Grève contrôleurs, SETO, EDV et FNAM expriment leur profonde indignation -Depositphotos.com Auteur romrodinka
Le SETO (Syndicat des Entreprises du Tour Operating), les Entreprises du Voyage et la FNAM (Fédération Nationale de l'Aviation et de ses Métiers) et tous leurs adhérents tiennent à exprimer dans une lettre ouverte, "leur profonde indignation face aux grèves à répétition de certaines organisations syndicales de contrôleurs aériens, qui causent des dommages considérables à l'industrie du tourisme et à l'économie française dans son ensemble."
Ces grèves intempestives entraînent des annulations et des retards de vols massifs, engendrant des coûts démesurés pour le secteur du transport aérien, des agences de voyage et des tour-opérateurs et un surcroît de travail considérable pour gérer les perturbations et reprogrammer les voyages de nos clients.
Ces grèves intempestives entraînent des annulations et des retards de vols massifs, engendrant des coûts démesurés pour le secteur du transport aérien, des agences de voyage et des tour-opérateurs et un surcroît de travail considérable pour gérer les perturbations et reprogrammer les voyages de nos clients.
Grève aérien : des conséquences considérables pour les clients et les pros du tourisme
Les conséquences de ces actions sont considérables :
Les conséquences des mouvements de grève récurrents actuels apparaissent disproportionnées, tant pour les passagers que les entreprises, alors que les secteurs aérien et du tourisme sortent fragilisés de la plus grande crise de leur histoire.
- Pour nos clients: les grèves perturbent considérablement leurs projets de voyage, causant du stress, de la frustration et des dépenses supplémentaires liées aux changements de programme. La confiance des voyageurs dans le transport aérien est ébranlée, ce qui a un impact négatif sur l'attractivité de la France comme destination touristique.
- Pour nos entreprises: les annulations et retards de vols engendrent des pertes financières importantes, dues aux remboursements des billets, aux frais de reprogrammation des vols, à l'indemnisation des passagers et aux pénalités contractuelles. Cette situation met en péril la viabilité de nombreuses entreprises du secteur touristique et menace un nombre d’emplois conséquent.
- Pour l'économie française: le tourisme est un pilier essentiel de l'économie française, générant de nombreux emplois et d’importantes recettes fiscales. Les perturbations causées par les grèves des contrôleurs aériens nuisent gravement à la compétitivité du secteur touristique français et freinent la croissance économique du pays.
Les conséquences des mouvements de grève récurrents actuels apparaissent disproportionnées, tant pour les passagers que les entreprises, alors que les secteurs aérien et du tourisme sortent fragilisés de la plus grande crise de leur histoire.
Mécanisme de compensation pour les frais induits supportés
Nous appelons les autorités compétentes à prendre des mesures fermes pour mettre fin à ces grèves à répétition et à maintenir en toutes circonstances sur les principaux aéroports français un service minimum préservant un niveau d’activité d’au moins 50% des vols.
La mise en place d’un mécanisme de compensation pour les frais induits supportés par les professionnels du secteur apparaît de plus légitime dans les circonstances actuelles.
Il est urgent de rétablir dans les mois qui viennent un contrôle aérien français fiable, performant et compétitif au bénéfice du transport aérien et de ses passagers.
René-Marc Chikli, Président du SETO, Valérie Boned, Présidente des Entreprises du Voyage et Pascal de Izaguirre, Président de la FNAM.
La mise en place d’un mécanisme de compensation pour les frais induits supportés par les professionnels du secteur apparaît de plus légitime dans les circonstances actuelles.
Il est urgent de rétablir dans les mois qui viennent un contrôle aérien français fiable, performant et compétitif au bénéfice du transport aérien et de ses passagers.
René-Marc Chikli, Président du SETO, Valérie Boned, Présidente des Entreprises du Voyage et Pascal de Izaguirre, Président de la FNAM.