Hamida Rezeg est une femme politique et il est évident que c’est l’aventure collective qui la booste au quotidien - Crédit photo : Hamida Rezeg
La première fois que j’ai vu Hamida Rezeg, nous étions plusieurs femmes réunies pour l’une de ces fameuses réunions à distance qui fleurissaient durant le COVID.
Certaines furent plus passionnantes que d’autres ; celle-ci en fit partie, organisée à la demande de la Région Ile-de-France en collaboration avec l’association Femmes du tourisme.
Hamida pilotait ce meeting en tant que vice-présidente de région, en charge du tourisme.
Je me souviens avoir été marquée par son autorité naturelle et la manière fluide avec laquelle elle permettait à chacune de nous de s’exprimer. Le tout pour une addition constructive de points de vue qui nous enrichissait mutuellement. Ce qui n‘est pas courant.
En la rencontrant, j'ai été frappée, en complément, par son charisme évident et son pragmatisme assumé. Avec Hamida, on est dans l’efficacité ! Ni dans la pose, ni dans la posture.
Certaines furent plus passionnantes que d’autres ; celle-ci en fit partie, organisée à la demande de la Région Ile-de-France en collaboration avec l’association Femmes du tourisme.
Hamida pilotait ce meeting en tant que vice-présidente de région, en charge du tourisme.
Je me souviens avoir été marquée par son autorité naturelle et la manière fluide avec laquelle elle permettait à chacune de nous de s’exprimer. Le tout pour une addition constructive de points de vue qui nous enrichissait mutuellement. Ce qui n‘est pas courant.
En la rencontrant, j'ai été frappée, en complément, par son charisme évident et son pragmatisme assumé. Avec Hamida, on est dans l’efficacité ! Ni dans la pose, ni dans la posture.
Parler d’énergie avec Hamida est un pléonasme
Ses parents sont originaires de Tunisie (Kébili et Sfax). Une terre, un désert qu’elle ne pensait pas autant aimer !
Elle qui est née en France et qui vit depuis à Meaux, sa ville de cœur, me dit dans un joli éclat de rire : « Je suis une fonceuse, pourtant c’est incroyable car je m’aperçois que cela devient un besoin.
Avec le temps qui passe, connaître et comprendre d’où viennent mes racines est une manière de respecter la terre de mes ancêtres. Puis de poursuivre l’histoire avec un pied-à-terre là-bas ». A mon avis, elle a le temps, car pléthore de projets et d’envies à suivre au gré de son instinct d’ici là.
Hamida est une femme politique et il est clairement évident que c’est l’aventure collective qui la booste au quotidien. Se sentir utile, faire avancer les choses, bouger les lignes, être au plus près des habitants de sa ville et de la région sont ses moteurs.
Elle dort peu. Mais bien. De toutes les manières, parler d’énergie avec Hamida est un pléonasme. Son sourire n’est pas feint. Elle est authentique et entière, ce qui fait souffler un vent de fraîcheur sur la fonction et m’invite à croire qu’elle n’est encore qu’au début de sa carrière…
Pour autant elle ne fait aucun plan sur la comète. En revanche, elle sait ce qui l’inspire et ce qu’elle aimerait faire (encore plus) dans bien des domaines.
Elle qui est née en France et qui vit depuis à Meaux, sa ville de cœur, me dit dans un joli éclat de rire : « Je suis une fonceuse, pourtant c’est incroyable car je m’aperçois que cela devient un besoin.
Avec le temps qui passe, connaître et comprendre d’où viennent mes racines est une manière de respecter la terre de mes ancêtres. Puis de poursuivre l’histoire avec un pied-à-terre là-bas ». A mon avis, elle a le temps, car pléthore de projets et d’envies à suivre au gré de son instinct d’ici là.
Hamida est une femme politique et il est clairement évident que c’est l’aventure collective qui la booste au quotidien. Se sentir utile, faire avancer les choses, bouger les lignes, être au plus près des habitants de sa ville et de la région sont ses moteurs.
Elle dort peu. Mais bien. De toutes les manières, parler d’énergie avec Hamida est un pléonasme. Son sourire n’est pas feint. Elle est authentique et entière, ce qui fait souffler un vent de fraîcheur sur la fonction et m’invite à croire qu’elle n’est encore qu’au début de sa carrière…
Pour autant elle ne fait aucun plan sur la comète. En revanche, elle sait ce qui l’inspire et ce qu’elle aimerait faire (encore plus) dans bien des domaines.
Le challenge de l’organisation des Jeux Olympiques
Notre pays est une source d’inspiration. « Nous avons tellement de chance ! La France est belle, riche et cette variété de paysages est une bénédiction. On le sait mais on l’oublie. Il faut que nous en soyons fières et qu’on incarne de manière plus évidente tout ce potentiel. »
Sa feuille de route il faut l’avouer, vaut la peine ; il n’est pas courant non plus d’avoir le challenge de l’organisation des Jeux Olympiques au programme. « Et déjà la coupe du monde de rugby ! » Cqfd.
Cette optimiste fait aussi des femmes et des jeunes, ses sujets de prédilection. Ex-prof dans un lycée professionnel (celui-là même où elle avait étudié adolescente), elle a toujours pris grand soin d’inviter ses élèves à se dépasser ; non pas pour avoir forcément des bonnes notes (« ce n’est pas le plus important ») mais pour qu’ils se questionnent afin de savoir ce qui leur plaisait vraiment avant de les enjoindre à se bouger !
Que cela soit du domaine créatif, sportif ou scolaire. Trouver son talent puis se donner les moyens de le déployer davantage. Avec au centre, une valeur fondamentale, au-delà des principes de base d’éducation et de culture : le travail.
On n’a rien sans rien. Le contraire n’existe pas.
Sa feuille de route il faut l’avouer, vaut la peine ; il n’est pas courant non plus d’avoir le challenge de l’organisation des Jeux Olympiques au programme. « Et déjà la coupe du monde de rugby ! » Cqfd.
Cette optimiste fait aussi des femmes et des jeunes, ses sujets de prédilection. Ex-prof dans un lycée professionnel (celui-là même où elle avait étudié adolescente), elle a toujours pris grand soin d’inviter ses élèves à se dépasser ; non pas pour avoir forcément des bonnes notes (« ce n’est pas le plus important ») mais pour qu’ils se questionnent afin de savoir ce qui leur plaisait vraiment avant de les enjoindre à se bouger !
Que cela soit du domaine créatif, sportif ou scolaire. Trouver son talent puis se donner les moyens de le déployer davantage. Avec au centre, une valeur fondamentale, au-delà des principes de base d’éducation et de culture : le travail.
On n’a rien sans rien. Le contraire n’existe pas.
Une bosseuse infatigable
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Ses mentors en politique, qui lui ont mis le pied à l’étrier, ont dû sans nul doute déceler chez elle, une bosseuse infatigable.
Que ses stagiaires peinent à suivre « mais seulement au début » dit-elle en riant encore. « Je suis exigeante c’est vrai, mais être mou est inefficace. La vie ne fait pas de cadeau ; notre société contemporaine n’est pas en grande forme. Chacun doit faire de son mieux. Et si c’est mon devoir d’élue d’être dans l’empathie, l’écoute et la proximité, c’est aussi mon obligation de transmettre aux jeunes de la rigueur et de l’implication dans leur travail ».
Pour Hamida, être au service des autres est une affaire sérieuse qui induit une forme sincère d’abnégation et d’investissement.
Avec le temps et la sagesse, elle s’autorise plus de bienveillance à son égard. Les petits tracas du quotidien lui empoisonnent moins l’existence qu’avant. Elle observe davantage de sérénité dans ses tâches quotidiennes même si elle demeure pleinement engagée dans ses fonctions dont elle parle avec passion.
Elle puise de vraies ressources dans la création et la calligraphie. Hamida est aussi artiste. Elle expose d’ailleurs et a été formée par le plus grand selon elle, Claude Médiavilla.
Ce dernier lui a d’ailleurs glissé un jour, une très jolie phrase : « Il y a des gens qui nous attendent et on ne le sait pas encore » ou comment, au présent, ce que l’on retient du passé est que demain dessine plein de promesses.
Que ses stagiaires peinent à suivre « mais seulement au début » dit-elle en riant encore. « Je suis exigeante c’est vrai, mais être mou est inefficace. La vie ne fait pas de cadeau ; notre société contemporaine n’est pas en grande forme. Chacun doit faire de son mieux. Et si c’est mon devoir d’élue d’être dans l’empathie, l’écoute et la proximité, c’est aussi mon obligation de transmettre aux jeunes de la rigueur et de l’implication dans leur travail ».
Pour Hamida, être au service des autres est une affaire sérieuse qui induit une forme sincère d’abnégation et d’investissement.
Avec le temps et la sagesse, elle s’autorise plus de bienveillance à son égard. Les petits tracas du quotidien lui empoisonnent moins l’existence qu’avant. Elle observe davantage de sérénité dans ses tâches quotidiennes même si elle demeure pleinement engagée dans ses fonctions dont elle parle avec passion.
Elle puise de vraies ressources dans la création et la calligraphie. Hamida est aussi artiste. Elle expose d’ailleurs et a été formée par le plus grand selon elle, Claude Médiavilla.
Ce dernier lui a d’ailleurs glissé un jour, une très jolie phrase : « Il y a des gens qui nous attendent et on ne le sait pas encore » ou comment, au présent, ce que l’on retient du passé est que demain dessine plein de promesses.
Sophie Baillot - photo Maya Angelsen
Entrepreneuse, directrice générale du tour-opérateur UOC - Un Océan de Croisières, de CUNARD France et de l’agence de communication SO BETWEEN, Sophie Baillot est la créatrice du « Mag-Effets de style/Créateur de Tentations ».
Engagée au sein de différentes instances du tourisme (SETO, EDV, Visit USA, CLIA…), Sophie participe à l’association Femmes du Tourisme. Elle rédige régulièrement des chroniques dans MANAGEMENT et CAPITAL et rejoint TOURMAG pour une galerie de portraits de femmes de l’industrie du tourisme et des loisirs.
Retrouvez tous les portraits de Sophie de Baillot
Engagée au sein de différentes instances du tourisme (SETO, EDV, Visit USA, CLIA…), Sophie participe à l’association Femmes du Tourisme. Elle rédige régulièrement des chroniques dans MANAGEMENT et CAPITAL et rejoint TOURMAG pour une galerie de portraits de femmes de l’industrie du tourisme et des loisirs.
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