Le fondateur de Nouvelles Frontières ne s'est jamais retiré des affaires, depuis son départ en 2001. On le voit dans de nombreuses instances liées au tourisme. Administrateur ici, chargé de mission ailleurs, « Grande gueule » dans l’une des émissions de radio les plus populaires - DR : Siren-Com, Wikimedia Commons
TourMaG.com - En créant Nouvelles Frontières, aviez-vous un objectif, un plan de carrière, un rêve ? D’où vous est venue cette idée utopique d’un droit à voyager pour tous ?
Jacques Maillot : J’ai toujours eu l’obsession du prix, de voyager le moins cher possible. Le premier voyage que j’ai organisé en 1965 au Maroc pour les scouts de France a été une expérience édifiante.
Nous étions 150 et je voulais un avion. Air France m’avait donné les tarifs officiels, exorbitants, sans même me proposer de faire un charter. A la RAM, j’ai été très bien reçu.
Nous avons bu du thé. La compagnie était en pool avec Air France et ses tarifs, alignés. Je ne savais pas à l’époque qu’il fallait remplir dans les deux sens.
Alors je me suis tourné vers la SNCF. Train jusqu’à Bayonne, puis location de trois autocars pour un mois auprès d’une agence dans le Gers qui faisait des prix pas chers.
Nous avons traversé l’Espagne avec un hébergement et pris le bac à Algésiras. Tout compris, le Paris/Paris a coûté 500 francs.
Jacques Maillot : J’ai toujours eu l’obsession du prix, de voyager le moins cher possible. Le premier voyage que j’ai organisé en 1965 au Maroc pour les scouts de France a été une expérience édifiante.
Nous étions 150 et je voulais un avion. Air France m’avait donné les tarifs officiels, exorbitants, sans même me proposer de faire un charter. A la RAM, j’ai été très bien reçu.
Nous avons bu du thé. La compagnie était en pool avec Air France et ses tarifs, alignés. Je ne savais pas à l’époque qu’il fallait remplir dans les deux sens.
Alors je me suis tourné vers la SNCF. Train jusqu’à Bayonne, puis location de trois autocars pour un mois auprès d’une agence dans le Gers qui faisait des prix pas chers.
Nous avons traversé l’Espagne avec un hébergement et pris le bac à Algésiras. Tout compris, le Paris/Paris a coûté 500 francs.
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TourMaG.com - Tout aurait pu s’arrêter là...
J.M. : Pas du tout. Pour bien me rôder, j’ai fait voter les 150 participants et il a été décidé d’organiser, l’année suivante, un voyage d’un mois.
15 jours de circuit au Liban, en Syrie et en Jordanie et 15 jours dans un Kibboutz en Israël pour 300 personnes.
A l’époque, tout le monde à gauche voulait faire l’expérience du Kibboutz. Je suis retourné voir Air France, pas question de charter ou de vol dé-commercialisé.
Avec les Libanais j’ai vu que je commençais à pouvoir discuter. J’ai eu des conditions avec LIA, une compagnie qui n’existe plus, et avec El Al.
Tout compris, ce voyage a coûté 990 francs dont, quand même, 600 pour le transport. J’ai vu alors que l’avion était réservé aux riches.
J’ai créé l’association Nouvelles Frontières le 2 octobre 1967. Cette année-là, nous avons fait voyager 1 000 personnes en plusieurs groupes, en Turquie et en Grèce. Paris-Istanbul représentait 60 heures de train. Je les ai faites.
C’est aussi l’année où j’ai ouvert une première agence très bien située avenue Denfert-Rochereau. Pendant un certain temps, j’ai squatté la boutique inoccupée d’un ami. Elle appartenait au domaine de Paris.
J’ai ensuite payé une indemnité d’occupation. Pas cher, 100 francs par mois. Pendant mai 1968, tous les étudiants défilaient devant notre vitrine. Cela a dû provoquer des envies de voyager. En juin 1968, nous avions 4 000 adhérents.
J.M. : Pas du tout. Pour bien me rôder, j’ai fait voter les 150 participants et il a été décidé d’organiser, l’année suivante, un voyage d’un mois.
15 jours de circuit au Liban, en Syrie et en Jordanie et 15 jours dans un Kibboutz en Israël pour 300 personnes.
A l’époque, tout le monde à gauche voulait faire l’expérience du Kibboutz. Je suis retourné voir Air France, pas question de charter ou de vol dé-commercialisé.
Avec les Libanais j’ai vu que je commençais à pouvoir discuter. J’ai eu des conditions avec LIA, une compagnie qui n’existe plus, et avec El Al.
Tout compris, ce voyage a coûté 990 francs dont, quand même, 600 pour le transport. J’ai vu alors que l’avion était réservé aux riches.
J’ai créé l’association Nouvelles Frontières le 2 octobre 1967. Cette année-là, nous avons fait voyager 1 000 personnes en plusieurs groupes, en Turquie et en Grèce. Paris-Istanbul représentait 60 heures de train. Je les ai faites.
C’est aussi l’année où j’ai ouvert une première agence très bien située avenue Denfert-Rochereau. Pendant un certain temps, j’ai squatté la boutique inoccupée d’un ami. Elle appartenait au domaine de Paris.
J’ai ensuite payé une indemnité d’occupation. Pas cher, 100 francs par mois. Pendant mai 1968, tous les étudiants défilaient devant notre vitrine. Cela a dû provoquer des envies de voyager. En juin 1968, nous avions 4 000 adhérents.
J’ai tout de suite misé sur le circuit court
TourMaG.com - C’est là qu’a commencé votre combat pour la démocratisation du voyage ?
J.M. : J’ai mené beaucoup de combats. J’en ai mené contre les agents de voyages qui avaient un rôle d’intermédiaire et se contentaient de distribuer les brochures. J’ai tout de suite misé sur le circuit court pour réduire les coûts de distribution.
TourMaG.com - Vous avez rapidement su utiliser les médias...
J.M. : A un moment j’ai eu tout le monde contre moi, les agents de voyages, les compagnies... Dans le tourisme on me regardait comme une curiosité.
En effet, tout mon combat a été appuyé par une politique de communication très active.
Je m’étais lié d’amitié avec Yves Mourousi, l’icône du JT de 13 heures. Ma première télé, je l’ai faite avec lui, le 15 août 1968.
Ce jour-là, il recevait un certain François Mitterrand. Yves m’appelait souvent en urgence quand il avait un trou ou quand l’invité faisait faux bond.
Philippe Gildas sur Europe 1 en faisait autant, tôt le matin. Il m’est arrivé d’y aller en pyjama !
TourMaG.com - On a dit qu’a une époque, Nouvelles Frontières embauchait une personne par jour...
J.M. : C’est vrai, plus de 360 par an. Un 757 représentait 50 emplois et un Paladien, une centaine. A une époque, tous secteurs confondus à travers le monde, Nouvelles Frontières avait 7 000 salariés.
TourMaG.com - Que s’est-il passé pour en arriver à la reprise de Nouvelles Frontières par TUI ? On a parlé du bug de l'an 2000...
J.M. : Il y avait d’abord eu les guerres du Golfe. Ce fut des passages difficiles. Nous avions été amenés à changer les destinations, à mettre des vols supplémentaires vers les Antilles, la Réunion.
En effet le cap de l’an 2000 a été très dur. J’avais perdu un très bon directeur informatique. Celui qui lui a succédé en 1999 n’était pas à la hauteur.
Quand on a basculé le système, il y a eu un bug dévastateur. Un exemple : sur le Portugal, nous pensions avoir 200 personnes. Il y en avait 2 000. J’ai assumé. TUI a d’ailleurs mis du temps à régler les problèmes informatiques.
TourMaG.com - Quel souvenir gardez-vous de ce moment ?
J.M. : Je travaillais beaucoup, j’étais un peu fatigué. J’avais eu deux belles propositions, l’une de First Choice et l’autre de TUI. J’ai hésité. Ce fut TUI.
J’aurais pu rester avec eux.... Vous savez c’est une situation difficile quand on a créé son entreprise. J’ai vu à ce moment-là le comportement des uns, des autres. Qui était fidèle, qui ne l’était pas. C’est intéressant à observer.
J’ai vécu les vingt jours les plus sombres de ma vie. Je tournais en rond. Le téléphone ne sonnait plus. Et je me suis rapidement relancé.
Nouvelles Frontières fut pour moi 35 années fabuleuses. J’ai fait voyager toute une génération, dans tous les milieux.
Certains ministres voyageaient avec Nouvelles Frontières. Si c’était à refaire, je le referais !
J.M. : J’ai mené beaucoup de combats. J’en ai mené contre les agents de voyages qui avaient un rôle d’intermédiaire et se contentaient de distribuer les brochures. J’ai tout de suite misé sur le circuit court pour réduire les coûts de distribution.
TourMaG.com - Vous avez rapidement su utiliser les médias...
J.M. : A un moment j’ai eu tout le monde contre moi, les agents de voyages, les compagnies... Dans le tourisme on me regardait comme une curiosité.
En effet, tout mon combat a été appuyé par une politique de communication très active.
Je m’étais lié d’amitié avec Yves Mourousi, l’icône du JT de 13 heures. Ma première télé, je l’ai faite avec lui, le 15 août 1968.
Ce jour-là, il recevait un certain François Mitterrand. Yves m’appelait souvent en urgence quand il avait un trou ou quand l’invité faisait faux bond.
Philippe Gildas sur Europe 1 en faisait autant, tôt le matin. Il m’est arrivé d’y aller en pyjama !
TourMaG.com - On a dit qu’a une époque, Nouvelles Frontières embauchait une personne par jour...
J.M. : C’est vrai, plus de 360 par an. Un 757 représentait 50 emplois et un Paladien, une centaine. A une époque, tous secteurs confondus à travers le monde, Nouvelles Frontières avait 7 000 salariés.
TourMaG.com - Que s’est-il passé pour en arriver à la reprise de Nouvelles Frontières par TUI ? On a parlé du bug de l'an 2000...
J.M. : Il y avait d’abord eu les guerres du Golfe. Ce fut des passages difficiles. Nous avions été amenés à changer les destinations, à mettre des vols supplémentaires vers les Antilles, la Réunion.
En effet le cap de l’an 2000 a été très dur. J’avais perdu un très bon directeur informatique. Celui qui lui a succédé en 1999 n’était pas à la hauteur.
Quand on a basculé le système, il y a eu un bug dévastateur. Un exemple : sur le Portugal, nous pensions avoir 200 personnes. Il y en avait 2 000. J’ai assumé. TUI a d’ailleurs mis du temps à régler les problèmes informatiques.
TourMaG.com - Quel souvenir gardez-vous de ce moment ?
J.M. : Je travaillais beaucoup, j’étais un peu fatigué. J’avais eu deux belles propositions, l’une de First Choice et l’autre de TUI. J’ai hésité. Ce fut TUI.
J’aurais pu rester avec eux.... Vous savez c’est une situation difficile quand on a créé son entreprise. J’ai vu à ce moment-là le comportement des uns, des autres. Qui était fidèle, qui ne l’était pas. C’est intéressant à observer.
J’ai vécu les vingt jours les plus sombres de ma vie. Je tournais en rond. Le téléphone ne sonnait plus. Et je me suis rapidement relancé.
Nouvelles Frontières fut pour moi 35 années fabuleuses. J’ai fait voyager toute une génération, dans tous les milieux.
Certains ministres voyageaient avec Nouvelles Frontières. Si c’était à refaire, je le referais !
TourMaG.com - Depuis quinze ans, vous restez très présent dans le monde du tourisme et des médias. Vous êtes l’un des intervenants vedettes des « Grandes Gueules » sur RMC. Vous siégez comme administrateur dans de nombreuses instances et entreprises de tourisme, comme la Compagnie des Alpes, qui exploite les plus grandes stations françaises de ski alpin et des parcs de loisirs, dont le Futuroscope. Vous êtres le président d’UNOSEL, qui regroupe des organisateurs de voyages et séjours linguistiques. Vous êtes l’un des actionnaires de EasyVoyage. Vous avez été le président d’Euro Tunnel...
J.M. : Et j’en suis fier. Je n’y suis resté que 10 mois et pour la première fois, avec moi, des petits actionnaires cocus ont renversé les gros, ceux de la direction britannique.
J’avais battu Philippe Bourguignon à ce poste. Comme première mesure, j’avais baissé de 50% la rémunération des administrateurs, mesure abrogée par mon successeur.
Je siège aussi au conseil d’administration de Voyageurs du Monde. Jean-François Rial a été l’un des premiers à me téléphoner en 2002.
J’ai gardé de nombreux contacts avec les anciens de Nouvelles Frontières qui, pour beaucoup, font de belles carrières. Je viens, par exemple, de préfacer le livre de Michel Durrieu, responsable du tourisme au Quai d’Orsay. Il avait travaillé pendant dix ans à Nouvelles Frontières.
Son livre publié aux éditions du Cherche Midi démontre à quel point la France, pays qui accueille le plus grand nombre de visiteurs dans le monde, est un colosse aux pieds d’argile.
TourMaG.com - Vous avez été chargé de mission par Laurent Fabius pour le développement des croisières maritimes et fluviales.
J.M. : Je précise que j’ai toujours gardé mon indépendance et que beaucoup de mes missions sont du bénévolat.
Mon rapport est sur le bureau du ministre. J’y donne vingt propositions pour faire de la France l’une des premières destinations mondiales de croisières maritimes et fluviales.
A cet effet, de Georges Azouze, président de Costa France, à Elisabeth Weiss, chef de la supervision du projet du Nouveau France, une cinquantaine de spécialistes ont été auditionnés.
J.M. : Et j’en suis fier. Je n’y suis resté que 10 mois et pour la première fois, avec moi, des petits actionnaires cocus ont renversé les gros, ceux de la direction britannique.
J’avais battu Philippe Bourguignon à ce poste. Comme première mesure, j’avais baissé de 50% la rémunération des administrateurs, mesure abrogée par mon successeur.
Je siège aussi au conseil d’administration de Voyageurs du Monde. Jean-François Rial a été l’un des premiers à me téléphoner en 2002.
J’ai gardé de nombreux contacts avec les anciens de Nouvelles Frontières qui, pour beaucoup, font de belles carrières. Je viens, par exemple, de préfacer le livre de Michel Durrieu, responsable du tourisme au Quai d’Orsay. Il avait travaillé pendant dix ans à Nouvelles Frontières.
Son livre publié aux éditions du Cherche Midi démontre à quel point la France, pays qui accueille le plus grand nombre de visiteurs dans le monde, est un colosse aux pieds d’argile.
TourMaG.com - Vous avez été chargé de mission par Laurent Fabius pour le développement des croisières maritimes et fluviales.
J.M. : Je précise que j’ai toujours gardé mon indépendance et que beaucoup de mes missions sont du bénévolat.
Mon rapport est sur le bureau du ministre. J’y donne vingt propositions pour faire de la France l’une des premières destinations mondiales de croisières maritimes et fluviales.
A cet effet, de Georges Azouze, président de Costa France, à Elisabeth Weiss, chef de la supervision du projet du Nouveau France, une cinquantaine de spécialistes ont été auditionnés.
TourMaG.com - Ici, cette adresse du boulevard Saint-Michel est aussi le siège de votre association « Feu vert pour le développement ».
J.M. : J'ai créé « Feu Vert pour l’Aventure » en octobre 1967, en même temps que Nouvelles Frontières. Jacques Seguela et Michel Péricard alors journaliste, l’un des pionniers de la télévision, étaient avec moi.
Détachée du lien avec TUI et rebaptisée « Feu Vert pour le Développement », notre association humanitaire a pris beaucoup d’ampleur.
Elle soutient financièrement et humainement des actions dans des domaines très divers, comme la réinsertion de jeunes en grande difficulté, l’éducation par la construction d’écoles et la formation d’enseignants, la santé par l’aide à des centres de soins médicaux et l’acheminement de médicaments, etc.
L’association participe également à l’activité « d’Aéropartage » mise en place par des pilotes et navigants de la compagnie Corsair. Avec eux, elle organise le transfert des matériels nécessaires à toutes ces actions, livres scolaires, produits pharmaceutiques, lait en poudre ou conserves alimentaires.
« Feu vert pour le développement » est aussi liée depuis sa création à la « Chaîne de l’Espoir » créée par le professeur Deloche. Nous sommes aussi engagés dans des actions militantes développées par certains de nos membres comme, par exemple, la « Mie de Pain » à Paris.
Mon souhait est de développer et de diversifier encore davantage les activités de notre association. Pour cela, toutes les énergies sont les bienvenues.
TourMaG.com - Le mot de la fin ?
J.M. : Je vous le répète. Je suis fier d’avoir participé à rendre les voyages accessibles au plus grand nombre.
A la fin des années 1960, près de 80% des Français n’avaient jamais pris l’avion. Depuis cette époque, le métier de voyagiste a beaucoup évolué. Les professionnels doivent apporter de la valeur ajoutée, du service et de l’originalité dans leur communication.
En France, il y avait trop de voyagistes, trop de marques. Les regroupements s’inscrivent dans une logique. Et ce n’est pas fini.
Pour autant, je suis convaincu que certaines marques, comme Nouvelles Frontières, resteront longtemps présentes dans l’esprit des voyageurs. Beaucoup ont grandi avec.
Ce qui a changé pour moi ? Je choisis ce que je fais. Il n’y a rien d’urgent.
J.M. : J'ai créé « Feu Vert pour l’Aventure » en octobre 1967, en même temps que Nouvelles Frontières. Jacques Seguela et Michel Péricard alors journaliste, l’un des pionniers de la télévision, étaient avec moi.
Détachée du lien avec TUI et rebaptisée « Feu Vert pour le Développement », notre association humanitaire a pris beaucoup d’ampleur.
Elle soutient financièrement et humainement des actions dans des domaines très divers, comme la réinsertion de jeunes en grande difficulté, l’éducation par la construction d’écoles et la formation d’enseignants, la santé par l’aide à des centres de soins médicaux et l’acheminement de médicaments, etc.
L’association participe également à l’activité « d’Aéropartage » mise en place par des pilotes et navigants de la compagnie Corsair. Avec eux, elle organise le transfert des matériels nécessaires à toutes ces actions, livres scolaires, produits pharmaceutiques, lait en poudre ou conserves alimentaires.
« Feu vert pour le développement » est aussi liée depuis sa création à la « Chaîne de l’Espoir » créée par le professeur Deloche. Nous sommes aussi engagés dans des actions militantes développées par certains de nos membres comme, par exemple, la « Mie de Pain » à Paris.
Mon souhait est de développer et de diversifier encore davantage les activités de notre association. Pour cela, toutes les énergies sont les bienvenues.
TourMaG.com - Le mot de la fin ?
J.M. : Je vous le répète. Je suis fier d’avoir participé à rendre les voyages accessibles au plus grand nombre.
A la fin des années 1960, près de 80% des Français n’avaient jamais pris l’avion. Depuis cette époque, le métier de voyagiste a beaucoup évolué. Les professionnels doivent apporter de la valeur ajoutée, du service et de l’originalité dans leur communication.
En France, il y avait trop de voyagistes, trop de marques. Les regroupements s’inscrivent dans une logique. Et ce n’est pas fini.
Pour autant, je suis convaincu que certaines marques, comme Nouvelles Frontières, resteront longtemps présentes dans l’esprit des voyageurs. Beaucoup ont grandi avec.
Ce qui a changé pour moi ? Je choisis ce que je fais. Il n’y a rien d’urgent.
Ne croyez pas que le fondateur de Nouvelles Frontières se soit retiré des affaires depuis son départ en 2001.
On le voit dans de nombreuses instances liées au tourisme. Administrateur ici, chargé de mission ailleurs, « Grande gueule » dans l’une des émissions de radio les plus populaires. Il est insubmersible. Il ne change pas.
Charismatique. La passion intacte. La répartie mordante. Volontiers provocateur. Son carnet d’adresses est certainement l'un des plus volumineux de la place. Tourisme, médias, politiques de tous bords, il connaît tout le monde.
Quand j’ai quitté Jacques Maillot après l'interview, il venait de recevoir par coursier le dernier livre de Maître Dupont-Moretti, le prochain témoin grandes gueules de l’émission de RMC/BFM TV. Il avait deux jours pour le lire.
Et il m’a glissé cette dernière confidence : « C’est moi le plus ancien. J’ai été, il y a 13 ans, la première « Grande Gueule » de l’émission d'Alain Marschall et Olivier Truchot ».
On le voit dans de nombreuses instances liées au tourisme. Administrateur ici, chargé de mission ailleurs, « Grande gueule » dans l’une des émissions de radio les plus populaires. Il est insubmersible. Il ne change pas.
Charismatique. La passion intacte. La répartie mordante. Volontiers provocateur. Son carnet d’adresses est certainement l'un des plus volumineux de la place. Tourisme, médias, politiques de tous bords, il connaît tout le monde.
Quand j’ai quitté Jacques Maillot après l'interview, il venait de recevoir par coursier le dernier livre de Maître Dupont-Moretti, le prochain témoin grandes gueules de l’émission de RMC/BFM TV. Il avait deux jours pour le lire.
Et il m’a glissé cette dernière confidence : « C’est moi le plus ancien. J’ai été, il y a 13 ans, la première « Grande Gueule » de l’émission d'Alain Marschall et Olivier Truchot ».
Demain, retrouvez le premier volet de la saga Nouvelles Frontières, qui revient en 4 chapitres sur l'histoire de cette marque mythique.
Pour lire l'intégralité de la saga Nouvelles Frontières, cliquez sur ce lien.
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