Gwiido veut devenir l'e-conciergerie sportive
Elle est marseillaise, n'a qu'un an et rafle tout sur son passage. Gwiido a déjà été distinguée à Viva Technology et lors de la première édition du Tourism Trophy organisée par les Entreprises du Voyage, pourtant rien ne prédestinait Julien Saiani à devenir responsable d'une jeune pouce.
"A la base je suis consultant, et plutôt sportif. Il y a 2 ans, lors d'un déplacement professionnel à Budapest, j'ai voulu aller courir, mais je ne connaissais aucun bon spot pour m'adonner à ma pratique sportive" raconte le fondateur de Gwiido.
Face à cette situation de blocage, le trentenaire décide de présenter son idée de "parcours audioguidés de running" lors du Tourisme Innov 2017 organisé par la Chambre des Commerces et d'Industries de Marseille Provence. "Nous sommes arrivés en finale du concours, sans l'emporter, mais cela nous a permis d'être accompagnés et de pouvoir se lancer dans l'aventure" se réjouit un an plus tard l'entrepreneur.
Après avoir enfilé ses baskets et quitté son employeur, Julian Saiani prend sa liberté et fonce tête baissée, très vite rejoint par Claire-Marie Pellot en charge de la partie commerciale. "Nous voulons dynamiser l'expérience et l'exploration urbaine, via une application mobile proposant des parcours sportif ou balade autour d'un centre d'intérêt qui peut être un hôtel, un office de tourisme, ou un terminal de croisières" résume Julien Saiani.
Depuis les concours et les salons se sont enchaînés. Du président de l'Olympique de Marseille à Viva Technology en passant par le Ditex, et de multiples distinctions remportées, les grandes entreprises du secteur du tourisme se penchent sérieusement sur son produit.
"A la base je suis consultant, et plutôt sportif. Il y a 2 ans, lors d'un déplacement professionnel à Budapest, j'ai voulu aller courir, mais je ne connaissais aucun bon spot pour m'adonner à ma pratique sportive" raconte le fondateur de Gwiido.
Face à cette situation de blocage, le trentenaire décide de présenter son idée de "parcours audioguidés de running" lors du Tourisme Innov 2017 organisé par la Chambre des Commerces et d'Industries de Marseille Provence. "Nous sommes arrivés en finale du concours, sans l'emporter, mais cela nous a permis d'être accompagnés et de pouvoir se lancer dans l'aventure" se réjouit un an plus tard l'entrepreneur.
Après avoir enfilé ses baskets et quitté son employeur, Julian Saiani prend sa liberté et fonce tête baissée, très vite rejoint par Claire-Marie Pellot en charge de la partie commerciale. "Nous voulons dynamiser l'expérience et l'exploration urbaine, via une application mobile proposant des parcours sportif ou balade autour d'un centre d'intérêt qui peut être un hôtel, un office de tourisme, ou un terminal de croisières" résume Julien Saiani.
Depuis les concours et les salons se sont enchaînés. Du président de l'Olympique de Marseille à Viva Technology en passant par le Ditex, et de multiples distinctions remportées, les grandes entreprises du secteur du tourisme se penchent sérieusement sur son produit.
Pour qui ? pour quoi ? et comment ?
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Et l'intérêt des acteurs du secteur ne manque pas, si aucun nom ne peut être révélé au grand public, la solution intéresse, et connaît pour le moment un succès d'estime.
Le panel de clients est large de l'office de tourisme, à l'hôtelier en passant les croisiéristes, d'autant que les géants de l'industrie sortent de leur pré carré, un peu à l'image d'Air France vendant des voyages grâce à PerfectStay.
Pour faire simple, en ouvrant l'application qui est délivrée en marque blanche, l'utilisateur bascule sur une carte de type Google Maps. A partir de son point de départ, différents parcours sportifs lui seront proposés, et des anecdotes rythmeront la balade. "L'utilisateur doit être totalement autonome, c'est là tout l'intérêt, qu'il ne soit pas tout le temps sur son téléphone.
Le circuit se fait via l'audioguidage, et lorsque la personne passe devant un point d'intérêt, le joggeur ou le marcheur entend alors une anecdote sur le lieu" L'application est proposée clé en main, le tout en location, permettant de déambuler afin de réaliser la promotion d'un territoire, ou une destination.
"Le produit est totalement personnalisable, par exemple nous discutons avec un hôtel mythique parisien qui lui souhaite proposer ses propres points d'intérêts et les conter avec la voix de son concierge" raconte le fondateur de Gwiido.
Derrière l'équipe de la jeune pousse s'occupe de tout, de la maintenance au référencement, "nous allons jusqu'au reporting de la data. En seulement 4 à 8 semaines le client possède son application directement opérationnelle."
Le panel de clients est large de l'office de tourisme, à l'hôtelier en passant les croisiéristes, d'autant que les géants de l'industrie sortent de leur pré carré, un peu à l'image d'Air France vendant des voyages grâce à PerfectStay.
Pour faire simple, en ouvrant l'application qui est délivrée en marque blanche, l'utilisateur bascule sur une carte de type Google Maps. A partir de son point de départ, différents parcours sportifs lui seront proposés, et des anecdotes rythmeront la balade. "L'utilisateur doit être totalement autonome, c'est là tout l'intérêt, qu'il ne soit pas tout le temps sur son téléphone.
Le circuit se fait via l'audioguidage, et lorsque la personne passe devant un point d'intérêt, le joggeur ou le marcheur entend alors une anecdote sur le lieu" L'application est proposée clé en main, le tout en location, permettant de déambuler afin de réaliser la promotion d'un territoire, ou une destination.
"Le produit est totalement personnalisable, par exemple nous discutons avec un hôtel mythique parisien qui lui souhaite proposer ses propres points d'intérêts et les conter avec la voix de son concierge" raconte le fondateur de Gwiido.
Derrière l'équipe de la jeune pousse s'occupe de tout, de la maintenance au référencement, "nous allons jusqu'au reporting de la data. En seulement 4 à 8 semaines le client possède son application directement opérationnelle."
Où en est Gwiido ?
La start-up a développé sa technologie, et son application "nous avons mis en ligne la première version, elle fonctionne et nous la testons régulièrement."
Si pour le moment aucun contrat n'a été signé, malgré des leads intéressants notamment avec un transporteur, une compagnie de croisières, et des hôteliers, la petite équipe ne désespère pas.
"En 2018, nous faisons notre preuve de produit, c'est-à-dire que nous devons voir s'il y a un véritable intérêt de l'industrie pour le produit, et 2019 sera la preuve de marché." Si pour le moment les discussions s'éternisent Julien et Chloé peaufinent le business modèle "nous devons aussi nous améliorer, et étendre notre marché."
Pour cela différents programmes vont être commercialisés, avec d'un côté une application 100% personnalisable de A à Z, et de l'autre une version plus basique qui ne coûtera que quelques dizaines d'euros par mois. "Pour nous y retrouver, nous envisageons d'utiliser l'application comme une régie publicitaire.
De même, nous pensons aussi mettre en avant des événements autour de l'utilisateur, et pourquoi pas des produits de l'hôtel ou de l'artisanat local. Nous voulons, nous positionner comme la e-conciergerie sportive."
Avant de voir plus loin, la somme et les aides reçues lors du Tourism Trophy devrait permettre d'offrir quelques mois d'optimisme avant d'encaisser les premiers euros de ses clients.
Surtout que pour être bénéficiaire, la start-up n'a besoin "que de 10 clients, il suffit juste que d'une signature pour tout déclencher" résume Julien Saiani.
En attendant, les baskets sont prêtes dans le couloir de l'incubateur Marseille Innovation, et Gwiido se prépare à décoller.
Si pour le moment aucun contrat n'a été signé, malgré des leads intéressants notamment avec un transporteur, une compagnie de croisières, et des hôteliers, la petite équipe ne désespère pas.
"En 2018, nous faisons notre preuve de produit, c'est-à-dire que nous devons voir s'il y a un véritable intérêt de l'industrie pour le produit, et 2019 sera la preuve de marché." Si pour le moment les discussions s'éternisent Julien et Chloé peaufinent le business modèle "nous devons aussi nous améliorer, et étendre notre marché."
Pour cela différents programmes vont être commercialisés, avec d'un côté une application 100% personnalisable de A à Z, et de l'autre une version plus basique qui ne coûtera que quelques dizaines d'euros par mois. "Pour nous y retrouver, nous envisageons d'utiliser l'application comme une régie publicitaire.
De même, nous pensons aussi mettre en avant des événements autour de l'utilisateur, et pourquoi pas des produits de l'hôtel ou de l'artisanat local. Nous voulons, nous positionner comme la e-conciergerie sportive."
Avant de voir plus loin, la somme et les aides reçues lors du Tourism Trophy devrait permettre d'offrir quelques mois d'optimisme avant d'encaisser les premiers euros de ses clients.
Surtout que pour être bénéficiaire, la start-up n'a besoin "que de 10 clients, il suffit juste que d'une signature pour tout déclencher" résume Julien Saiani.
En attendant, les baskets sont prêtes dans le couloir de l'incubateur Marseille Innovation, et Gwiido se prépare à décoller.