La suppression du visa pour le Japon dès le 11 octobre 2022 est un soulagement pour le secteur touristique. Presque toute l'Asie a maintenant rouvert ses frontières sans quarantaine - DR : DepositPhotos.com, mrsiraphol
"Quel fabuleux épilogue à cette très belle semaine de rentrée sur l'IFTM que d'apprendre hier l'ouverture tant attendue du Japon le 11 octobre prochain !"
Pour Guillaume Linton, PDG d'Asia Voyages, la réouverture du Japon sans restrictions d'entrée pour les voyageurs est "la dernière barrière de l'ère Covid qui vient de tomber pour tous les voyageurs amoureux du continent asiatique !"
La déclaration tant attendue a été faite ce jeudi 22 septembre 2022, par le Premier ministre japonais Fumio Kishida devant la Bourse de New York, qui a annoncé le retour de l'exemption de visa pour les touristes européens en voyage de moins de 3 mois, pour les arrivées au Japon à partir du 11 octobre 2022.
Cette exemption de visa avait été suspendue depuis mars 2020 en raison de la pandémie de Covid-19.
"L'obligation de faire appel aux services d'un tour-opérateur et d'obtenir une pré-autorisation ERFS sera aussi supprimée. Le quota d'entrée de 50 000 visiteurs par jour sera également levé, précise Rapide Visa dans un communiqué.
Les dernières modalités de voyage liées au Covid n'ont pas encore été précisées. Il est possible que l'obligation d'être vacciné contre le Covid avec 3 doses soit maintenue", poursuit l'agence, précisant que "les détails de cette annonce ne devraient pas tarder".
Pour Guillaume Linton, PDG d'Asia Voyages, la réouverture du Japon sans restrictions d'entrée pour les voyageurs est "la dernière barrière de l'ère Covid qui vient de tomber pour tous les voyageurs amoureux du continent asiatique !"
La déclaration tant attendue a été faite ce jeudi 22 septembre 2022, par le Premier ministre japonais Fumio Kishida devant la Bourse de New York, qui a annoncé le retour de l'exemption de visa pour les touristes européens en voyage de moins de 3 mois, pour les arrivées au Japon à partir du 11 octobre 2022.
Cette exemption de visa avait été suspendue depuis mars 2020 en raison de la pandémie de Covid-19.
"L'obligation de faire appel aux services d'un tour-opérateur et d'obtenir une pré-autorisation ERFS sera aussi supprimée. Le quota d'entrée de 50 000 visiteurs par jour sera également levé, précise Rapide Visa dans un communiqué.
Les dernières modalités de voyage liées au Covid n'ont pas encore été précisées. Il est possible que l'obligation d'être vacciné contre le Covid avec 3 doses soit maintenue", poursuit l'agence, précisant que "les détails de cette annonce ne devraient pas tarder".
Presque toute l'Asie a rouvert ses frontières sans limitations
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"La suppression du visa avec déplacement obligatoire du voyageur à un Consulat va mettre fin à une situation tendue, puisque ces derniers jours, plus de 200 personnes faisaient la queue chaque matin pour obtenir un visa au Consulat du Japon à Paris, et le Consulat commençait à filtrer les délivrances de visas, témoigne Alexandre Demaille, dirigeant associé de RapideVisa.
C'est un soulagement pour le secteur touristique. Presque toute l'Asie a maintenant rouvert ses frontières sans quarantaine, seule la Chine continue à limiter les arrivées."
En effet, "après la pleine ouverture ces derniers mois de la Thaïlande, l'Indonésie, le Vietnam, l'Inde, le Cambodge ou l'Australie, cela promet le retour en force des réservations vers l'Asie-Pacifique pour cette saison automne/hiver !", renchérit Guillaume Linton.
Pour Asia, les réservations vers le Japon ne se sont jamais arrêtées depuis mars 2020. "C'est la destination sur laquelle nous avons enregistré le plus fort taux de report depuis plus de deux ans, avec une nette accélération sur nos circuits en petits groupes depuis juin dernier et les premières annonces de la réouverture de la destination", ajoute Guillaume Linton.
Syltours, de son côté, a également fait partir quelques groupes en septembre. "C'est beaucoup de temps pour les équipes d'obtenir des visas. Cette suppression va être un gain de temps et va permettre d'ouvrir toute la province, notamment tout l'Ouest de la France, où il y a relativement peu de consulats", commente Sylvain Lament, PDG du Groupe.
Avec la fin de l'obligation de présence du guide escort depuis le 7 septembre, Asia, de son côté, a vu repartir très nettement les réservations pour les séjours combinés, du type Tokyo/Kyoto/Osaka, mais aussi pour les voyages en privatif et autotours à travers l'archipel nippon.
"Nous nous attendons maintenant à une accélération certaine des réservations anticipées pour la saison du Hanami (la floraison des cerisiers) dès mars 2023, mais sûrement aussi à un effet dernière minute pour profiter du Koyo et des érables rouges cet automne", poursuit Guillaume Linton.
C'est un soulagement pour le secteur touristique. Presque toute l'Asie a maintenant rouvert ses frontières sans quarantaine, seule la Chine continue à limiter les arrivées."
En effet, "après la pleine ouverture ces derniers mois de la Thaïlande, l'Indonésie, le Vietnam, l'Inde, le Cambodge ou l'Australie, cela promet le retour en force des réservations vers l'Asie-Pacifique pour cette saison automne/hiver !", renchérit Guillaume Linton.
Pour Asia, les réservations vers le Japon ne se sont jamais arrêtées depuis mars 2020. "C'est la destination sur laquelle nous avons enregistré le plus fort taux de report depuis plus de deux ans, avec une nette accélération sur nos circuits en petits groupes depuis juin dernier et les premières annonces de la réouverture de la destination", ajoute Guillaume Linton.
Syltours, de son côté, a également fait partir quelques groupes en septembre. "C'est beaucoup de temps pour les équipes d'obtenir des visas. Cette suppression va être un gain de temps et va permettre d'ouvrir toute la province, notamment tout l'Ouest de la France, où il y a relativement peu de consulats", commente Sylvain Lament, PDG du Groupe.
Avec la fin de l'obligation de présence du guide escort depuis le 7 septembre, Asia, de son côté, a vu repartir très nettement les réservations pour les séjours combinés, du type Tokyo/Kyoto/Osaka, mais aussi pour les voyages en privatif et autotours à travers l'archipel nippon.
"Nous nous attendons maintenant à une accélération certaine des réservations anticipées pour la saison du Hanami (la floraison des cerisiers) dès mars 2023, mais sûrement aussi à un effet dernière minute pour profiter du Koyo et des érables rouges cet automne", poursuit Guillaume Linton.
"Le yen n'a jamais été aussi faible"
Un constat partagé par Thierry Maincent, président de Japan Experience. Depuis juin, son tour-opérateur a vu progressivement les clients revenir.
Tout particulièrement depuis les annonces des autorités japonaises début septembre. "Cela a été un tsunami de demandes", se réjouit Thierry Maincent.
Beaucoup de clients avaient déjà leurs billets d'avion, ils repoussaient simplement le voyage depuis deux ans et comme ils avaient besoin d'une agence de voyages pour finaliser le dossier, en urgence, nous avons pu aider plusieurs centaines de voyageurs à organiser leur voyage sur septembre et octobre.
Il faut dire que nous avons également une agence basée à Tokyo et l'agrément pour pouvoir faire partir les clients. Ils peuvent également réserver directement leur voyage sur notre site".
Pour le président de Japan Experience, il ne reste maintenant au gouvernent japonais qu'à assouplir sa position sur le port du masque. "Il n'est pas obligatoire, mais fortement recommandé, mais comme les Japonais sont extrêmement prudents et respectueux, il est important d'envoyer un message fort en disant que le port du masque dans la rue ne sert plus à rien".
Autre interrogation : le coût des voyages, entre la crise sanitaire, la guerre en Ukraine et l'inflation.
"Il faut distinguer deux choses, poursuit Thierry Maincent. D'un côté, le prix de l'aérien, qui a augmenté de 20% à 25%, notamment du fait de la fermeture de l'espace aérien russe. Aujourd'hui, il est difficile de trouver des billets à moins de 800€ et il faut en effet, entre 1h et 1h30 de vol supplémentaire pour se rendre ou repartir du Japon depuis la France.
De l'autre côté, le yen n'a jamais été aussi faible. Aujourd'hui, 1€ fait 145 yens, juste avant la crise, on était à 1€ pour 120 yens. En pratique, vous pouvez déjeuner à Tokyo le midi dans un restaurant pour 7 ou 8€.
De même, l'hébergement est devenu bien plus abordable. Vous pouvez facilement trouver une belle chambre pour 2 personnes et bien située dans le centre de Tokyo pour 130 ou 140€ la nuit. Ces tarifs-là à New York, ça n'existe plus par exemple".
D'ailleurs, depuis les Jeux olympiques d'été de 2020, le Japon a su renforcer son parc hôtelier, sur toutes les catégories d'hébergement. Encore un argument de taille pour ceux qui hésitaient à se rendre au Japon...
Tout particulièrement depuis les annonces des autorités japonaises début septembre. "Cela a été un tsunami de demandes", se réjouit Thierry Maincent.
Beaucoup de clients avaient déjà leurs billets d'avion, ils repoussaient simplement le voyage depuis deux ans et comme ils avaient besoin d'une agence de voyages pour finaliser le dossier, en urgence, nous avons pu aider plusieurs centaines de voyageurs à organiser leur voyage sur septembre et octobre.
Il faut dire que nous avons également une agence basée à Tokyo et l'agrément pour pouvoir faire partir les clients. Ils peuvent également réserver directement leur voyage sur notre site".
Pour le président de Japan Experience, il ne reste maintenant au gouvernent japonais qu'à assouplir sa position sur le port du masque. "Il n'est pas obligatoire, mais fortement recommandé, mais comme les Japonais sont extrêmement prudents et respectueux, il est important d'envoyer un message fort en disant que le port du masque dans la rue ne sert plus à rien".
Autre interrogation : le coût des voyages, entre la crise sanitaire, la guerre en Ukraine et l'inflation.
"Il faut distinguer deux choses, poursuit Thierry Maincent. D'un côté, le prix de l'aérien, qui a augmenté de 20% à 25%, notamment du fait de la fermeture de l'espace aérien russe. Aujourd'hui, il est difficile de trouver des billets à moins de 800€ et il faut en effet, entre 1h et 1h30 de vol supplémentaire pour se rendre ou repartir du Japon depuis la France.
De l'autre côté, le yen n'a jamais été aussi faible. Aujourd'hui, 1€ fait 145 yens, juste avant la crise, on était à 1€ pour 120 yens. En pratique, vous pouvez déjeuner à Tokyo le midi dans un restaurant pour 7 ou 8€.
De même, l'hébergement est devenu bien plus abordable. Vous pouvez facilement trouver une belle chambre pour 2 personnes et bien située dans le centre de Tokyo pour 130 ou 140€ la nuit. Ces tarifs-là à New York, ça n'existe plus par exemple".
D'ailleurs, depuis les Jeux olympiques d'été de 2020, le Japon a su renforcer son parc hôtelier, sur toutes les catégories d'hébergement. Encore un argument de taille pour ceux qui hésitaient à se rendre au Japon...
Quid des arrivées jusqu'au 10 octobre inclus ?
Pour les arrivées au Japon jusqu'au 10 octobre inclus :
- l'obligation d'obtenir un visa avant le départ est maintenue, avec le déplacement obligatoire du voyageur dans un Consulat du Japon à Paris, Lyon, Marseille ou Strasbourg.
- les tour-opérateurs peuvent solliciter auprès des Consulats une dérogation afin de déposer des demandes de visa sans présence du voyageur, au cas par cas selon leur acceptation, pour les voyages de groupe supérieurs à 5 personnes uniquement.
- Les agences habilitées à délivrer des visas sont uniquement autorisées à effectuer le retrait du visa, à Paris, Marseille ou Lyon, en effectuant par la même occasion le paiement des frais de visa.
- l'obligation d'obtenir un visa avant le départ est maintenue, avec le déplacement obligatoire du voyageur dans un Consulat du Japon à Paris, Lyon, Marseille ou Strasbourg.
- les tour-opérateurs peuvent solliciter auprès des Consulats une dérogation afin de déposer des demandes de visa sans présence du voyageur, au cas par cas selon leur acceptation, pour les voyages de groupe supérieurs à 5 personnes uniquement.
- Les agences habilitées à délivrer des visas sont uniquement autorisées à effectuer le retrait du visa, à Paris, Marseille ou Lyon, en effectuant par la même occasion le paiement des frais de visa.