Dernières informations : Grève 25 avril : levée du préavis des contrôleurs aériens
Grève contrôleurs aériens le 25 avril : le SNCTA annonce la levée de son préavis de grève - Photo Depositphotos.com
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Les négociations du 22 avril dernier entre la direction générale de l'aviation civile (DGAC) et les syndicats des contrôleurs aériens - dont le SNCTA - n'ayant pas abouti, la France se préparait à "une mobilisation record pour la journée de grève du jeudi 25 avril".
Malgré la levée du préavis de grève, 75% des vols restent annulés jeudi à Paris-Orly et 55% à Roissy-Charles-de-Gaulle, selon une notification transmise aux compagnies aériennes annonce France Info.
Les réductions de programmes de vols demandées par la DGAC atteindront 65% à Marseille-Provence et 45% dans les autres aéroports de l'Hexagone précise le site d'informations.
Depuis mardi soir, les professionnels du tourisme et les voyageurs étaient dans l'attente de prévisions de trafic de la part de la direction générale de l'aviation civile (DGAC).
BFMTV annonçait 75% des vols annulés à Orly, 65% à Paris-Charles de Gaulle et Marseille, 60% à Toulouse et 70% à Nice.
De son côté, Pascal de Izaguirre, président de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (FNAM), indiquait en conférence de presse, mardi 23 avril au matin, un impact considérable en évoquant les mêmes proportions de vols annulés : "un mouvement très fortement suivi.
On nous a parlé de 75% de vols supprimés à Orly et de 65% à Roissy-Charles de Gaulle. Cela aura un impact énorme".
Invité de Bonjour Marseille sur BFM TV, Philippe Bernand, président du directoire d'Aéroport Marseille Provence, a quant à lui, annoncé que plus de 50% des vols prévus le jeudi 25 avril ou reportés sur la plateforme provençale.
Malgré la levée du préavis de grève, 75% des vols restent annulés jeudi à Paris-Orly et 55% à Roissy-Charles-de-Gaulle, selon une notification transmise aux compagnies aériennes annonce France Info.
Les réductions de programmes de vols demandées par la DGAC atteindront 65% à Marseille-Provence et 45% dans les autres aéroports de l'Hexagone précise le site d'informations.
Depuis mardi soir, les professionnels du tourisme et les voyageurs étaient dans l'attente de prévisions de trafic de la part de la direction générale de l'aviation civile (DGAC).
BFMTV annonçait 75% des vols annulés à Orly, 65% à Paris-Charles de Gaulle et Marseille, 60% à Toulouse et 70% à Nice.
De son côté, Pascal de Izaguirre, président de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (FNAM), indiquait en conférence de presse, mardi 23 avril au matin, un impact considérable en évoquant les mêmes proportions de vols annulés : "un mouvement très fortement suivi.
On nous a parlé de 75% de vols supprimés à Orly et de 65% à Roissy-Charles de Gaulle. Cela aura un impact énorme".
Invité de Bonjour Marseille sur BFM TV, Philippe Bernand, président du directoire d'Aéroport Marseille Provence, a quant à lui, annoncé que plus de 50% des vols prévus le jeudi 25 avril ou reportés sur la plateforme provençale.
Grève contrôleurs aériens : le préavis de grève levé
Mardi après-midi, une réunion devait se tenir en fin d’après-midi sous l’égide de la DGAC avec les compagnies aériennes et les opérateurs, nous a indiqué le service communication de la DGAC, durant laquelle l'autorité en charge de superviser notamment la sécurité aérienne devait informer des mesures préventives qui seraient mises en place, et en fonction de la situation, des taux de réduction des programmes de vols qui seraient demandés de mettre en place par les compagnies au niveau des aéroports.
Mais finalement, la grève n'aura pas lieu.
Dans une brève communication sur son site Internet, le SNCTA, syndicat majoritaire des contrôleurs aériens, annonce, ce mercredi 24 avril au matin, la levée du préavis de grève, suite à une "conciliation nocturne de 18h à 8h30".
Concrètement, même si la grève n'aura pas lieu, la résolution trop tardive des négociations entrainera de lourdes conséquences sur le trafic aérien du 25 avril.
La DGAC a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols pour la journée du jeudi 25 avril 2024 de 75% sur l’aéroport de Paris-Orly, de 55% sur l’aéroport de Paris-Charles-De Gaulle, de 65% sur l’aéroport de Marseille et de 45% sur l’ensemble des autres aéroports métropolitains.
Mais finalement, la grève n'aura pas lieu.
Dans une brève communication sur son site Internet, le SNCTA, syndicat majoritaire des contrôleurs aériens, annonce, ce mercredi 24 avril au matin, la levée du préavis de grève, suite à une "conciliation nocturne de 18h à 8h30".
Concrètement, même si la grève n'aura pas lieu, la résolution trop tardive des négociations entrainera de lourdes conséquences sur le trafic aérien du 25 avril.
La DGAC a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols pour la journée du jeudi 25 avril 2024 de 75% sur l’aéroport de Paris-Orly, de 55% sur l’aéroport de Paris-Charles-De Gaulle, de 65% sur l’aéroport de Marseille et de 45% sur l’ensemble des autres aéroports métropolitains.
Grève contrôleurs aériens : un autre préavis les 9, 10 et 11 mai 2024
Néanmoins, dans sa précédente communication, le SNCTA dénonçait une nouvelle version d'un protocole qui vise à refondre totalement le contrôle aérien français "pour opérer une convergence vers ses homologues européens, tant en matière de maillage territorial, que d’accélération de la formation ou d’organisation du travail."
Le comité national du syndicat a d'ailleurs mandaté le bureau national pour "déposer un deuxième préavis de grève les journées des 9, 10 et 11 mai 2024" et pour se tenir "à disposition des Pouvoirs publics durant ces quinze jours nouvellement laissés afin de s’inscrire dans la recherche de solutions."
Le SNCTA annonce ce mercredi 24 mars la levée des préavis pour les journées des 9, 10 et 11 mai 2024.
Le comité national du syndicat a d'ailleurs mandaté le bureau national pour "déposer un deuxième préavis de grève les journées des 9, 10 et 11 mai 2024" et pour se tenir "à disposition des Pouvoirs publics durant ces quinze jours nouvellement laissés afin de s’inscrire dans la recherche de solutions."
Le SNCTA annonce ce mercredi 24 mars la levée des préavis pour les journées des 9, 10 et 11 mai 2024.
L'UNSA UTCAC lève son préavis de grève
De son côté, l’UNSA UTCAC, un autre syndicat, avait levé, lui, son préavis de grève pour la journée du 25 avril 2024, dès le 23 avril, "afin de laisser une dernière chance à la négociation protocolaire entamée depuis plus d’un an".
A lire aussi : quelles sont les obligations des agences et des TO en cas de grève générale et nationale, notamment dans les transports ?
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Une trêve olympique des grèves pour les JO
Pour rappel, les contrôleurs aériens se sont mobilisés fortement en 2023, notamment contre la réforme des retraites, mais également fin 2023 contre le projet de loi visant à imposer aux contrôleurs aériens une déclaration préalable de participation 48h avant le début de la grève.
D'autres revendications portaient sur le service minimum et le maillage territorial.
En septembre 2023, le SNCTA avait annoncé une "trêve olympique" des grèves jusqu'en septembre 2024.
L'organisation s'est engagée à ne pas appeler à la grève d'ici la fin de la séquence des Jeux olympiques et paralympiques de Paris.
D'autres revendications portaient sur le service minimum et le maillage territorial.
En septembre 2023, le SNCTA avait annoncé une "trêve olympique" des grèves jusqu'en septembre 2024.
L'organisation s'est engagée à ne pas appeler à la grève d'ici la fin de la séquence des Jeux olympiques et paralympiques de Paris.
La grève des contrôleurs aériens : une circonstance extraordinaire
La grève des contrôleurs aériens est considérée comme une circonstance extraordinaire et empêche toute indemnisation des passagers.
Cependant, la législation européenne prévoit que les passagers affectés par des annulations ou des retards importants ont droit à une assistance et à des compensations appropriées, rappelle le site RetardVol.
Voici un rappel des principaux droits des passagers :
1- droit à l'information : les compagnies aériennes sont tenues d'informer les passagers dès que possible sur les annulations et les retards, ainsi que sur les options disponibles.
2- droit au réacheminement ou au remboursement : en cas d'annulation de vol, les passagers ont le droit de choisir entre un réacheminement vers leur destination finale dans les meilleurs délais ou un remboursement intégral du billet.
3- droit à l'assistance : les passagers dont le vol est retardé de plusieurs heures ont droit à une assistance appropriée, comprenant des repas et des boissons, ainsi que, si nécessaire, un hébergement et des moyens de transport entre l'aéroport et le lieu d'hébergement.
4- droit à une indemnisation : les passagers ne peuvent pas solliciter une indemnisation allant de 250€ à 600€ car il s’agit d’une circonstance extraordinaire.
Cependant, la législation européenne prévoit que les passagers affectés par des annulations ou des retards importants ont droit à une assistance et à des compensations appropriées, rappelle le site RetardVol.
Voici un rappel des principaux droits des passagers :
1- droit à l'information : les compagnies aériennes sont tenues d'informer les passagers dès que possible sur les annulations et les retards, ainsi que sur les options disponibles.
2- droit au réacheminement ou au remboursement : en cas d'annulation de vol, les passagers ont le droit de choisir entre un réacheminement vers leur destination finale dans les meilleurs délais ou un remboursement intégral du billet.
3- droit à l'assistance : les passagers dont le vol est retardé de plusieurs heures ont droit à une assistance appropriée, comprenant des repas et des boissons, ainsi que, si nécessaire, un hébergement et des moyens de transport entre l'aéroport et le lieu d'hébergement.
4- droit à une indemnisation : les passagers ne peuvent pas solliciter une indemnisation allant de 250€ à 600€ car il s’agit d’une circonstance extraordinaire.