"Nous avons besoin que les familles réunionnaises puissent revenir passer leurs vacances en juillet - août. Nous pouvons je pense trouver des solutions et des compromis en discutant avec les autorités et les Réunionnais." - Depositphotos.com Fontaineg974
TourMaG.com - Les DOM-TOM apparaissent comme des zones, où l'épidémie a été maîtrisée. Pouvez-vous nous dire où en est la Réunion ?
Susan Soba : La situation sanitaire est stable et rassurante. Nous avons eu moins de 500 cas de COVID-19 dont 70% sont des cas importés. Concernant la vie économique, elle reprend son cours petit à petit.
Les commerces et les marchés rouvrent avec des mesures sanitaires strictes. Les plages et les sentiers de randonnées sont également à nouveau rouverts.
L'ensemble des hôteliers, de nos structures d'hébergements mais aussi nos infrastructures de loisirs sont en train de travailler à des réouvertures entre maintenant et le mois de juillet.
Nous sommes en train de tout remettre en exploitation sur le mois de juin. La priorité est de sécuriser les parcours clients, des voyageurs à la fois en local mais aussi pour les prochaines arrivées depuis les aéroports en passant par le check-in, l'avion, les aéroports, les transferts... pour s'assurer qu'il n'y ait pas de risque de ré-import du virus sur le territoire.
C'est aussi pour nous un gage de montrer que la destination est safe. Nous avons l'ambition de tendre vers le risque zéro. Et nos autorités locales sont très prudentes. Notre territoire est vert, l'idée est d'en faire un atout pour demain.
Susan Soba : La situation sanitaire est stable et rassurante. Nous avons eu moins de 500 cas de COVID-19 dont 70% sont des cas importés. Concernant la vie économique, elle reprend son cours petit à petit.
Les commerces et les marchés rouvrent avec des mesures sanitaires strictes. Les plages et les sentiers de randonnées sont également à nouveau rouverts.
L'ensemble des hôteliers, de nos structures d'hébergements mais aussi nos infrastructures de loisirs sont en train de travailler à des réouvertures entre maintenant et le mois de juillet.
Nous sommes en train de tout remettre en exploitation sur le mois de juin. La priorité est de sécuriser les parcours clients, des voyageurs à la fois en local mais aussi pour les prochaines arrivées depuis les aéroports en passant par le check-in, l'avion, les aéroports, les transferts... pour s'assurer qu'il n'y ait pas de risque de ré-import du virus sur le territoire.
C'est aussi pour nous un gage de montrer que la destination est safe. Nous avons l'ambition de tendre vers le risque zéro. Et nos autorités locales sont très prudentes. Notre territoire est vert, l'idée est d'en faire un atout pour demain.
Expérimentation : des tests au départ et à l'arrivée
TourMaG.com - Le sujet également pour La Réunion, c'est celui de la quatorzaine. Le 14 mai Edouard Philippe a déclaré : "les Français pourront partir en vacances en France et dans les DOM-TOM." Le 28 mai, les annonces n'étaient plus aussi optimistes avec le maintien de la quatorzaine...
Susan Soba : L'ensemble des acteurs économiques ont envie de bénéficier de cette liberté que le Premier Ministre a annoncé.
C'est vraiment une préoccupation de nos professionnels. Que va-t-il advenir de cette quatorzaine dans les prochains jours ?
Plusieurs réflexions sont en cours sur la manière de réduire selon les cibles, et les profils les restrictions de voyage.
Il y a une expérimentation qui est en cours avec les compagnies aériennes qui ont mis en place des tests pour diagnostiquer les porteurs ou non du virus, au départ et à l'arrivée. Nous attendons de voir la manière dont cela se passe. L'objectif est que tout le monde soit rassuré : voyageurs, professionnels, locaux...
L'ensemble des parties-prenantes attendent de voir les résultats. Il faut trouver un équilibre pour garder le côté safe de la destination tout en limitant les impacts économiques.
Susan Soba : L'ensemble des acteurs économiques ont envie de bénéficier de cette liberté que le Premier Ministre a annoncé.
C'est vraiment une préoccupation de nos professionnels. Que va-t-il advenir de cette quatorzaine dans les prochains jours ?
Plusieurs réflexions sont en cours sur la manière de réduire selon les cibles, et les profils les restrictions de voyage.
Il y a une expérimentation qui est en cours avec les compagnies aériennes qui ont mis en place des tests pour diagnostiquer les porteurs ou non du virus, au départ et à l'arrivée. Nous attendons de voir la manière dont cela se passe. L'objectif est que tout le monde soit rassuré : voyageurs, professionnels, locaux...
L'ensemble des parties-prenantes attendent de voir les résultats. Il faut trouver un équilibre pour garder le côté safe de la destination tout en limitant les impacts économiques.
"Il ne faudrait pas que ce qui a fait notre force pour nous préserver devienne une faiblesse et nous prive de cette liberté qui a été annoncée."
TourMaG.com - Concrètement comment voyez-vous évoluer cette situation de quartozaine pour cet été ?
Susan Soba : Il y a des annonces politiques et puis ensuite il y a la réalité opérationnelle.
La gestion d'une entreprise ne se décide pas en 48h. Les professionnels ont besoin d'anticiper davantage et les voyageurs aussi. Ils ne décident de partir sur du long-courrier comme ça en une semaine.
Le Premier Ministre a fait des annonces, quelques jours plus tard, la Ministre de l'Outre-Mer intervient pour l'application. Nous avons toujours un petit décalage. Notre insularité entraîne toujours une réadaptation ou une prise en considération un peu différente.
A mon niveau je ne le conteste pas. Reste que la question est de savoir la manière dont on le traite.
La quatorzaine a été mise en place pour préserver le territoire, nous n'aurions pas pu faire face comme certains territoires français à l'épidémie. L'idée était de permettre d'absorber le pic par rapport à cette crise sanitaire. En face désormais il faut mettre la réalité économique. Ce n'est pas un exercice facile.
Maintenant il ne faudrait pas que ce qui a fait notre force pour nous préserver devienne une faiblesse et nous prive de cette liberté qui a été annoncée.
Nous avons besoin de vivre de ce tourisme là. Nous avons besoin que les familles réunionnaises puissent revenir passer leurs vacances en juillet - août. Nous pouvons je pense trouver des solutions et des compromis en discutant avec les autorités et les Réunionnais.
La limite des déplacements de 100 kilomètres qui a été supprimée peut-être légitimement considérée pour un territoire d'Outre-Mer qui est dans le vert.
Après il y a toujours cette question de se rassurer par rapport à la pandémie. La situation sanitaire en France Métropolitaine se stabilise et semble aller dans le bon sens, cela signifie aussi que le risque diminue pour nous.
S'il y a des garde-fous au niveau de l'Europe et dans les aéroports, je pense que nous pourrons apporter un peu plus de souplesse, à minima pour que notre cible affinitaire puisse rentrer car c'est une part non négligeable de notre activité en juillet et août.
J'imagine que nous trouverons des solutions scientifiques qui permettront de rassurer tout le monde : les entreprises, les voyageurs et bien sûr les Réunionnais.
TourMaG.com - Une opération a été mise en place également pour les étudiants ?
Susan Soba : Oui une opération a été mise en place pour les étudiants qui souhaitaient rentrer et qui peuvent se mettre en quatorzaine en amont du voyage et en aval.
Il y a des expérimentations. Nous espérons qu'elles vont mener à quelque chose d'un peu plus fluide. Les agences de voyages sont dans l'attente de savoir ce qu'elles peuvent annoncer à leurs clients.
L'idée aussi c'est qu'elles puissent honorer les réservations qui avaient été effectuées avant la crise pour cet été et surtout les maintenir au sein de la destination en cas de report.
Le sujet de la quartorzaine est de toute façon le sujet du moment. Depuis l'annonce du Premier Ministre et ces différentes expérimentations, les professionnels du secteur n'attendent plus que ça....
TourMaG.com - Pourrait-on espérer une levée de la quartorzaine pour les annonces de la phase 3 du déconfinement prévues le 22 juin 2020 ?
Susan Soba : Je ne vous cache pas que les acteurs locaux espèrent avoir des nouvelles avant cette date du 22 juin.
Je crois qu'il faut s'appuyer sur ces dates clés pour se structurer, essayer d'influer pour que les lignes bougent avant... ensuite il faut aussi essayer de trouver des situations alternatives en attendant.
Car trop attendre pour un secteur aussi important, cela complique la donne. Chaque jour compte dans les comptes d'exploitation des entreprises.
Certains ne pourront pas reprendre leurs activités si les voyageurs extérieurs sont absents.
Ce que je peux vous dire également c'est que les compagnies aériennes ont fait le choix d'encourager à la réservation.
Au moment où la situation va se décanter, l'activité devra être au rendez-vous.
Susan Soba : Il y a des annonces politiques et puis ensuite il y a la réalité opérationnelle.
La gestion d'une entreprise ne se décide pas en 48h. Les professionnels ont besoin d'anticiper davantage et les voyageurs aussi. Ils ne décident de partir sur du long-courrier comme ça en une semaine.
Le Premier Ministre a fait des annonces, quelques jours plus tard, la Ministre de l'Outre-Mer intervient pour l'application. Nous avons toujours un petit décalage. Notre insularité entraîne toujours une réadaptation ou une prise en considération un peu différente.
A mon niveau je ne le conteste pas. Reste que la question est de savoir la manière dont on le traite.
La quatorzaine a été mise en place pour préserver le territoire, nous n'aurions pas pu faire face comme certains territoires français à l'épidémie. L'idée était de permettre d'absorber le pic par rapport à cette crise sanitaire. En face désormais il faut mettre la réalité économique. Ce n'est pas un exercice facile.
Maintenant il ne faudrait pas que ce qui a fait notre force pour nous préserver devienne une faiblesse et nous prive de cette liberté qui a été annoncée.
Nous avons besoin de vivre de ce tourisme là. Nous avons besoin que les familles réunionnaises puissent revenir passer leurs vacances en juillet - août. Nous pouvons je pense trouver des solutions et des compromis en discutant avec les autorités et les Réunionnais.
La limite des déplacements de 100 kilomètres qui a été supprimée peut-être légitimement considérée pour un territoire d'Outre-Mer qui est dans le vert.
Après il y a toujours cette question de se rassurer par rapport à la pandémie. La situation sanitaire en France Métropolitaine se stabilise et semble aller dans le bon sens, cela signifie aussi que le risque diminue pour nous.
S'il y a des garde-fous au niveau de l'Europe et dans les aéroports, je pense que nous pourrons apporter un peu plus de souplesse, à minima pour que notre cible affinitaire puisse rentrer car c'est une part non négligeable de notre activité en juillet et août.
J'imagine que nous trouverons des solutions scientifiques qui permettront de rassurer tout le monde : les entreprises, les voyageurs et bien sûr les Réunionnais.
TourMaG.com - Une opération a été mise en place également pour les étudiants ?
Susan Soba : Oui une opération a été mise en place pour les étudiants qui souhaitaient rentrer et qui peuvent se mettre en quatorzaine en amont du voyage et en aval.
Il y a des expérimentations. Nous espérons qu'elles vont mener à quelque chose d'un peu plus fluide. Les agences de voyages sont dans l'attente de savoir ce qu'elles peuvent annoncer à leurs clients.
L'idée aussi c'est qu'elles puissent honorer les réservations qui avaient été effectuées avant la crise pour cet été et surtout les maintenir au sein de la destination en cas de report.
Le sujet de la quartorzaine est de toute façon le sujet du moment. Depuis l'annonce du Premier Ministre et ces différentes expérimentations, les professionnels du secteur n'attendent plus que ça....
TourMaG.com - Pourrait-on espérer une levée de la quartorzaine pour les annonces de la phase 3 du déconfinement prévues le 22 juin 2020 ?
Susan Soba : Je ne vous cache pas que les acteurs locaux espèrent avoir des nouvelles avant cette date du 22 juin.
Je crois qu'il faut s'appuyer sur ces dates clés pour se structurer, essayer d'influer pour que les lignes bougent avant... ensuite il faut aussi essayer de trouver des situations alternatives en attendant.
Car trop attendre pour un secteur aussi important, cela complique la donne. Chaque jour compte dans les comptes d'exploitation des entreprises.
Certains ne pourront pas reprendre leurs activités si les voyageurs extérieurs sont absents.
Ce que je peux vous dire également c'est que les compagnies aériennes ont fait le choix d'encourager à la réservation.
Au moment où la situation va se décanter, l'activité devra être au rendez-vous.
Une perte des dépenses touristiques estimée à au moins 300 M€
TourMaG.com - On imagine que la situation des entreprises du tourisme est préoccupante...
Susan Soba : Nous avons effectivement un gros sujet en ce moment qui concerne le soutien aux entreprises. Tous les acteurs touristiques s'accordent à dire que la reprise du tourisme va être lente et longue.
Nous menons un travail important sur le plan économique pour s'assurer que les entreprises arrivent à passer ce cap. Nous voyons bien que les seuils de rentabilité vont évoluer et les modèles économiques aussi.
TourMaG.com - Avez-vous estimé l'impact de cette crise ?
Susan Soba : Le tourisme rapporte 1,2 milliard d'euros de dépenses par an. Nous estimons la perte à 100 M€ par mois.
En terme de fréquentation, nous perdons 30 000 visiteurs par mois. Sur trois mois si nous faisons les comptes cela fait 300 M€ perdus et 90 000 visiteurs.
Nous aurons aussi des effets avant et après la crise. Les aides mises en place par l'Etat et par la Région sont essentielles pour reprendre mais cela ne remplacera jamais la reprise de l'activité.
Pour la Réunion, être à la fois privée d'une connexion directe, de faire partie des départements verts sans être totalement libérée... il ne faudrait pas cumuler trop d'obstacles à la réouverture car cela pourrait être vraiment difficile pour les entreprises.
Ce serait bien que notre force, la gestion de la crise sanitaire soit aussi une force pour la reprise.
TourMaG.com - Les entreprises pourront bénéficier du plan tourisme, y-a-t-il des initiatives au plan local ?
Susan Soba : Oui il y a des initiatives de soutien qui ont été mises en place au plan local. La priorité dans l'immédiat, comme c'est également le cas en Métropole, est de relancer le tourisme localement.
Si les touristes réunionnais sont eux-mêmes rassurés et vont eux-mêmes participer à la reprise du tourisme localement cela va envoyer un vent d'optimisme.
Un plan tourisme a été présenté de 27 M€ par le conseil régional. Un des volets important concerne le tourisme social (17M€). Les Réunionnais qui n'ont pas toujours l'opportunité de partir en vacances pourront bénéficier d'aides sous forme de chèque tourisme.
Il y a aussi des aides directes aux entreprises qui ont été proposées grâce au fonds européen (10M€). Le but est d'aider les entreprises à passer le cap et de les aider à compenser des pertes d'exploitation.
Le chiffre d'affaires ne se rattrape pas d'un claquement de doigt du jour au lendemain. Mais nous préparons la relance et comme on dit en créole tipa tipa.
TourMaG.com - La difficulté aussi pour les entreprises réunionnaise c'est que le tourisme local est limité. Les autres départements en Métropole peuvent compter sur les départements limitrophes voire plus lointains mais reliés par la route ou le rail...
Susan Soba : Nous sommes effectivement sur une économie insulaire et nous ne pouvons pas compter sur la diffusion de l'économie locale comme c'est le cas en métropole.
Toutes les formes de tourisme sont freinées... Il faut faire attention aux raccourcis économiques.
Le modèle économique devra comme je vous l'ai dit évoluer. Il y a un vrai chantier de transformation pour les établissements.
Susan Soba : Nous avons effectivement un gros sujet en ce moment qui concerne le soutien aux entreprises. Tous les acteurs touristiques s'accordent à dire que la reprise du tourisme va être lente et longue.
Nous menons un travail important sur le plan économique pour s'assurer que les entreprises arrivent à passer ce cap. Nous voyons bien que les seuils de rentabilité vont évoluer et les modèles économiques aussi.
TourMaG.com - Avez-vous estimé l'impact de cette crise ?
Susan Soba : Le tourisme rapporte 1,2 milliard d'euros de dépenses par an. Nous estimons la perte à 100 M€ par mois.
En terme de fréquentation, nous perdons 30 000 visiteurs par mois. Sur trois mois si nous faisons les comptes cela fait 300 M€ perdus et 90 000 visiteurs.
Nous aurons aussi des effets avant et après la crise. Les aides mises en place par l'Etat et par la Région sont essentielles pour reprendre mais cela ne remplacera jamais la reprise de l'activité.
Pour la Réunion, être à la fois privée d'une connexion directe, de faire partie des départements verts sans être totalement libérée... il ne faudrait pas cumuler trop d'obstacles à la réouverture car cela pourrait être vraiment difficile pour les entreprises.
Ce serait bien que notre force, la gestion de la crise sanitaire soit aussi une force pour la reprise.
TourMaG.com - Les entreprises pourront bénéficier du plan tourisme, y-a-t-il des initiatives au plan local ?
Susan Soba : Oui il y a des initiatives de soutien qui ont été mises en place au plan local. La priorité dans l'immédiat, comme c'est également le cas en Métropole, est de relancer le tourisme localement.
Si les touristes réunionnais sont eux-mêmes rassurés et vont eux-mêmes participer à la reprise du tourisme localement cela va envoyer un vent d'optimisme.
Un plan tourisme a été présenté de 27 M€ par le conseil régional. Un des volets important concerne le tourisme social (17M€). Les Réunionnais qui n'ont pas toujours l'opportunité de partir en vacances pourront bénéficier d'aides sous forme de chèque tourisme.
Il y a aussi des aides directes aux entreprises qui ont été proposées grâce au fonds européen (10M€). Le but est d'aider les entreprises à passer le cap et de les aider à compenser des pertes d'exploitation.
Le chiffre d'affaires ne se rattrape pas d'un claquement de doigt du jour au lendemain. Mais nous préparons la relance et comme on dit en créole tipa tipa.
TourMaG.com - La difficulté aussi pour les entreprises réunionnaise c'est que le tourisme local est limité. Les autres départements en Métropole peuvent compter sur les départements limitrophes voire plus lointains mais reliés par la route ou le rail...
Susan Soba : Nous sommes effectivement sur une économie insulaire et nous ne pouvons pas compter sur la diffusion de l'économie locale comme c'est le cas en métropole.
Toutes les formes de tourisme sont freinées... Il faut faire attention aux raccourcis économiques.
Le modèle économique devra comme je vous l'ai dit évoluer. Il y a un vrai chantier de transformation pour les établissements.
Le Grand Raid : "nous travaillons à sécuriser cet événement"
TourMaG.com - Quid des opérations de relance par l'IRT ?
Susan Soba : Nous travaillons de notre côté à une plan de communication de réassurance. Nous essayons de trouver le bon moment, notamment sur le marché métropolitain qui représente 80% de nos voyageurs.
Nous allons nous concentrer essentiellement sur nos compatriotes et sur notre diaspora qui est installée en Métropole avec en ligne de mire la fin d'année.
Nous avons également en tête un événement qui est extrêmement important pour la Réunion c'est le Grand Raid qui se déroule au mois d'octobre.
Cet événement international participe à la renommée de l'île. Tournée vers le sport, nos montagnes et nos reliefs, il représente la destination.
Nous travaillons à sécuriser cet événement car de nombreux participants s'y préparent pendant des années et des mois et les retombées sont importantes.
TourMaG.com - Comment voyez-vous l'après crise ?
Susan Soba : Il va y avoir la phase de relance frénétique d'après crise. Il faut réactiver et il faut du cash. Cela peut paraître trivial.
Ensuite il y aura une phase de rétablissement. Il y aura aussi un volet important sur le plan sanitaire.
La Réunion se positionne sur un tourisme durable, responsable et nature qui prend en considération son environnement.
Les préoccupations environnementales et sociétales vont, de fait, être beaucoup plus prégnantes dans les positions futures. Nous avons de nombreux atouts à faire valoir : notre vivre-ensemble, notre culture, notre patrimoine, notre parc national... seront des atouts pour demain.
Susan Soba : Nous travaillons de notre côté à une plan de communication de réassurance. Nous essayons de trouver le bon moment, notamment sur le marché métropolitain qui représente 80% de nos voyageurs.
Nous allons nous concentrer essentiellement sur nos compatriotes et sur notre diaspora qui est installée en Métropole avec en ligne de mire la fin d'année.
Nous avons également en tête un événement qui est extrêmement important pour la Réunion c'est le Grand Raid qui se déroule au mois d'octobre.
Cet événement international participe à la renommée de l'île. Tournée vers le sport, nos montagnes et nos reliefs, il représente la destination.
Nous travaillons à sécuriser cet événement car de nombreux participants s'y préparent pendant des années et des mois et les retombées sont importantes.
TourMaG.com - Comment voyez-vous l'après crise ?
Susan Soba : Il va y avoir la phase de relance frénétique d'après crise. Il faut réactiver et il faut du cash. Cela peut paraître trivial.
Ensuite il y aura une phase de rétablissement. Il y aura aussi un volet important sur le plan sanitaire.
La Réunion se positionne sur un tourisme durable, responsable et nature qui prend en considération son environnement.
Les préoccupations environnementales et sociétales vont, de fait, être beaucoup plus prégnantes dans les positions futures. Nous avons de nombreux atouts à faire valoir : notre vivre-ensemble, notre culture, notre patrimoine, notre parc national... seront des atouts pour demain.