérite, celui de donner l’illusion à beaucoup d’entre nous, de pouvoir rompre avec nos vies habituelles en s’installant dans un nouveau cadre où exercer un nouveau métier.
On a parlé de « grande démission ». A juste titre. Et l’on a perçu parallèlement une explosion du nombre de télétravailleurs capables de mener de front leurs activités professionnelles et des activités de loisirs, dans un cadre alternatif.
Cette sensation de liberté, grisante pour certains, a cependant aussi généré un comportement névrotique parmi des individus impatients de vivre dans un monde idéalisé. On a donc assisté, et ce mouvement se poursuivra, à une explosion de séjours touristiques ayant pour but de repérer un pays, un site, un logement dans lesquels établir ses pénates.
Mais, ce tourisme de repérage a un revers : le repérage se révèle souvent infructueux et oblige le candidat à une vie nouvelle à boucler ses valises et à repartir dans l’autre sens ou à continuer d’errer vers d’autres destinations. Porteur d’échec, le tourisme de repérage est bel et bien aussi porteur de stress et de dépression…
On a parlé de « grande démission ». A juste titre. Et l’on a perçu parallèlement une explosion du nombre de télétravailleurs capables de mener de front leurs activités professionnelles et des activités de loisirs, dans un cadre alternatif.
Cette sensation de liberté, grisante pour certains, a cependant aussi généré un comportement névrotique parmi des individus impatients de vivre dans un monde idéalisé. On a donc assisté, et ce mouvement se poursuivra, à une explosion de séjours touristiques ayant pour but de repérer un pays, un site, un logement dans lesquels établir ses pénates.
Mais, ce tourisme de repérage a un revers : le repérage se révèle souvent infructueux et oblige le candidat à une vie nouvelle à boucler ses valises et à repartir dans l’autre sens ou à continuer d’errer vers d’autres destinations. Porteur d’échec, le tourisme de repérage est bel et bien aussi porteur de stress et de dépression…
Retrouvez tous les articles de la série Futuroscopie "Qui sont vos clients ?"
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Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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