Oui, pour la première fois de sa jeune histoire, la low cost fait faux bond à ses passagers avec une grève historique qui va certainement changer la donne.
En effet,ce vendredi 10 août 2018, la compagnie irlandaise a dû laisser sur le tarmac environ 400 appareils et y planter 55.000 passagers.
Je vous laisse réfléchir aux conséquences pour les passagers, la saison battant son plein...
Mais Micky qui n’invoque les règlements et les lois européennes que quand ça l’arrange, s’est empressé de faire savoir qu’il se contenterait du “service minimum” et qu’au delà du remboursement des titres de transport, les passagers pouvaient toujours repasser (mais pas à la caisse...)
Bref, Ryanair veut purement et simplement s’affranchir des obligations d’indemnisation des passagers invoquant des «circonstances exceptionnelles» qui lui permettraient de se porter pâle…
Manque de pot, cette indemnisation, dont le montant oscille entre 250 euros et 600 euros selon la distance du vol, est bel et bien prévue dans l’article 12 du règlement européen no 261/2004, qui régit les droits des passagers aériens.
En effet,ce vendredi 10 août 2018, la compagnie irlandaise a dû laisser sur le tarmac environ 400 appareils et y planter 55.000 passagers.
Je vous laisse réfléchir aux conséquences pour les passagers, la saison battant son plein...
Mais Micky qui n’invoque les règlements et les lois européennes que quand ça l’arrange, s’est empressé de faire savoir qu’il se contenterait du “service minimum” et qu’au delà du remboursement des titres de transport, les passagers pouvaient toujours repasser (mais pas à la caisse...)
Bref, Ryanair veut purement et simplement s’affranchir des obligations d’indemnisation des passagers invoquant des «circonstances exceptionnelles» qui lui permettraient de se porter pâle…
Manque de pot, cette indemnisation, dont le montant oscille entre 250 euros et 600 euros selon la distance du vol, est bel et bien prévue dans l’article 12 du règlement européen no 261/2004, qui régit les droits des passagers aériens.
La seule façon d’y échapper c’est d’évoquer « des circonstances extraordinaires qui n’auraient pas pu être évitées même si toutes les mesures raisonnables avaient été prises »…
Un raisonnement que le PDG de Ryanair a immédiatement mis en avant en vilipendant les syndicats agissant “(...) de manière déraisonnable et totalement hors du contrôle de la compagnie aérienne (...) plaide-t-il. Les méchants !
Bien entendu, Mickael O’Leary même s’il fait l’idiot ne peut ignorer que depuis le 18 avril 2018 ce type d’argument (Lire l’article de Me David Sprecher) ne tient plus la route (même aérienne).
Et dans le cas des relations sociales au sein de Ryanair c’est tout sauf une surprise, compte tenu des tensions qui règnent depuis des années entre Direction et Syndicats, tout fraîchement reconnus.
Sacré Micky... on nous le changera pas !
Un raisonnement que le PDG de Ryanair a immédiatement mis en avant en vilipendant les syndicats agissant “(...) de manière déraisonnable et totalement hors du contrôle de la compagnie aérienne (...) plaide-t-il. Les méchants !
Bien entendu, Mickael O’Leary même s’il fait l’idiot ne peut ignorer que depuis le 18 avril 2018 ce type d’argument (Lire l’article de Me David Sprecher) ne tient plus la route (même aérienne).
Et dans le cas des relations sociales au sein de Ryanair c’est tout sauf une surprise, compte tenu des tensions qui règnent depuis des années entre Direction et Syndicats, tout fraîchement reconnus.
Sacré Micky... on nous le changera pas !
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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