Comme chaque année, les étudiants prennent les allées de l'IFTM-Top Resa d'assaut le vendredi - Photo : P.C.
Vendredi 23 septembre 2016. Il est 09h30. Les portes de l'IFTM Top Resa s'ouvrent et les étudiants prennent possession des allées des pavillons 7.1 et 7.2 du Parc des Expositions de la Porte de Versailles.
Pendant ce temps, les exposants préparent leurs stands et s’apprêtent à vivre leur dernière journée sur le salon.
Ils sont globalement satisfaits de leur participation à cet événement.
Comme, par exemple, Sandra, commerciale pour Air Madagascar qui explique avoir vécu "un salon plutôt productif. Nous avons eu de bons contacts et avons pu rencontrer les personnes que nous n'avons pas l'occasion de voir le reste de l'année."
Pour cette édition, les professionnels qui exposaient notent tous une hausse de la fréquentation. Les visiteurs étaient au rendez-vous. Et ils sont venus en nombre tous les jours. Pas seulement mardi et mercredi comme c'est généralement le cas.
Pendant ce temps, les exposants préparent leurs stands et s’apprêtent à vivre leur dernière journée sur le salon.
Ils sont globalement satisfaits de leur participation à cet événement.
Comme, par exemple, Sandra, commerciale pour Air Madagascar qui explique avoir vécu "un salon plutôt productif. Nous avons eu de bons contacts et avons pu rencontrer les personnes que nous n'avons pas l'occasion de voir le reste de l'année."
Pour cette édition, les professionnels qui exposaient notent tous une hausse de la fréquentation. Les visiteurs étaient au rendez-vous. Et ils sont venus en nombre tous les jours. Pas seulement mardi et mercredi comme c'est généralement le cas.
Des contrats signés pour New York en Français
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Une affluence dont ont bien profité certains exposants, dont New York en Français. L'agence de voyages spécialisée sur la Grosse Pomme était présente pour la première fois au salon, sur la zone dédiée aux start-ups.
"Jusqu'à présent, nous ne vendions qu'en B2C. Mais, désormais, nous souhaitons développer notre activité en B2B, explique Marlène Larribau-Lavigne, responsable commerciale.
Sur ce point, nous sommes très satisfaits du salon car nous avons noué beaucoup de contacts et signé pas mal de contrats."
Alexandre Vendé, fondateur de la société, a rencontré beaucoup de monde pendant 4 jours. Cela lui a permis de constater que "les agences de voyages françaises sont très réceptives et intéressées par notre produit."
New York en Français compte revenir à l'IFTM Top Resa l'année prochaine et espère avoir les moyens de quitter l'espace des jeunes pousses et de s'offrir un stand sur le pavillon des États-Unis.
Celui de l'Iran a, lui aussi, vu pas mal de monde passer depuis mardi 20 septembre 2016.
"Les professionnels français ont montré beaucoup d'intérêt pour l'Iran en général et pour notre offre en particulier", se félicite Negin Kashi, assistante marketing au bureau français du réceptif Arg-e-Jadid.
"Jusqu'à présent, nous ne vendions qu'en B2C. Mais, désormais, nous souhaitons développer notre activité en B2B, explique Marlène Larribau-Lavigne, responsable commerciale.
Sur ce point, nous sommes très satisfaits du salon car nous avons noué beaucoup de contacts et signé pas mal de contrats."
Alexandre Vendé, fondateur de la société, a rencontré beaucoup de monde pendant 4 jours. Cela lui a permis de constater que "les agences de voyages françaises sont très réceptives et intéressées par notre produit."
New York en Français compte revenir à l'IFTM Top Resa l'année prochaine et espère avoir les moyens de quitter l'espace des jeunes pousses et de s'offrir un stand sur le pavillon des États-Unis.
Celui de l'Iran a, lui aussi, vu pas mal de monde passer depuis mardi 20 septembre 2016.
"Les professionnels français ont montré beaucoup d'intérêt pour l'Iran en général et pour notre offre en particulier", se félicite Negin Kashi, assistante marketing au bureau français du réceptif Arg-e-Jadid.
Trop peu de points de restauration
Mais cela n'a malheureusement pas été le cas pour tout le monde. Certaines destinations ont eu moins de succès.
"Le salon était très bien organisé, mais nous avons manqué de fréquentation sur notre espace, regrette Itaf Hammoud, assistance de direction à l'Office de tourisme (OT) du Liban à Paris.
Avec le contexte géopolitique actuel, le tourisme au Proche-Orient est en difficulté. Donc, forcément, les professionnels montrent moins d'intérêt pour notre destination."
Un problème que n'a pas rencontré Amandine Picot, account manager BtoB pour South African Travellers dont le stand a accueilli beaucoup de visiteurs. Mais elle déplore cependant l'absence de l'OT d'Afrique du Sud à l'IFTM Top Resa depuis plusieurs années.
Elle aurait souhaité un large pôle dédié à la destination, ce qui aurait offert plus de visibilité à son stand.
Mais ce qui l'a le plus dérangée sur le salon, c'est le temps perdu pour se rendre au Pavillon 7 et en partir depuis l'entrée du parc des expositions. Et aussi les très longues minutes perdues à attendre aux points de restauration trop peu nombreux chaque midi.
D'autres exposants se plaignent du manque de clarté du plan du salon. Quant à Pauline Millot, assistante responsable de distribution pour Locatour, elle qualifie la disposition des stands et des différentes zones de "perturbante".
Elles estime, par ailleurs, qu'il manquait d'espaces de détente et, surtout, d'endroit où s'asseoir pour manger ou tout simplement se détendre.
"Le salon était très bien organisé, mais nous avons manqué de fréquentation sur notre espace, regrette Itaf Hammoud, assistance de direction à l'Office de tourisme (OT) du Liban à Paris.
Avec le contexte géopolitique actuel, le tourisme au Proche-Orient est en difficulté. Donc, forcément, les professionnels montrent moins d'intérêt pour notre destination."
Un problème que n'a pas rencontré Amandine Picot, account manager BtoB pour South African Travellers dont le stand a accueilli beaucoup de visiteurs. Mais elle déplore cependant l'absence de l'OT d'Afrique du Sud à l'IFTM Top Resa depuis plusieurs années.
Elle aurait souhaité un large pôle dédié à la destination, ce qui aurait offert plus de visibilité à son stand.
Mais ce qui l'a le plus dérangée sur le salon, c'est le temps perdu pour se rendre au Pavillon 7 et en partir depuis l'entrée du parc des expositions. Et aussi les très longues minutes perdues à attendre aux points de restauration trop peu nombreux chaque midi.
D'autres exposants se plaignent du manque de clarté du plan du salon. Quant à Pauline Millot, assistante responsable de distribution pour Locatour, elle qualifie la disposition des stands et des différentes zones de "perturbante".
Elles estime, par ailleurs, qu'il manquait d'espaces de détente et, surtout, d'endroit où s'asseoir pour manger ou tout simplement se détendre.
"Niveau sécurité, c'est moyen"
Les équipes de Discover India ont, elles, rencontré quelques soucis d'ordre technique au début du salon.
"Nous n'avions pas d'électricité donc aucun éclairage sur notre stand les premiers jours. Et nous avons eu du mal à faire venir quelqu'un pour régler le problème", raconte Delphine Villert, associée commerciale et Business Development.
Mais, c'est du côté d'Hors Pistes que les retours sont le plus négatifs. Si "les contacts ont été intéressants d'un point de vue commercial", explique Jonathan, sur le stand du réceptif, "on approche en revanche du pathétique pour l'organisation du salon."
Il n'a pas pu obtenir son badge lors de l'ouverture mardi en raison de problème d'impression et l'attend toujours 4 jours plus tard.
"Par conséquent, j'ai dû entrer par des portes de services ou les espaces fumeurs pour rejoindre mon stand. Je n'ai jamais été contrôlé. Niveau sécurité, c'est moyen", explique-t-il.
Il se plaint également de la présence d'un poteau de 6 m² sur son stand, ce qui en réduit d'autant la surface.
Quant aux visiteurs, beaucoup ont été gênés par le bruit des travaux actuellement menés au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Et c'est vrai que, cette année, les conversations ponctuées au son du marteau-piqueur étaient souvent laborieuses !
"Nous n'avions pas d'électricité donc aucun éclairage sur notre stand les premiers jours. Et nous avons eu du mal à faire venir quelqu'un pour régler le problème", raconte Delphine Villert, associée commerciale et Business Development.
Mais, c'est du côté d'Hors Pistes que les retours sont le plus négatifs. Si "les contacts ont été intéressants d'un point de vue commercial", explique Jonathan, sur le stand du réceptif, "on approche en revanche du pathétique pour l'organisation du salon."
Il n'a pas pu obtenir son badge lors de l'ouverture mardi en raison de problème d'impression et l'attend toujours 4 jours plus tard.
"Par conséquent, j'ai dû entrer par des portes de services ou les espaces fumeurs pour rejoindre mon stand. Je n'ai jamais été contrôlé. Niveau sécurité, c'est moyen", explique-t-il.
Il se plaint également de la présence d'un poteau de 6 m² sur son stand, ce qui en réduit d'autant la surface.
Quant aux visiteurs, beaucoup ont été gênés par le bruit des travaux actuellement menés au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Et c'est vrai que, cette année, les conversations ponctuées au son du marteau-piqueur étaient souvent laborieuses !