Aujourd’hui, avec plus de 20 millions de clients, Thomas Cook Plc est, à l’échelle mondiale, un groupe de tourisme majeur.
Peu d’entreprises, quelque soit leur secteur d’activité, peuvent se prévaloir d’une histoire et d’un héritage aussi prestigieux que le sien.
Né en 1808 dans un milieu modeste, l’Anglais Thomas Cook se révèle très tôt travailleur, dur à la tâche et touche-à-tout.
On dit qu’à l’âge de 10 ans, il s’emploie déjà comme jardinier. Il sera menuisier, évangéliste, imprimeur, libraire puis… organisateur de voyages !
Peu d’entreprises, quelque soit leur secteur d’activité, peuvent se prévaloir d’une histoire et d’un héritage aussi prestigieux que le sien.
Né en 1808 dans un milieu modeste, l’Anglais Thomas Cook se révèle très tôt travailleur, dur à la tâche et touche-à-tout.
On dit qu’à l’âge de 10 ans, il s’emploie déjà comme jardinier. Il sera menuisier, évangéliste, imprimeur, libraire puis… organisateur de voyages !
Des voyages aux allures expéditionnaires
En 1841, à 33 ans, il organise son premier voyage en utilisant ce tout nouveau moyen de transport, le train à vapeur, qui bouleverse les notions de distances.
Il s'agit d'un voyage pour 500 passagers, afin de parcourir en chemin de fer les 15 kilomètres séparant les deux villes britanniques de Leicester et Loughborough, au prix d'un shilling chacun.
Son public cible ? La nouvelle classe moyenne britannique disposant de suffisamment de temps et d’argent pour voyager.
En quatre ans, Thomas Cook a élargi sa vision philanthropique à une activité commerciale, en commençant par une excursion ambitieuse jusqu’à la ville de Liverpool. Les billets étaient vendus à partir de 10 shillings pour la seconde classe, et 15 shillings pour la première classe.
En réalité, les difficultés et la réalité du terrain donneront longtemps aux voyages des allures expéditionnaires.
Il faut s’organiser et payer sur place les hôtels, les transports, les excursions. Franchir les frontières, traduire les langues, convertir les monnaies étrangères demandent des compétences nouvelles.
Pour faciliter l’organisation, Thomas Cook fait voyager ses clients en groupes qu’il accompagne. « Il se considérait avant tout comme un chaperon qui devait veiller au bien-être de ses passagers » peut-on lire dans les archives de l’entreprise.
Il s'agit d'un voyage pour 500 passagers, afin de parcourir en chemin de fer les 15 kilomètres séparant les deux villes britanniques de Leicester et Loughborough, au prix d'un shilling chacun.
Son public cible ? La nouvelle classe moyenne britannique disposant de suffisamment de temps et d’argent pour voyager.
En quatre ans, Thomas Cook a élargi sa vision philanthropique à une activité commerciale, en commençant par une excursion ambitieuse jusqu’à la ville de Liverpool. Les billets étaient vendus à partir de 10 shillings pour la seconde classe, et 15 shillings pour la première classe.
En réalité, les difficultés et la réalité du terrain donneront longtemps aux voyages des allures expéditionnaires.
Il faut s’organiser et payer sur place les hôtels, les transports, les excursions. Franchir les frontières, traduire les langues, convertir les monnaies étrangères demandent des compétences nouvelles.
Pour faciliter l’organisation, Thomas Cook fait voyager ses clients en groupes qu’il accompagne. « Il se considérait avant tout comme un chaperon qui devait veiller au bien-être de ses passagers » peut-on lire dans les archives de l’entreprise.
1855, 1er voyage à forfait pour l'Exposition Universelle de Paris
« The Excursionist » est publié pour la première fois en 1851. Il sert à la fois de support d’information et de catalogue publicitaire.
En 1855, l’Anglais vend le premier voyage à forfait de l’histoire du tourisme organisé.
Il accompagne ses clients, prend le bateau, traverse la Belgique, l’Allemagne puis la France, pour arriver à l’Exposition universelle de Paris.
C’est un véritable package. Le prix comprend le voyage, l’hébergement et la restauration.
Thomas Cook est un infatigable défricheur. Il s’occupe de tout, il invente tout. Il étudie les pays de destination, négocie les prix avec les gérants d'hôtels et les sociétés de transports, met en place un service de change des devises étrangères.
Avec méthode, il construit à travers le monde un véritable réseau de réceptifs et d’interprètes capables d’accueillir et d’assister ses clients dans les ports et les gares.
Ces agents formés par lui se chargent du port des bagages, des formalités douanières. Ils préparent et présentent le déroulement des étapes aux clients.
Plus tard, Thomas Cook publiera ses expériences de voyages sous forme de guides. En 1863, 22 ans après son premier voyage, il fait voyager son millionième client.
En 1855, l’Anglais vend le premier voyage à forfait de l’histoire du tourisme organisé.
Il accompagne ses clients, prend le bateau, traverse la Belgique, l’Allemagne puis la France, pour arriver à l’Exposition universelle de Paris.
C’est un véritable package. Le prix comprend le voyage, l’hébergement et la restauration.
Thomas Cook est un infatigable défricheur. Il s’occupe de tout, il invente tout. Il étudie les pays de destination, négocie les prix avec les gérants d'hôtels et les sociétés de transports, met en place un service de change des devises étrangères.
Avec méthode, il construit à travers le monde un véritable réseau de réceptifs et d’interprètes capables d’accueillir et d’assister ses clients dans les ports et les gares.
Ces agents formés par lui se chargent du port des bagages, des formalités douanières. Ils préparent et présentent le déroulement des étapes aux clients.
Plus tard, Thomas Cook publiera ses expériences de voyages sous forme de guides. En 1863, 22 ans après son premier voyage, il fait voyager son millionième client.
A lire demain : II. Saga Thomas Cook : l'inventeur du voucher et des travellers chèques !
Retrouvez toute la saga Thomas Cook ici.
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