Si une telle idée peut paraître encore bien lointaine, les premiers jalons de tours de contrôle numériques existent déjà.
Au Royaume-Uni, le premier centre de contrôle aérien numérique a ouvert en décembre 2018 sur l’aérodrome de Cranfield (Bedfordshire). Il s’agit d’un premier test pour les autorités de l’aviation civile britanniques, sur cet aérodrome principalement tourné vers le trafic affaires (20 000 décollages et atterrissages par an).
Les aiguilleurs du ciel peuvent désormais y utiliser des caméras de très haute définition pour diriger les atterrissages et les décollages. Pour cela, 14 écrans sont disposés dans une salle des opérations, reproduisant ce que l’on peut voir à travers les fenêtres de la tour de contrôle traditionnelle.
Ils permettent notamment une visibilité par mauvais temps ou le zoom sur les avions, le tout pour permettre aux contrôleurs de prendre des décisions plus rapidement.
Déjà testée en Australie, en Suède, en Norvège ou encore en Irlande, la technologie, imaginée par Saab Digital Air Traffic Solutions, veut permettre à terme de remplacer les tours de contrôle traditionnelles.
Au Royaume-Uni, le premier centre de contrôle aérien numérique a ouvert en décembre 2018 sur l’aérodrome de Cranfield (Bedfordshire). Il s’agit d’un premier test pour les autorités de l’aviation civile britanniques, sur cet aérodrome principalement tourné vers le trafic affaires (20 000 décollages et atterrissages par an).
Les aiguilleurs du ciel peuvent désormais y utiliser des caméras de très haute définition pour diriger les atterrissages et les décollages. Pour cela, 14 écrans sont disposés dans une salle des opérations, reproduisant ce que l’on peut voir à travers les fenêtres de la tour de contrôle traditionnelle.
Ils permettent notamment une visibilité par mauvais temps ou le zoom sur les avions, le tout pour permettre aux contrôleurs de prendre des décisions plus rapidement.
Déjà testée en Australie, en Suède, en Norvège ou encore en Irlande, la technologie, imaginée par Saab Digital Air Traffic Solutions, veut permettre à terme de remplacer les tours de contrôle traditionnelles.
Des pistes rondes
L’idée circule depuis 2014 et revient régulièrement sur le devant de la scène.
Pour lutter contre les problèmes de saturation des aéroports mais aussi des difficultés d’atterrissage liées aux vents de travers, à l’origine de centaines d’annulations de vols chaque année, Henk Hesselink, un chercheur néerlandais soutenu par la Commission européenne, a imaginé un aéroport d’une seule piste circulaire : « la piste sans fin ».
Selon les recherches qu’il a menées avec d’autres chercheurs européens, la forme parfaitement circulaire de la piste permettrait aux pilotes d’avoir toujours le vent de face pour atterrir. Légèrement en pente, elle permet en outre de compenser la force centrifuge.
Si les gains en termes de sécurité et de rentabilité pour les aéroports (le projet permet de faire décoller plus de vols en même temps) sont certains, le coût d’un tel projet est estimé de 10 à 70% plus important à celui d'un aéroport standard.
Par manque de financement, le projet est à l’arrêt depuis 2017.
Pour lutter contre les problèmes de saturation des aéroports mais aussi des difficultés d’atterrissage liées aux vents de travers, à l’origine de centaines d’annulations de vols chaque année, Henk Hesselink, un chercheur néerlandais soutenu par la Commission européenne, a imaginé un aéroport d’une seule piste circulaire : « la piste sans fin ».
Selon les recherches qu’il a menées avec d’autres chercheurs européens, la forme parfaitement circulaire de la piste permettrait aux pilotes d’avoir toujours le vent de face pour atterrir. Légèrement en pente, elle permet en outre de compenser la force centrifuge.
Si les gains en termes de sécurité et de rentabilité pour les aéroports (le projet permet de faire décoller plus de vols en même temps) sont certains, le coût d’un tel projet est estimé de 10 à 70% plus important à celui d'un aéroport standard.
Par manque de financement, le projet est à l’arrêt depuis 2017.
Des robots voituriers
Testé depuis plusieurs mois à Roissy, Stan, le robot voiturier imaginé par la start-up française Stanley Robotics, prend progressivement du service.
Depuis plusieurs mois, ce robot capable de garer votre voiture puis de vous la restituer à votre retour de voyage, est en service sur le nouveau parking P5+ de l’aéroport de Lyon-St Exupéry.
Son principal avantage : en garant les voitures au plus près, il permet des gains de places importants et donc d’offrir davantage de places de stationnement aux passagers de l’aéroport. « Grâce à cette innovation, le parking extérieur de l’aéroport pourra accueillir 50% de véhicules supplémentaires.
En effet, les robots sont capables de garer les voitures de façon dense et sans risque de dommages », fait savoir l’aéroport.
Présenté par la direction de l’aéroport de Lyon comme « une première mondiale », Stan s’apprête à étendre progressivement ses activités. Dès avril 2019, le système sera étendu à 500 places du parking P5+ et, à terme, deux robots et quatre box équiperont Lyon-St Exupéry.
Pour la plateforme, l’investissement dans ces robots se chiffre à 12 millions d’euros.
Depuis plusieurs mois, ce robot capable de garer votre voiture puis de vous la restituer à votre retour de voyage, est en service sur le nouveau parking P5+ de l’aéroport de Lyon-St Exupéry.
Son principal avantage : en garant les voitures au plus près, il permet des gains de places importants et donc d’offrir davantage de places de stationnement aux passagers de l’aéroport. « Grâce à cette innovation, le parking extérieur de l’aéroport pourra accueillir 50% de véhicules supplémentaires.
En effet, les robots sont capables de garer les voitures de façon dense et sans risque de dommages », fait savoir l’aéroport.
Présenté par la direction de l’aéroport de Lyon comme « une première mondiale », Stan s’apprête à étendre progressivement ses activités. Dès avril 2019, le système sera étendu à 500 places du parking P5+ et, à terme, deux robots et quatre box équiperont Lyon-St Exupéry.
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La fin des files d’attente
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Embarquement biométrique, enregistrement sur smartphone, nouveau laser de sécurité, systèmes de reconnaissance faciale, dépose bagages en libre-service… Les solutions automatisées se multiplient depuis plusieurs années dans nos aéroports.
Avec, pour seul mot d’ordre pour les aéroports et les compagnies aériennes : la fin des files d’attente pour les passagers.
Lire aussi : Séoul Incheon : bienvenue dans l’aéroport du futur ! (vidéo)
Si la route vers des papiers d’identité 100% dématérialisée semble encore bien longue, certaines compagnies aériennes, à l'instar par exemple de JetBlue aux Etats-Unis, permettent d’ailleurs déjà à leurs passagers d’embarquer avec un simple « selfie d’identité ».
En coopération avec les douanes américaines, la compagnie a mis en place un système d’identification biométrique par simple photo pour accéder à ses avions, éliminant les contrôles manuels des cartes d’embarquement et des passeports.
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