La Fédération ? Le Snav la souhaite vraiment !
de g. à d. J. Perrin, C. Balderacchi et feu G. Toromanof, les anciens présidents du SNAV /photo MS
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TourMag.com - Vous n'avez quand même pas la réputation d'être un grand adepte de la délégation…
Georges Colson: A lors là, non, pas du tout ! C'est une légende. Je ne demande au contraire qu'à déléguer. Au sein du Syndicat, il y a des tas d'activités dont je ne m'occupe pas du tout.
Bien évidemment, si les gens qui doivent s'occuper de certaines taches ne mènent pas le boulot à bien, je suis obligé d'intervenir…
TourMag.com - Mais, êtes-vous sûr de ne pas mettre votre nez partout ?
Georges Colson: Ah non, pas du tout! Demandez à Valérie Boned si elle a la corde au cou de la part du Président ? Elle gère de nombreux sujets, sans intervention de ma part. Je ne sais pas d'où me vient cette réputation...
Cependant, par rapport à ma vision des choses, je ne me laisse pas non plus "manœuvrer". Je peux émettre un avis… et parfois trancher aussi. Et puis il y a des moments où il faut aller vite. Ce n'est pas un problème de déléguer, c'est une décision à prendre, vite ! D'ailleurs les "régions" du Snav sont assez autonomes…
TourMag.com - Justement, n'avait-il pas été question, à un moment, de "rogner" sur les régions ?
Georges Colson: Erreur. Erreur profonde et manque de communication. Il est vrai que certains ont émis l'idée que les "régions", ça servait à rien, ça ne faisait pas grand-chose et ça coutait de l'argent. Mais c'était une vision parisienne.
Moi qui vis quand même dans les régions, ce n'est pas du tout pareil. Il est vrai qu'à une époque où la situation financière n'était pas brillante, on a dit que les régions coutaient trop cher.
Cependant, si l'on fait un petit historique, Paris n'existait pas pour le Snav. Chaque région encaissait ses propres cotisations et renvoyait à Paris de quoi le "faire vivre". Les régions avaient leur indépendance financière, fixaient leurs cotisations, encaissaient et reversaient à Paris une cotisation…
Je crois que c'est César Balderacchi qui a créé la Région Ile de France et le Snav nationale. C'est à cette époque que les cotisations ont été encaissées au niveau national, puis une partie reversée à chaque région.
Du coup, selon les statuts, les régions bénéficient de 20% de l'ensemble des cotisations nationales. Ces 20% sont répartis en fonction du nombre d'adhérents par région.
En revanche, si chaque région est "autonome" dans sa gestion, le Président du Snav reste quand même le seul responsable de ces fonds.
Et, lorsque nous avons connu la crise, j'ai été obligé de réduire le pourcentage accordé aux régions. De 20%, nous avons octroyé… 10% !
Nous ne pouvions pas faire autrement. Les régions ont accepté… pas de gaité de cœur.
En revanche, certaines régions ont commencé à mutualiser leurs moyens et se réunir. D'ailleurs, la réunification se poursuit et de 16 régions, il n'en restera plus que huit dans quelques mois.
TourMag.com - Puisque nous parlons finances, où en sont celles du Snav ?
Georges Colson: Les finances du Snav, que nous présenterons lors de l'Assemblée Générale, sont axées sur un budget que nous avions prévu en perte. Toutefois et avec un peu de chance, à notre grande surprise d'ailleurs, nous devrions obtenir un résultat supérieur à ce que nous avions prévu.
Nous avons certes, serré les dépenses, réalisé des économies partout où nous pouvions le faire et nous devrions arriver à être pas loin de l'équilibre. Nous avions quelques réserves.
Vous savez, quand je suis arrivé à la Présidence, nous avions un gros souci avec une campagne publicitaire, organisée par l'agence Amazonie. Cette dernière avait réalisé notre campagne… sans payer les supports. Et je n'avais pas demandé un audit des comptes…
Georges Colson: A lors là, non, pas du tout ! C'est une légende. Je ne demande au contraire qu'à déléguer. Au sein du Syndicat, il y a des tas d'activités dont je ne m'occupe pas du tout.
Bien évidemment, si les gens qui doivent s'occuper de certaines taches ne mènent pas le boulot à bien, je suis obligé d'intervenir…
TourMag.com - Mais, êtes-vous sûr de ne pas mettre votre nez partout ?
Georges Colson: Ah non, pas du tout! Demandez à Valérie Boned si elle a la corde au cou de la part du Président ? Elle gère de nombreux sujets, sans intervention de ma part. Je ne sais pas d'où me vient cette réputation...
Cependant, par rapport à ma vision des choses, je ne me laisse pas non plus "manœuvrer". Je peux émettre un avis… et parfois trancher aussi. Et puis il y a des moments où il faut aller vite. Ce n'est pas un problème de déléguer, c'est une décision à prendre, vite ! D'ailleurs les "régions" du Snav sont assez autonomes…
TourMag.com - Justement, n'avait-il pas été question, à un moment, de "rogner" sur les régions ?
Georges Colson: Erreur. Erreur profonde et manque de communication. Il est vrai que certains ont émis l'idée que les "régions", ça servait à rien, ça ne faisait pas grand-chose et ça coutait de l'argent. Mais c'était une vision parisienne.
Moi qui vis quand même dans les régions, ce n'est pas du tout pareil. Il est vrai qu'à une époque où la situation financière n'était pas brillante, on a dit que les régions coutaient trop cher.
Cependant, si l'on fait un petit historique, Paris n'existait pas pour le Snav. Chaque région encaissait ses propres cotisations et renvoyait à Paris de quoi le "faire vivre". Les régions avaient leur indépendance financière, fixaient leurs cotisations, encaissaient et reversaient à Paris une cotisation…
Je crois que c'est César Balderacchi qui a créé la Région Ile de France et le Snav nationale. C'est à cette époque que les cotisations ont été encaissées au niveau national, puis une partie reversée à chaque région.
Du coup, selon les statuts, les régions bénéficient de 20% de l'ensemble des cotisations nationales. Ces 20% sont répartis en fonction du nombre d'adhérents par région.
En revanche, si chaque région est "autonome" dans sa gestion, le Président du Snav reste quand même le seul responsable de ces fonds.
Et, lorsque nous avons connu la crise, j'ai été obligé de réduire le pourcentage accordé aux régions. De 20%, nous avons octroyé… 10% !
Nous ne pouvions pas faire autrement. Les régions ont accepté… pas de gaité de cœur.
En revanche, certaines régions ont commencé à mutualiser leurs moyens et se réunir. D'ailleurs, la réunification se poursuit et de 16 régions, il n'en restera plus que huit dans quelques mois.
TourMag.com - Puisque nous parlons finances, où en sont celles du Snav ?
Georges Colson: Les finances du Snav, que nous présenterons lors de l'Assemblée Générale, sont axées sur un budget que nous avions prévu en perte. Toutefois et avec un peu de chance, à notre grande surprise d'ailleurs, nous devrions obtenir un résultat supérieur à ce que nous avions prévu.
Nous avons certes, serré les dépenses, réalisé des économies partout où nous pouvions le faire et nous devrions arriver à être pas loin de l'équilibre. Nous avions quelques réserves.
Vous savez, quand je suis arrivé à la Présidence, nous avions un gros souci avec une campagne publicitaire, organisée par l'agence Amazonie. Cette dernière avait réalisé notre campagne… sans payer les supports. Et je n'avais pas demandé un audit des comptes…