Grève Air France, la direction a proposé une hausse des salaires de 12,5% - Crédit photo : Air France
Hier soir les syndicats ont annoncé l'échec des négociations, et argué que "la direction n'est pas venue négocier, mais imposer un accord."
La direction s'est fendue d'un communiqué afin d'expliquer la nature de cet accord. Alors que d'un côté les salariés réclament une hausse de 7% des salaires, les responsables de la compagnie ont proposé une augmentation allant jusqu'à 12,5%, sur la période (comprenant une augmentation générale de 7 % pour toutes les catégories de personnel et les augmentations individuelles/GVT).
En effet, le plan pluriannuel prévoit en 2018 une hausse de l'ensemble des salaires de 2% à compter du 1er avril 2018, et une augmentation de 5% étalée de 2019 à 2021. L'offre propose une hausse des salaires de 1,65% chaque année sur les 3 prochains exercices avec un seuil minimum de 40 euros par mois.
Ce "pacte de croissance", refusé par l'intersyndicale lundi 16 avril 2018, anticipe un accroissement salarial plus faible si le résultat d'exploitation de la compagnie est inférieur à 200 millions d'euros.
La direction de rappeler le coût économique des grèves atteignant 220 millions d'euros. Le communiqué de la direction de conclure "refuser cette proposition, serait prendre une lourde responsabilité vis-à-vis de toute l'entreprise et de ses clients."
La proposition d'augmentation pluriannuelle est maintenue jusqu'au vendredi 20 avril 2018, à 12h00.
La direction s'est fendue d'un communiqué afin d'expliquer la nature de cet accord. Alors que d'un côté les salariés réclament une hausse de 7% des salaires, les responsables de la compagnie ont proposé une augmentation allant jusqu'à 12,5%, sur la période (comprenant une augmentation générale de 7 % pour toutes les catégories de personnel et les augmentations individuelles/GVT).
En effet, le plan pluriannuel prévoit en 2018 une hausse de l'ensemble des salaires de 2% à compter du 1er avril 2018, et une augmentation de 5% étalée de 2019 à 2021. L'offre propose une hausse des salaires de 1,65% chaque année sur les 3 prochains exercices avec un seuil minimum de 40 euros par mois.
Ce "pacte de croissance", refusé par l'intersyndicale lundi 16 avril 2018, anticipe un accroissement salarial plus faible si le résultat d'exploitation de la compagnie est inférieur à 200 millions d'euros.
La direction de rappeler le coût économique des grèves atteignant 220 millions d'euros. Le communiqué de la direction de conclure "refuser cette proposition, serait prendre une lourde responsabilité vis-à-vis de toute l'entreprise et de ses clients."
La proposition d'augmentation pluriannuelle est maintenue jusqu'au vendredi 20 avril 2018, à 12h00.
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