Grève aérien : vers un nouveau week-end chaotique ?

Le week-end dernier, les voyageurs se sont retrouvés avec... des vols annulés.

Pas tous bien évidemment, mais ceux qui partaient de l'Aéroport de Paris-Orly ont eu la fâcheuse surprise de voir un grand nombre de vols annulés au tableau d'affichage.

Nos confrères du Figaro faisaient état de 70% des lignes supprimées samedi et dimanche en raison d'une grève des contrôleurs aériens de l'USACcgt.

Et malgré l'appel d'un syndicat minoritaire, les conséquences ont été très importantes, notamment pour les agents de voyages qui ont dû reprotéger les passagers concernés par les annulations.

"Ce sont les bons côtés de notre métier.... ceux qui bossent paient pour ceux qui font grève. On vit une époque formidable," soufflait Pierre Thomazo, le gérant de l'agence Béarn Tourisme dans le Helpdesk Officiel des Pros du Tourisme

Et malheureusement pour les professionnels de la distribution, un nouveau préavis de profile. Après celui du 31 au 7 juin, l'USAC CGT a déposé un autre préavis du 8 au 15 juin 2024.

Pour autant, la DGAC n'a pas prévu pas d’aménagement des programmes de vols pour la journée jusqu'au 7 juin. Le trafic est donc maintenu pour l'instant.

En effet l'USACcgt a décidé de renouveler son préavis de grève, du 31 mai au 7 juin 2024 et du 8 au 15 juin 2024.

Nous parlons là des salariés du Centre en route de la navigation aérienne (CRNA) Nord, comprenant les lignes au départ et à l'arrivée des aéroports de Paris-CDG, Paris-Orly et Beauvais.

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Et pour ceux qui travaillent en horaires décalés, les nuitées en aval sont concernées par le mouvement.

Le syndicat minoritaire fustige la position de la DGAC dans le cadre des négociations pour parvenir à un nouvel accord pluriannuel.

"Il y a un mépris total envers nos positions", s'insurge Léo Juille, le secrétaire local de l'USACcgt au micro de France Info.

Un élu qui proteste contre la décision de vouloir réduire les effectifs dans les tours de controle qui subissent depuis 20 ans une décrue continue.

Dans son préavis adressé en début de semaine à la DGAC, les représentants des contrôleurs continuent de dénoncer "le caractère inacceptable de certaines propositions" du texte.

Le syndicat estime que des directeurs de la direction ont continué de charger la barque, malgré les alertes rouges brandis par les représentants du personnel.

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Pour ce dernier, "la colère est vive pour de nombreux agents," qui craignent que la casse du service public entraine une agitation sociale forte dans les prochains mois.

La réforme annoncée de l'assurance chômage ne devrait pas arranger les choses.

Pour conclure, la missive de l'USACcgt rappelle que la grève et les conséquences qui en découlent ne sont pas inéluctables, les élus se tiennent à disposition de la DGAC pour une éventuelle réunion de conciliation.