Les anciens actifs d'Air Berlin, qui avait déposé le bilan en août 2017, continuent d'être distribués.
En ces premiers jours de l'année 2018, le groupe IAG (British Airways, Iberia, Vueling, Aer Lingus, Level) a officialisé la reprise, pour 20 millions d'euros, de Niki, filiale charter d'Air Berlin basée en Autriche.
Ce rachat concerne 15 Airbus A320, des slots aéroportuaires qualifiés dans un communiqué "d'attractifs", et quelques 750 emplois. 16,5 millions d'euros seront également injectées par le groupe britannique dans la compagnie autrichienne, qui exploitait principalement ses appareils pour le compte du groupe TUI.
"Niki était la partie la plus viable, d'un point de vue financier, d'Air Berlin", a fait savoir le patron d'IAG, Willie Walsh.
Avant IAG, easyJet avait racheté en octobre dernier les 25 A320 qu'Air Berlin positionnait sur l'aéroport berlinois de Tegel, reprenant de fait l'activité court-courrier de son ancien concurrent allemand.
Mais c'est surtout à Lufthansa, qui avait de son côté signé la reprise des activités de 81 avions, qu'a profité la faillite d'Air Berlin.
Une opération chiffrée à 210 millions d'euros et qui profitera à sa filiale low-cost Eurowings.
En ces premiers jours de l'année 2018, le groupe IAG (British Airways, Iberia, Vueling, Aer Lingus, Level) a officialisé la reprise, pour 20 millions d'euros, de Niki, filiale charter d'Air Berlin basée en Autriche.
Ce rachat concerne 15 Airbus A320, des slots aéroportuaires qualifiés dans un communiqué "d'attractifs", et quelques 750 emplois. 16,5 millions d'euros seront également injectées par le groupe britannique dans la compagnie autrichienne, qui exploitait principalement ses appareils pour le compte du groupe TUI.
"Niki était la partie la plus viable, d'un point de vue financier, d'Air Berlin", a fait savoir le patron d'IAG, Willie Walsh.
Avant IAG, easyJet avait racheté en octobre dernier les 25 A320 qu'Air Berlin positionnait sur l'aéroport berlinois de Tegel, reprenant de fait l'activité court-courrier de son ancien concurrent allemand.
Mais c'est surtout à Lufthansa, qui avait de son côté signé la reprise des activités de 81 avions, qu'a profité la faillite d'Air Berlin.
Une opération chiffrée à 210 millions d'euros et qui profitera à sa filiale low-cost Eurowings.
Alitalia se précise pour Lufthansa
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La compagnie allemande est décidément présente sur tous les fronts.
En effet, d'après la presse italienne, elle devrait finalement reprendre Alitalia, fin janvier 2018 ou "au plus tard début février", d'après une source officielle.
Deux points restent encore en négociation entre Lufthansa et le gouvernement italien, tuteur d'Alitalia depuis avril 2017.
Le premier : le nombre de licenciements. Sur les 8 000 employés d'Alitalia, les allemands voudraient licencier au moins 2000 personnes. Deuxième sujet à problème : le prix de vente.
D'après le quotidien milanais Corriere della Serra, le gouvernement italien demanderait 500 millions d'euros pour la reprise de son ex-compagnie nationale, quand Lufthansa en aurait proposé 250 millions.
Deux autres dossiers seraient toujours sur la table des négociations : ceux du britannique easyJet et du fonds d'investissement américain Cerberus.
Mais d'après la presse italienne, ce serait bien Lufthansa qui aurait convaincu le gouvernement transalpin et les commissaires en charge du dossier Alitalia.
Et ce pour deux raisons : la solidité financière de l'entreprise, d'une part, et la plan de relance industriel présenté par les Allemands, de l'autre, prévoyant de relancer à long termes le transporteur italien via le hub de Rome-Fiumicino.
En effet, d'après la presse italienne, elle devrait finalement reprendre Alitalia, fin janvier 2018 ou "au plus tard début février", d'après une source officielle.
Deux points restent encore en négociation entre Lufthansa et le gouvernement italien, tuteur d'Alitalia depuis avril 2017.
Le premier : le nombre de licenciements. Sur les 8 000 employés d'Alitalia, les allemands voudraient licencier au moins 2000 personnes. Deuxième sujet à problème : le prix de vente.
D'après le quotidien milanais Corriere della Serra, le gouvernement italien demanderait 500 millions d'euros pour la reprise de son ex-compagnie nationale, quand Lufthansa en aurait proposé 250 millions.
Deux autres dossiers seraient toujours sur la table des négociations : ceux du britannique easyJet et du fonds d'investissement américain Cerberus.
Mais d'après la presse italienne, ce serait bien Lufthansa qui aurait convaincu le gouvernement transalpin et les commissaires en charge du dossier Alitalia.
Et ce pour deux raisons : la solidité financière de l'entreprise, d'une part, et la plan de relance industriel présenté par les Allemands, de l'autre, prévoyant de relancer à long termes le transporteur italien via le hub de Rome-Fiumicino.