Un voyage dans l'espace reste, à ce jour, un caprice fort coûteux de milliardaire mais la rapidité des progrès technologiques et le besoin de dépassement de soi révèlent d'énormes potentialités.
Tous les acteurs engagés dans ce secteur travaillent à abaisser le coût d'un vols spatial afin de le rendre accessible au plus grand nombre.
Une étude réalisée par Consult'Tours (*) démontre que le tourisme spatial n'est plus une utopie et détaille ses perspectives, ses potentialités et ses impacts en matière d'écologie, de droit et d'assurances.
A ce jour ils ne sont que cinq touristes terriens, âgés de 35 à 67 ans, à avoir eu le privilège de « caresser les étoiles ».
Ingénieur en aéronautique, informaticien ou physicien, quatre hommes et une femme très fortunés ont réalisé ce rêve, un voyage dans le cosmos, pour un « panier moyen » de quelque 20 millions de dollars chacun. Cependant, doucement mais sûrement, le tourisme spatial s'ouvre au monde marchand.
Certains opérateurs de tourisme le considèrent déjà comme un marché émergent promis à une forte croissance. Voici un an, Jean François Rial créait l'évènement en annonçant que Voyageurs du Monde serait le premier voyagiste européen à se lancer dans l''extraordinaire aventure du tourisme spatial. Preuve à l'appui : son accord exclusif avec Virgin Galactic, la société créée par Richard Branson en 2005.
Tous les acteurs engagés dans ce secteur travaillent à abaisser le coût d'un vols spatial afin de le rendre accessible au plus grand nombre.
Une étude réalisée par Consult'Tours (*) démontre que le tourisme spatial n'est plus une utopie et détaille ses perspectives, ses potentialités et ses impacts en matière d'écologie, de droit et d'assurances.
A ce jour ils ne sont que cinq touristes terriens, âgés de 35 à 67 ans, à avoir eu le privilège de « caresser les étoiles ».
Ingénieur en aéronautique, informaticien ou physicien, quatre hommes et une femme très fortunés ont réalisé ce rêve, un voyage dans le cosmos, pour un « panier moyen » de quelque 20 millions de dollars chacun. Cependant, doucement mais sûrement, le tourisme spatial s'ouvre au monde marchand.
Certains opérateurs de tourisme le considèrent déjà comme un marché émergent promis à une forte croissance. Voici un an, Jean François Rial créait l'évènement en annonçant que Voyageurs du Monde serait le premier voyagiste européen à se lancer dans l''extraordinaire aventure du tourisme spatial. Preuve à l'appui : son accord exclusif avec Virgin Galactic, la société créée par Richard Branson en 2005.
Un « panier moyen » de... 20 millions de dollars !
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Les acteurs du tourisme spatial s'organisent donc pour accueillir dans les meilleures conditions possibles des passagers privés et payants.
Ils s'appellent Space Adventure, Bigelow Aerospace, Blue Origin, EADS Astrium, PlanetSpace, Rocket plane Kistler, Space X, Virgin Galactic et possèdent des chercheurs et des équipes de techniciens sur expérimentés qui travaillent d'arrache pied pour lancer leurs programmes et prendre place le marché du tourisme spatial.
Les futurs touristes de l'espace auront le choix entre deux options : le vol suborbital programmera de courtes excursions de quelques minutes à la frontière du cosmos (100 kilomètres) à bord d'engins plus proches d'un avion que d'un vaisseau spatial.
Le voyageur profitera d'une vue imprenable sur la planète Terre tout en découvrant les sensations de l'apesanteur.
Le vol orbital permettra d'atteindre la station spatiale internationale (ISS) à une altitude d'environ 400 kilomètres en utilisant comme moyen de transport (pour le moment) des vaisseaux spatiaux russes de type Soyouz.
Les difficultés financières dans lesquelles se trouve le secteur de l'astronautique russe après le démantèlement de l'Union Soviétique amènent les autorités spatiales russes à embarques des touristes fortunés à bord de leurs sondes spatiales Soyouz.
Ils s'appellent Space Adventure, Bigelow Aerospace, Blue Origin, EADS Astrium, PlanetSpace, Rocket plane Kistler, Space X, Virgin Galactic et possèdent des chercheurs et des équipes de techniciens sur expérimentés qui travaillent d'arrache pied pour lancer leurs programmes et prendre place le marché du tourisme spatial.
Les futurs touristes de l'espace auront le choix entre deux options : le vol suborbital programmera de courtes excursions de quelques minutes à la frontière du cosmos (100 kilomètres) à bord d'engins plus proches d'un avion que d'un vaisseau spatial.
Le voyageur profitera d'une vue imprenable sur la planète Terre tout en découvrant les sensations de l'apesanteur.
Le vol orbital permettra d'atteindre la station spatiale internationale (ISS) à une altitude d'environ 400 kilomètres en utilisant comme moyen de transport (pour le moment) des vaisseaux spatiaux russes de type Soyouz.
Les difficultés financières dans lesquelles se trouve le secteur de l'astronautique russe après le démantèlement de l'Union Soviétique amènent les autorités spatiales russes à embarques des touristes fortunés à bord de leurs sondes spatiales Soyouz.
Option suborbitale ou orbitale ?
Aux Etats-Unis et en Europe les acteurs sont à pied d'oeuvre. Le tourisme spatial n'est plus une utopie. Ainsi, Bigelow Aerospace se place sur le créneau des hôtels spatiaux. Blue Origin prend le défi d'assurer un vol suborbital par semaine dès 2010.
EADS Astrium veut réveiller l'ambition européenne pour l'espace avec le projet de faire voyager 15 000 passagers par an en vol suborbital dès 2020. L'engin imaginé par la firme PlanetSpace, le Silver Dart, pourra transporter jusqu'à 8 personnes au prix moyen du billet fixé à 205 000 dollars incluant la formation.
La Firme Rocketplane Kistler reprise par d'anciens ingénieurs de Lookheed Martin et de la Nasa travaille sur le K-1, un nouveau spécimen de véhicule aérospatial à deux étages réutilisables. Créée par d'anciens astronautes et des professionnels du voyage d'aventure et du spectacle, Space Adventure ouvre des bureaux sur les cinq continents.
Pour avoir assuré les lancements des cinq premiers touristes de l'espace Space Adventure est l'opérateur le plus expérimenté. Space X veut un business rentable tout en réduisant les coûts. Le milliardaire Richard Branson, propriétaire de Virgin créait en 2004 Virgin Galactic.
Il est certainement l'un des tous premiers à avoir eu l'idée de développer un projet sérieux de tourisme spatial. Il aurait sur son carnet de commandes 30 000 réservations et près de 80 000 « pré » réservations ».
II - A suivre demain : les grands opérateurs du tourisme spatial
(*) Etude réalisée par Michel Messager, Consult'Tours - 137 boulevard Haussmann 75008 Paris
EADS Astrium veut réveiller l'ambition européenne pour l'espace avec le projet de faire voyager 15 000 passagers par an en vol suborbital dès 2020. L'engin imaginé par la firme PlanetSpace, le Silver Dart, pourra transporter jusqu'à 8 personnes au prix moyen du billet fixé à 205 000 dollars incluant la formation.
La Firme Rocketplane Kistler reprise par d'anciens ingénieurs de Lookheed Martin et de la Nasa travaille sur le K-1, un nouveau spécimen de véhicule aérospatial à deux étages réutilisables. Créée par d'anciens astronautes et des professionnels du voyage d'aventure et du spectacle, Space Adventure ouvre des bureaux sur les cinq continents.
Pour avoir assuré les lancements des cinq premiers touristes de l'espace Space Adventure est l'opérateur le plus expérimenté. Space X veut un business rentable tout en réduisant les coûts. Le milliardaire Richard Branson, propriétaire de Virgin créait en 2004 Virgin Galactic.
Il est certainement l'un des tous premiers à avoir eu l'idée de développer un projet sérieux de tourisme spatial. Il aurait sur son carnet de commandes 30 000 réservations et près de 80 000 « pré » réservations ».
II - A suivre demain : les grands opérateurs du tourisme spatial
(*) Etude réalisée par Michel Messager, Consult'Tours - 137 boulevard Haussmann 75008 Paris
L'Odyssée des premiers touristes de l'espace
28 avril 2001, 40 ans après le vol de Gagarine, l'Américain Dennis Tito embarque à bord de Soyouz TM-32 pour un voyage de 7 jours, 22 heures et 4 minutes. Prix du voyage : 20 millions de dollars. Il est le premier véritable touriste de l'espace.
25 avril 2002 Mark Shuttleworth embarque à bord de Soyouz TM-34 pour un voyage de 8 jours. Montant de la facture : 20 millions de dollars.
1er octobre 2005 Grégory Olsen embarque à bord de Soyouz TMA7 pour un voyage de 10 jours. (20 millions de dollars).
18 septembre 2006 Anousheh Ansari embarque à bord de Soyouz TMA9 pour un voyage de 10 jours. (23,3 millions de dollars). Elle deviendra la première femme touriste de l'espace.
Le 7 avril 2007, Charles Symonyi embarque à bord de Sopyouz TMA10 pour un voyage de 14 jours. (25 millions de dollars). Il est le cinquième – et le dernier à ce jour -véritable touriste de l'expace et détient le record de durée.
25 avril 2002 Mark Shuttleworth embarque à bord de Soyouz TM-34 pour un voyage de 8 jours. Montant de la facture : 20 millions de dollars.
1er octobre 2005 Grégory Olsen embarque à bord de Soyouz TMA7 pour un voyage de 10 jours. (20 millions de dollars).
18 septembre 2006 Anousheh Ansari embarque à bord de Soyouz TMA9 pour un voyage de 10 jours. (23,3 millions de dollars). Elle deviendra la première femme touriste de l'espace.
Le 7 avril 2007, Charles Symonyi embarque à bord de Sopyouz TMA10 pour un voyage de 14 jours. (25 millions de dollars). Il est le cinquième – et le dernier à ce jour -véritable touriste de l'expace et détient le record de durée.