On sait que c’est faux mais on y croit ! C’est ce que l’on appelle l’ère de la post vérité.Nous y sommes entrés. Nous y sommes. Pas exactement au même rythme d’une couche sociale à l’autre. Mais, le danger est là. Depositphotos.com Auteur sergeypykhonin
Plus ou moins indispensable aussi à sa notoriété, l’image d’un président et sa politique étrangère pèsent dans les choix d’une partie des voyageurs. Mais, une partie seulement sachant qu’in fine l’accessibilité et les tarifs remporteront les décisions d’achat.
Pourtant dans le nouveau tintamarre médiatique que nous subissons sur nos écrans, l’imagerie liée à un pays est secouée en permanence par de toutes sortes d’images issues de son actualité. Et en cela, la France n’est malheureusement pas très bien placée.
En effet si l’on considère simplement l’actualité des six derniers mois, notre pays a fait la une de sa presse nationale et de la presse internationale avec des clichés et des films d’émeutes urbaines dans lesquelles policiers et manifestants s’affrontaient avec une violence rare.
Peu de temps après c’est sur le terrain climatique que les images ont afflué, présentant des villes suffocantes sous la chaleur estivale tandis que les premières invasions de moustiques commençaient à pourrir la vie de nombreux estivants.
Outre les canicules et les pénuries d’eau, la France a aussi dû afficher ses difficultés à recruter un personnel qualifié et compétent dans ses établissements touristiques, le tout émaillé de quelques grèves et arrêts de travail dans le secteur capital pour le tourisme : le transport. Mais, c’était sans compter avec ces formidables invasions de punaises de lits qui ont enflammé médias et réseaux sociaux, dénonçant une situation intenable.
Quel impact a eu ce phénomène ? On ne le saura jamais mais il n’empêche que beaucoup ont été impressionnés et dissuadés par cette nouvelle plaie !
Pourtant dans le nouveau tintamarre médiatique que nous subissons sur nos écrans, l’imagerie liée à un pays est secouée en permanence par de toutes sortes d’images issues de son actualité. Et en cela, la France n’est malheureusement pas très bien placée.
En effet si l’on considère simplement l’actualité des six derniers mois, notre pays a fait la une de sa presse nationale et de la presse internationale avec des clichés et des films d’émeutes urbaines dans lesquelles policiers et manifestants s’affrontaient avec une violence rare.
Peu de temps après c’est sur le terrain climatique que les images ont afflué, présentant des villes suffocantes sous la chaleur estivale tandis que les premières invasions de moustiques commençaient à pourrir la vie de nombreux estivants.
Outre les canicules et les pénuries d’eau, la France a aussi dû afficher ses difficultés à recruter un personnel qualifié et compétent dans ses établissements touristiques, le tout émaillé de quelques grèves et arrêts de travail dans le secteur capital pour le tourisme : le transport. Mais, c’était sans compter avec ces formidables invasions de punaises de lits qui ont enflammé médias et réseaux sociaux, dénonçant une situation intenable.
Quel impact a eu ce phénomène ? On ne le saura jamais mais il n’empêche que beaucoup ont été impressionnés et dissuadés par cette nouvelle plaie !
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Et puis, alors que la saison touristique se prolongeait sur de beaux jours d’automne, il a fallu qu’un professeur soit assassiné dans une cour d’école et qu’un 7 octobre frappe un pays à la charge symbolique majeure : Israël, pour qu’une nouvelle machine médiatique soit lancée.
Des milliers de morts, massacrés dans des conditions indicibles, le souvenir de la Shoa ravivé chez certains, une riposte guerrière dont on ne connait pas la durée et voilà que l'harmonie moyen-orientale volait en éclats, que le monde arabe se mobilisait contre des communautés juives qui n’avaient d’autre tort que leurs origines, leur culture, souvent même pas leur religion et que le monde entier se trouvait acculé à prendre des positions plus ou moins radicales.
Manifestations, débats, analyses d’experts, ballets diplomatiques, informations en continu…. Et de nouveau la France apparait au sommet de l’affiche avec une recrudescence impressionnante d’actes antisémites, dus à la bêtise et à la haine.
Tags, retours des croix gammées, insultes… et ces manifestations ce weekend end où l’on aurait dû commémorer la fin de la grande guerre, écumant le pavé de nombreuses villes en faisant le plein. Il n’y a pas de quoi rassurer un touriste.
Des milliers de morts, massacrés dans des conditions indicibles, le souvenir de la Shoa ravivé chez certains, une riposte guerrière dont on ne connait pas la durée et voilà que l'harmonie moyen-orientale volait en éclats, que le monde arabe se mobilisait contre des communautés juives qui n’avaient d’autre tort que leurs origines, leur culture, souvent même pas leur religion et que le monde entier se trouvait acculé à prendre des positions plus ou moins radicales.
Manifestations, débats, analyses d’experts, ballets diplomatiques, informations en continu…. Et de nouveau la France apparait au sommet de l’affiche avec une recrudescence impressionnante d’actes antisémites, dus à la bêtise et à la haine.
Tags, retours des croix gammées, insultes… et ces manifestations ce weekend end où l’on aurait dû commémorer la fin de la grande guerre, écumant le pavé de nombreuses villes en faisant le plein. Il n’y a pas de quoi rassurer un touriste.
Ere de la post vérité : les « fake » et autres fausses vérités
Comme si tout cela n’était pas suffisant, notons encore que l’hémorragie d’images officielles est amplifiée par des torrents d’images fausses, déformées, exagérées, entièrement fabriquées n’ayant de cesse que de manipuler une opinion déboussolée, partiale, insensible aux discours de vérité. Lesquels, on le sait, circulent à la vitesse de l’éclair d’un bout à l’autre de la planète et n’exigent aucun autre professionnalisme que celui de savoir clicker sur un clavier.
Et voilà que cette guerre des images dont on parle tant devient une guerre de la vérité contre les fausses vérités. Sauf que le problème majeur de notre époque est que l’on se soucie de moins en moins de la vraie vérité.
On sait que c’est faux mais on y croit ! C’est ce que l’on appelle l’ère de la post vérité. Nous y sommes entrés. Nous y sommes. Pas exactement au même rythme d’une couche sociale à l’autre. Mais, le danger est là. Et l’image touristique comme les autres en fera les frais.
Et voilà que cette guerre des images dont on parle tant devient une guerre de la vérité contre les fausses vérités. Sauf que le problème majeur de notre époque est que l’on se soucie de moins en moins de la vraie vérité.
On sait que c’est faux mais on y croit ! C’est ce que l’on appelle l’ère de la post vérité. Nous y sommes entrés. Nous y sommes. Pas exactement au même rythme d’une couche sociale à l’autre. Mais, le danger est là. Et l’image touristique comme les autres en fera les frais.
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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