Plus de 5 000 kilomètres séparent les deux extrémités de l’archipel indonésien, soit la distance de Paris à Abidjan.
Bien que couvrant 7% de la superficie totale, Java est occupée par plus de 60% de la population. L'île traite et transforme la plupart des matières premières du pays. Elle excelle dans l’industrie textile, notamment dans la fabrication du batik où elle tient le premier rang mondial.
De toutes les îles de l’archipel indonésien, Java est la plus riche, la plus fertile et pour cette raison, sans doute, elle compte 160 millions d’habitants (chiffres de 2015), dont 10 millions à Jakarta.
Loin du séisme (500 km environ) qui a défrayé les chroniques récemment, Java s’étire sur une longueur de 1 000 kilomètres, avec une largeur de 60 à 200 km. C’est l’île de l’archipel où les déplacements sont les plus aisés, grâce aux bons réseaux routier et ferroviaire.
Une chaîne de montagnes s’étend sur toute sa longueur, avec une centaine de volcans, dont 17 (redoutés et parfois redoutables), sont encore en activité, tandis que 44 sommets affichent 2 000 et 3000 mètres d’altitude.
On ne vient pas ici pour bronzer, les panoramas extraordinaires qu’offrent les excursions volcaniques valent à eux seul le voyage.
Au fil de la balade, des paysages beaux à couper le souffle, des rizières impeccablement entretenues, des collines recouvertes d’une jungle épaisse mais aussi des villages colorés et des temples gigantesques.
La ville de Yogyakarta (Yogya), réputée pour son art de vivre, jouxte des temples extraordinaires à ne pas manquer, comme Borobudur et Prambanan.
Bien que couvrant 7% de la superficie totale, Java est occupée par plus de 60% de la population. L'île traite et transforme la plupart des matières premières du pays. Elle excelle dans l’industrie textile, notamment dans la fabrication du batik où elle tient le premier rang mondial.
De toutes les îles de l’archipel indonésien, Java est la plus riche, la plus fertile et pour cette raison, sans doute, elle compte 160 millions d’habitants (chiffres de 2015), dont 10 millions à Jakarta.
Loin du séisme (500 km environ) qui a défrayé les chroniques récemment, Java s’étire sur une longueur de 1 000 kilomètres, avec une largeur de 60 à 200 km. C’est l’île de l’archipel où les déplacements sont les plus aisés, grâce aux bons réseaux routier et ferroviaire.
Une chaîne de montagnes s’étend sur toute sa longueur, avec une centaine de volcans, dont 17 (redoutés et parfois redoutables), sont encore en activité, tandis que 44 sommets affichent 2 000 et 3000 mètres d’altitude.
On ne vient pas ici pour bronzer, les panoramas extraordinaires qu’offrent les excursions volcaniques valent à eux seul le voyage.
Au fil de la balade, des paysages beaux à couper le souffle, des rizières impeccablement entretenues, des collines recouvertes d’une jungle épaisse mais aussi des villages colorés et des temples gigantesques.
La ville de Yogyakarta (Yogya), réputée pour son art de vivre, jouxte des temples extraordinaires à ne pas manquer, comme Borobudur et Prambanan.
Première agglomération du sud-est asiatique
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Avec son peuple doux et toujours souriant, Java offre aussi sa culture plurielle et complexe, ses traditions ancestrales, comme les ballets, les danses, sa musique du gamelan (ensemble traditionnel instrumental), son théâtre de marionnettes (le wayang kulit), sans oublier les batiks - les plus beaux du monde dit-on.
Grouillante, surpeuplée, la capitale Jakarta mérite, malgré tout, une halte.
Jadis comptoir hollandais des épices, l’ancienne Batavia est aujourd’hui la première agglomération du sud-est asiatique, avec plus de 10 millions d’habitants. Comme d’autres mégalopoles asiatiques, Jakarta est un puzzle de toutes les populations de l’archipel.
On trouve là les immeubles les plus opulents et les plus dégradés, les gens les plus riches et les plus démunis. Et c’est de loin la cité la plus polluée et la plus encombrée de l’île.
Mais, Jakarta est aussi un centre d’affaires où se traite les plus grands contrats, un centre littéraire et médiatique.
Rendez-vous des touristes, Batavia, la vieille ville, surgit comme un havre de quiétude.
Autour de la grande place de Fatahillah trônent les anciens bâtiments coloniaux abritant le musée, tandis que de l’autre coté, le café Batavia invite à un voyage temporel dans son superbe décor bicentenaire.
Grouillante, surpeuplée, la capitale Jakarta mérite, malgré tout, une halte.
Jadis comptoir hollandais des épices, l’ancienne Batavia est aujourd’hui la première agglomération du sud-est asiatique, avec plus de 10 millions d’habitants. Comme d’autres mégalopoles asiatiques, Jakarta est un puzzle de toutes les populations de l’archipel.
On trouve là les immeubles les plus opulents et les plus dégradés, les gens les plus riches et les plus démunis. Et c’est de loin la cité la plus polluée et la plus encombrée de l’île.
Mais, Jakarta est aussi un centre d’affaires où se traite les plus grands contrats, un centre littéraire et médiatique.
Rendez-vous des touristes, Batavia, la vieille ville, surgit comme un havre de quiétude.
Autour de la grande place de Fatahillah trônent les anciens bâtiments coloniaux abritant le musée, tandis que de l’autre coté, le café Batavia invite à un voyage temporel dans son superbe décor bicentenaire.
Sur la route des plus beaux batiks du monde
C’est à Java que sont produits les plus beaux batiks du monde, tout le monde s’accorde sur ce point, même l’Unesco qui, en 2009, l’a inscrit au patrimoine culturel de l’humanité.
Batik, dérivé d’un mot javanais signifiant « petit point », est un procédé de décoration du tissu, du papier ou du cuir, plus que millénaire, originaire d’orient (Chine, Inde). En réalité, il s’agit d’une méthode traditionnelle et minutieuse de teinture de tissus par impression sur une surface imprégnée de cire.
Ce tissu peint colle à la vie des Javanais de l’aurore jusqu’au couchant : les bébés sont transportés dans des châles ornés de symboles porte-bonheur, tandis que les morts sont enveloppés de linceuls en batik.
On l’utilise comme vêtement usuel ou solennel. Les tissus sont décorés de dessins adaptés à la vie courante professionnelle, étudiante, mais encore aux cérémonies ou manifestations artistiques comme le théâtre de marionnettes. On les emploie couramment comme nappe, couvre-lit, abat-jour.
Le batik est même au cœur de certains rituels comme les offrandes, où on le jette au cœur du volcan.
Batik, dérivé d’un mot javanais signifiant « petit point », est un procédé de décoration du tissu, du papier ou du cuir, plus que millénaire, originaire d’orient (Chine, Inde). En réalité, il s’agit d’une méthode traditionnelle et minutieuse de teinture de tissus par impression sur une surface imprégnée de cire.
Ce tissu peint colle à la vie des Javanais de l’aurore jusqu’au couchant : les bébés sont transportés dans des châles ornés de symboles porte-bonheur, tandis que les morts sont enveloppés de linceuls en batik.
On l’utilise comme vêtement usuel ou solennel. Les tissus sont décorés de dessins adaptés à la vie courante professionnelle, étudiante, mais encore aux cérémonies ou manifestations artistiques comme le théâtre de marionnettes. On les emploie couramment comme nappe, couvre-lit, abat-jour.
Le batik est même au cœur de certains rituels comme les offrandes, où on le jette au cœur du volcan.
« La capitale des Batiks »
A Java, on distingue deux grands styles : celui de la côte nord ou Pasisir, représenté notamment par Cirebon et Banyumas dans le centre de l’île.
Surnommé Kota Batik, « Capitale des Batiks », Pekalongan, sur la côte nord de Java, a toujours joué un rôle majeur et précurseur dans le développement des techniques.
Ici le batik très coloré est partout avec ses manufactures, sa coopérative représentant 500 fabricants et tous les magasins qui revendent la production locale, mais aussi les tissus fabriqués dans les kampungs (villages).
Ajoutons à cela les vendeurs de rues qui distribuent les tissus des kampungs à moindre prix.
On peut voir toutes les étapes de la fabrication en visitant une usine où l’on est bien reçu. Mais il est aussi possible d’entrer dans un des multiples ateliers artisanaux que l’on repère aux étendages de bambous installés devant leur porte.
Didactique et riche de pièces précieuses, le musée complète agréablement le tour.
Egalement sur la côte nord, Lasem est connu pour son style de batik caractérisé par des tons rouges et ses motifs de phénix, dragon, bambou, éventails. Un style qui rappelle que c’est la première ville de Java où les Chinois se sont installés.
Surnommé Kota Batik, « Capitale des Batiks », Pekalongan, sur la côte nord de Java, a toujours joué un rôle majeur et précurseur dans le développement des techniques.
Ici le batik très coloré est partout avec ses manufactures, sa coopérative représentant 500 fabricants et tous les magasins qui revendent la production locale, mais aussi les tissus fabriqués dans les kampungs (villages).
Ajoutons à cela les vendeurs de rues qui distribuent les tissus des kampungs à moindre prix.
On peut voir toutes les étapes de la fabrication en visitant une usine où l’on est bien reçu. Mais il est aussi possible d’entrer dans un des multiples ateliers artisanaux que l’on repère aux étendages de bambous installés devant leur porte.
Didactique et riche de pièces précieuses, le musée complète agréablement le tour.
Egalement sur la côte nord, Lasem est connu pour son style de batik caractérisé par des tons rouges et ses motifs de phénix, dragon, bambou, éventails. Un style qui rappelle que c’est la première ville de Java où les Chinois se sont installés.
Le plus grand village du monde
Yogyakarta (Yogya) est, dit-on, l’un des plus grands villages au monde. C’est aussi la capitale culturelle et un important centre académique, une espèce de Kyoto javanais. Ses peintres et sculpteurs font partie du gotha javanais.
C’est également une grande place d’Asie du sud-est pour le shopping. Avec leurs échoppes, leurs boutiques, les rues commerçantes sont comparables à celles de Bangkok. On trouve de tout à petits prix : nourriture, maroquinerie, épices, textiles, habits.
Avec Solo, Yogya est un des plus grands centres de production de batiks et l’on peut visiter une des trente usines, mais aussi faire ses emplettes dans un magasin spécialisé.
Véritable supermarché du batik, ces établissements les vendent sous toutes ses formes (pièces, chemises, robes), avec divers motifs de toutes les couleurs, de toutes les qualités et… à tous les prix.
A quelques kilomètres de là, Solo a une longue tradition du batik. On ne compte pas moins de 300 usines. C’est la fierté de la ville, mais aussi une importante source de revenus.
C’est également une grande place d’Asie du sud-est pour le shopping. Avec leurs échoppes, leurs boutiques, les rues commerçantes sont comparables à celles de Bangkok. On trouve de tout à petits prix : nourriture, maroquinerie, épices, textiles, habits.
Avec Solo, Yogya est un des plus grands centres de production de batiks et l’on peut visiter une des trente usines, mais aussi faire ses emplettes dans un magasin spécialisé.
Véritable supermarché du batik, ces établissements les vendent sous toutes ses formes (pièces, chemises, robes), avec divers motifs de toutes les couleurs, de toutes les qualités et… à tous les prix.
A quelques kilomètres de là, Solo a une longue tradition du batik. On ne compte pas moins de 300 usines. C’est la fierté de la ville, mais aussi une importante source de revenus.
Des cours pour s’initier
Avec des batiks à motifs indigo ou sombres, en beige ou marron, Solo a son style bien à lui.
C’est aussi ici que l’on confectionne le Solo malam, une pièce particulière composée de motifs aux couleurs vives sur fond noir.
Les plus grands producteurs de batiks sont basés à Solo, les plus grands distributeurs aussi.
Supermarchés et boutiques sont regroupés dans un labyrinthe d’échoppes ou l’on trouve de tout, du vêtement à l’occidentale et à l’indonésienne, comme les chemises en lurik tout à fait surprenantes.
Et si dans tout ça, vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez suivre un cours, ici à Solo, dans une fabrique et exercer vos talents au retour en France.
C’est aussi ici que l’on confectionne le Solo malam, une pièce particulière composée de motifs aux couleurs vives sur fond noir.
Les plus grands producteurs de batiks sont basés à Solo, les plus grands distributeurs aussi.
Supermarchés et boutiques sont regroupés dans un labyrinthe d’échoppes ou l’on trouve de tout, du vêtement à l’occidentale et à l’indonésienne, comme les chemises en lurik tout à fait surprenantes.
Et si dans tout ça, vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez suivre un cours, ici à Solo, dans une fabrique et exercer vos talents au retour en France.
Repères
Y aller : Emirates
32 vols par semaine vers Dubaï de Paris CDG, Lyon et Nice, puis liaison quotidienne Dubaï-Jakarta
www.emirates.com
Renseignements : Office de tourisme de l’Indonésie
www.tourisme-indonesie.fr/
indonesie@interfacetourism.com
Formalités : passeport valable encore 6 mois après la date du retour (pour un séjour de moins de 30 jours).
32 vols par semaine vers Dubaï de Paris CDG, Lyon et Nice, puis liaison quotidienne Dubaï-Jakarta
www.emirates.com
Renseignements : Office de tourisme de l’Indonésie
www.tourisme-indonesie.fr/
indonesie@interfacetourism.com
Formalités : passeport valable encore 6 mois après la date du retour (pour un séjour de moins de 30 jours).
Coup de cœur
Phoenix Hotel Yogyakarta, Sofitel
Au cœur de Yogyakarta, The Phoenix Hotel Yogyakarta - M Gallery by Sofitel propose un hébergement de luxe dans un bâtiment colonial datant de 1918.
Cet hôtel 5 étoiles possède un Spa, un restaurant gastronomique, des chambres spacieuses (wifi gratuit de bonne qualité) et une piscine extérieure ouverte toute l'année. Le The Phoenix Hotel Yogyakarta - MGallery by Sofitel dispose d’une salle de sport, un service de location de voitures et un parking gratuit.
Le restaurant The Paprika sert une cuisine indonésienne, occidentale et chinoise dans une cour ouverte, ou l’on sert aussi de somptueux petits-déjeuners. Vous pourrez aussi savourer des cocktails et des vins raffinés dans le bar du hall, le 1918's.
La rue Malioboro, le centre commercial Malioboro Mall et le musée Fort Vredeburg figurent parmi les sites d'intérêt à proximité.
Vous séjournerez par ailleurs à 5 minutes de la gare de Tugu, à 20 minutes de l'aéroport ainsi qu'à 1 heure des temples de Borobudur et de Prambanan.
Au cœur de Yogyakarta, The Phoenix Hotel Yogyakarta - M Gallery by Sofitel propose un hébergement de luxe dans un bâtiment colonial datant de 1918.
Cet hôtel 5 étoiles possède un Spa, un restaurant gastronomique, des chambres spacieuses (wifi gratuit de bonne qualité) et une piscine extérieure ouverte toute l'année. Le The Phoenix Hotel Yogyakarta - MGallery by Sofitel dispose d’une salle de sport, un service de location de voitures et un parking gratuit.
Le restaurant The Paprika sert une cuisine indonésienne, occidentale et chinoise dans une cour ouverte, ou l’on sert aussi de somptueux petits-déjeuners. Vous pourrez aussi savourer des cocktails et des vins raffinés dans le bar du hall, le 1918's.
La rue Malioboro, le centre commercial Malioboro Mall et le musée Fort Vredeburg figurent parmi les sites d'intérêt à proximité.
Vous séjournerez par ailleurs à 5 minutes de la gare de Tugu, à 20 minutes de l'aéroport ainsi qu'à 1 heure des temples de Borobudur et de Prambanan.