18,3% : c’est le taux d’occupation constaté dans les hôtels de Paris au mois de juin 2020 au sein des 39% du parc qui avait rouvert.
Habituellement juin est le mois le plus porteur pour la capitale cumulant les premières arrivées de vacanciers et une activité affaires.
En juin 2019 le taux d’occupation s’y était élevé à 89%. Sur l’ensemble du premier semestre, les hôtels parisiens ont vu leur chiffre d’affaires reculer de près de -68%.
A l’échelle de la France entière, le bilan n’est que légèrement moins dégradé, à -62%, même si la situation varie selon les gammes : de -50% de CA en hôtellerie super-économique, plus souvent restée en exploitation, à -70% en haut de gamme & luxe, durement touchée par l’absence des clientèles internationales.
Habituellement juin est le mois le plus porteur pour la capitale cumulant les premières arrivées de vacanciers et une activité affaires.
En juin 2019 le taux d’occupation s’y était élevé à 89%. Sur l’ensemble du premier semestre, les hôtels parisiens ont vu leur chiffre d’affaires reculer de près de -68%.
A l’échelle de la France entière, le bilan n’est que légèrement moins dégradé, à -62%, même si la situation varie selon les gammes : de -50% de CA en hôtellerie super-économique, plus souvent restée en exploitation, à -70% en haut de gamme & luxe, durement touchée par l’absence des clientèles internationales.
Source : MKG_destination – 07/2020 * Lyon, Toulouse, Marseille, Nice, Lille, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Rennes et Reims - DR
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Ainsi, en régions, le taux d’occupation sur les 13 premiers jours de juillet est remonté à 55%, dans un parc hôtelier qui y est ouvert à 84%.
Cette bonne dynamique est naturellement portée par les hôtels du littoral et des destinations de vacances qui bénéficient d’arrivées de clientèles domestiques, tandis que les grandes métropoles, traditionnellement plus exposées aux clientèles internationales ou d’affaires, sont encore en-deçà des 40% de taux d’occupation avec un parc aux 4/5e ouvert.
Mais c’est à Paris que la situation est la plus frappante, avec un taux d’occupation de 30% sur les deux premières semaines de juillet alors même que seule 42% de son offre hôtelière habituelle était disponible à la vente.
Et le niveau des réservations témoigne d’un retard de la capitale qui semble se prolonger sur les semaines et mois à venir.
Lueur d’espoir pour les hôteliers, les prises de réservation semblent tout de même enfin légèrement accélérer, puisqu’entre le 6 et le 13 juillet le taux de réservation des hôtels pour juillet-août a crû d’1,5 points à Paris et dans le reste de l’Ile-de-France, et de 3 points dans les autres grandes métropoles françaises.
Les réservations de dernière minute devraient donc atténuer la chute, mais le retard constaté n’en demeure pas moins massif. Plus préoccupant, les perspectives restent encore atones pour la rentrée de septembre-octobre, notamment à Paris où les annulations sont toujours plus nombreuses que les prises de réservation.
Cette bonne dynamique est naturellement portée par les hôtels du littoral et des destinations de vacances qui bénéficient d’arrivées de clientèles domestiques, tandis que les grandes métropoles, traditionnellement plus exposées aux clientèles internationales ou d’affaires, sont encore en-deçà des 40% de taux d’occupation avec un parc aux 4/5e ouvert.
Mais c’est à Paris que la situation est la plus frappante, avec un taux d’occupation de 30% sur les deux premières semaines de juillet alors même que seule 42% de son offre hôtelière habituelle était disponible à la vente.
Et le niveau des réservations témoigne d’un retard de la capitale qui semble se prolonger sur les semaines et mois à venir.
Lueur d’espoir pour les hôteliers, les prises de réservation semblent tout de même enfin légèrement accélérer, puisqu’entre le 6 et le 13 juillet le taux de réservation des hôtels pour juillet-août a crû d’1,5 points à Paris et dans le reste de l’Ile-de-France, et de 3 points dans les autres grandes métropoles françaises.
Les réservations de dernière minute devraient donc atténuer la chute, mais le retard constaté n’en demeure pas moins massif. Plus préoccupant, les perspectives restent encore atones pour la rentrée de septembre-octobre, notamment à Paris où les annulations sont toujours plus nombreuses que les prises de réservation.