Réunie mercredi 25 septembre 2019 autour de son directeur général, Guillaume Linton, et autour de la cuisine franco-japonaise de chez Ran à Paris, la direction d’Asia se veut très confiante en l’avenir.
Pourtant, le tour-opérateur spécialiste de l’Asie, avec un grand A, affichera un chiffre d’affaires en baisse pour son exercice qui se clôt au 31 octobre 2019 : 70 millions d’euros environ, contre 75 millions d’euros l’an passé.
Pourtant, le tour-opérateur spécialiste de l’Asie, avec un grand A, affichera un chiffre d’affaires en baisse pour son exercice qui se clôt au 31 octobre 2019 : 70 millions d’euros environ, contre 75 millions d’euros l’an passé.
Moins d’Indonésie, plus de Japon
Autres articles
-
Asia, en première ligne sur la relance de l’Inde
-
Asia : "A fin mars, nous avons joué plus de 80% de l'année 2023"
-
Asia : de nouveaux locaux pour le retour d’une « Asie triomphante »
-
Réouverture du Japon : "C'est la dernière barrière de l'ère Covid qui vient de tomber"
-
Comment le Qatar veut séduire les TO et les agences de voyages français 🔑
« Il y a eu un tassement certain cette année à cause d’un climat social défavorable, et de quelques destinations majeures qui nous ont fait défaut », admet Yannick Barde, directeur de production.
Parmi ces dernières, il cite l’Indonésie (et ses séismes), le Sri-Lanka (et ses attentats), la Chine (et ses visas) ou encore la Thaïlande qui souffre d’un manque d’engouement dû au retour des destinations méditerranéennes.
En dehors de ces quelques pays, tous les indicateurs sont au vert pour le tour-opérateur fondé par Jean-Paul Chantraine.
« Le bilan est tout de même très positif, nous avons conforté notre leadership sur l’Asie. Si nous avons été attaqués sur 3 ou 4 pays majeurs, toutes nos autres destinations enregistrent de très bonnes performances », précise Guillaume Linton, évoquant les pays « carrefour d’Orient » comme Oman ou la Jordanie ou encore les îles du Pacifique.
Le Japon, aussi et surtout, qui deviendra très certainement la première destination d’Asia en termes de chiffre d’affaires en 2020.
Parmi ces dernières, il cite l’Indonésie (et ses séismes), le Sri-Lanka (et ses attentats), la Chine (et ses visas) ou encore la Thaïlande qui souffre d’un manque d’engouement dû au retour des destinations méditerranéennes.
En dehors de ces quelques pays, tous les indicateurs sont au vert pour le tour-opérateur fondé par Jean-Paul Chantraine.
« Le bilan est tout de même très positif, nous avons conforté notre leadership sur l’Asie. Si nous avons été attaqués sur 3 ou 4 pays majeurs, toutes nos autres destinations enregistrent de très bonnes performances », précise Guillaume Linton, évoquant les pays « carrefour d’Orient » comme Oman ou la Jordanie ou encore les îles du Pacifique.
Le Japon, aussi et surtout, qui deviendra très certainement la première destination d’Asia en termes de chiffre d’affaires en 2020.
Le tour-operating ? « De la haute voltige ! »
En ces temps agités et dans une conjoncture bien incertaine pour le monde du tourisme, comment Asia s’imagine-t-il dans un an ?
« Nous nous attendons évidemment à être chahuté et l’année va être compliquée », convient Guillaume Linton, évoquant pèle-mêle la crise des Gilets jaunes, le Brexit, le prix de l’essence et la crise dans le Golfe, les préoccupations environnementales… « Mais nous savons aussi que beaucoup d’opportunités vont se dégager », glisse-t-il.
Rapport à la chute de Thomas Cook (voir encadré) ? « C’est un coup dur, mais Asia est un TO solide, et cela ne remet en aucun cas en question notre feuille de route », répond sobrement le DG.
Une feuille de route qui fera cette saison encore la part belle à une Asie tendance et hors des sentiers battus. Deux impressionnantes brochures de 385 et 161 pages composent la production 2020 d’Asia, de Pétra à Pékin, de 890 (au Rajasthan) à 7 500 euros (dans le Pacifique) et dans laquelle se glissent quelques nouveautés (Géorgie, Azerbaïdjan, nouvelles provinces chinoises).
« Plus que jamais nous nous basons sur une stratégie multicanale, à 1/3 en direct et 2/3 en B2B, et sur une logique de référencement premium dans les réseaux », ajoute Guillaume Linton.
Et à la vue des événements récents, les TO français ont tout à gagner à jouer la carte de l’hyper-spécialisation, estime aussi le directeur général.
Avant de conclure : « il faut être expert sur sa destination, assister les clients dès que possible, disposer de stocks, être réactifs, immédiat… Le tour-operating aujourd’hui est un métier de haute-voltige ! »
« Nous nous attendons évidemment à être chahuté et l’année va être compliquée », convient Guillaume Linton, évoquant pèle-mêle la crise des Gilets jaunes, le Brexit, le prix de l’essence et la crise dans le Golfe, les préoccupations environnementales… « Mais nous savons aussi que beaucoup d’opportunités vont se dégager », glisse-t-il.
Rapport à la chute de Thomas Cook (voir encadré) ? « C’est un coup dur, mais Asia est un TO solide, et cela ne remet en aucun cas en question notre feuille de route », répond sobrement le DG.
Une feuille de route qui fera cette saison encore la part belle à une Asie tendance et hors des sentiers battus. Deux impressionnantes brochures de 385 et 161 pages composent la production 2020 d’Asia, de Pétra à Pékin, de 890 (au Rajasthan) à 7 500 euros (dans le Pacifique) et dans laquelle se glissent quelques nouveautés (Géorgie, Azerbaïdjan, nouvelles provinces chinoises).
« Plus que jamais nous nous basons sur une stratégie multicanale, à 1/3 en direct et 2/3 en B2B, et sur une logique de référencement premium dans les réseaux », ajoute Guillaume Linton.
Et à la vue des événements récents, les TO français ont tout à gagner à jouer la carte de l’hyper-spécialisation, estime aussi le directeur général.
Avant de conclure : « il faut être expert sur sa destination, assister les clients dès que possible, disposer de stocks, être réactifs, immédiat… Le tour-operating aujourd’hui est un métier de haute-voltige ! »
Guillaume Linton : « Thomas Cook, un énorme gâchis pour notre industrie »
« Les chutes de ces derniers jours sont un énorme gâchis pour notre industrie.
Thomas Cook France était notre 2e distributeur et représentait 12% de nos ventes, et on espère rester partenaire dans le cadre d’une reprise. Nous attendons de voir l’effet de ricochet que peuvent avoir toutes ces défaillances.
Plus globalement, cela doit tous nous interroger sur le modèle d’intégration verticale et sur les rapports entre producteurs et distributeurs. Les grands distributeurs sont poussés par le gigantisme, ce qui fait que le consommateur aujourd’hui ne s’y retrouve plus.
Enfin, il faut que l’industrie prenne la parole, rassure le grand public, et saute sur l’occasion pour démontrer qu’il y a vraiment une protection lorsqu’on passe par une agence de voyages ».
Thomas Cook France était notre 2e distributeur et représentait 12% de nos ventes, et on espère rester partenaire dans le cadre d’une reprise. Nous attendons de voir l’effet de ricochet que peuvent avoir toutes ces défaillances.
Plus globalement, cela doit tous nous interroger sur le modèle d’intégration verticale et sur les rapports entre producteurs et distributeurs. Les grands distributeurs sont poussés par le gigantisme, ce qui fait que le consommateur aujourd’hui ne s’y retrouve plus.
Enfin, il faut que l’industrie prenne la parole, rassure le grand public, et saute sur l’occasion pour démontrer qu’il y a vraiment une protection lorsqu’on passe par une agence de voyages ».