"A la rencontre de la nouvelle start-up" est un concours initié par Sophie Lacour et l'IFTM Top Resa - Depositphotos @VectorMine
De l'extérieur, le tourisme pourrait être une belle endormie que chaque été vient réveiller, et pourtant...
Depuis deux ans, l'ensemble de l'écosystème n'a pas cessé de se réinventer et imaginer un voyage loin de son imaginaire traditionnellement centré autour des cultures long-courriers.
"C'est une industrie très résiliente, ayant la capacité de pivoter.
Elle a un besoin important d'innovations pour réussir sa transition, par contre ce n'est pas un secteur qui doit totalement se réinventer, car il le fait constamment," introduit Sophie Lacour, instigatrice du nouveau concours.
En effet, à l'occasion de l'IFTM Top Resa 2022 se tiendra "A la rencontre de la nouvelle start-up".
Durant les 3 jours, les représentants de jeunes pousses se succèderont non pas pour affronter ou séduire, mais rencontrer un jury star.
Et pour les jeunes pousses intéressées, il est encore possible de postuler, jusqu'au 15 août 2022 (en envoyant un simple mail, cliquez ici).
Depuis deux ans, l'ensemble de l'écosystème n'a pas cessé de se réinventer et imaginer un voyage loin de son imaginaire traditionnellement centré autour des cultures long-courriers.
"C'est une industrie très résiliente, ayant la capacité de pivoter.
Elle a un besoin important d'innovations pour réussir sa transition, par contre ce n'est pas un secteur qui doit totalement se réinventer, car il le fait constamment," introduit Sophie Lacour, instigatrice du nouveau concours.
En effet, à l'occasion de l'IFTM Top Resa 2022 se tiendra "A la rencontre de la nouvelle start-up".
Durant les 3 jours, les représentants de jeunes pousses se succèderont non pas pour affronter ou séduire, mais rencontrer un jury star.
Et pour les jeunes pousses intéressées, il est encore possible de postuler, jusqu'au 15 août 2022 (en envoyant un simple mail, cliquez ici).
"A la rencontre de la nouvelle start-up" veut casser les codes des concours !
"Vous noterez que nous n'avons pas intitulé l'événement à la recherche de, mais à la rencontre.
Je veux que ce soit un moment privilégié entre un entrepreneur et des acteurs de l'innovation, pas seulement de l'écosystème du tourisme," souhaite la chairwoman de la chaire Tourisme InnovationLab.
D'Orange à TourMaG.com, en passant par un responsable de l'innovation d'une banque d'investissement publique ou encore un chroniqueur de France Inter, mais aussi un volubile patron d'une plateforme spécialisée dans le tourisme durable... le jury se veut éclectique.
L'ensemble de ces personnes sont spécialisées dans l'innovation de service.
"L'enjeu est d'apporter un autre regard et d'ouvrir des perspectives, à l'aide de responsables qui n'ont pas un œil quotidien sur le secteur, mais qui sont parfaitement au courant des changements et nouveautés dans la société."
Les noms des jurés seront dévoilés prochainement.
Et pour dépoussiérer les codes des traditionnels concours de start-up, "A la rencontre de la nouvelle start-up" va proposer des moments d'échanges de 10 minutes, afin que tout le monde se fasse un avis sans fard.
Les startuper tireront au sort 2 membres du jury. Ces trois personnalités iront s'asseoir à une table pour discuter. Ces moments se passeront avec des micros, pour que les autres jurés puissent entendre et intervenir.
"Je ne veux pas d'une estrade, où les entrepreneurs vont pitcher pendant 1 min devant une longue table. C'est un peu trop solennel. La mise en scène se voudra intimiste, non pas dans une salle, mais dans l'espace start-up, même si des milliers de visiteurs passeront autour du lieu."
Je veux que ce soit un moment privilégié entre un entrepreneur et des acteurs de l'innovation, pas seulement de l'écosystème du tourisme," souhaite la chairwoman de la chaire Tourisme InnovationLab.
D'Orange à TourMaG.com, en passant par un responsable de l'innovation d'une banque d'investissement publique ou encore un chroniqueur de France Inter, mais aussi un volubile patron d'une plateforme spécialisée dans le tourisme durable... le jury se veut éclectique.
L'ensemble de ces personnes sont spécialisées dans l'innovation de service.
"L'enjeu est d'apporter un autre regard et d'ouvrir des perspectives, à l'aide de responsables qui n'ont pas un œil quotidien sur le secteur, mais qui sont parfaitement au courant des changements et nouveautés dans la société."
Les noms des jurés seront dévoilés prochainement.
Et pour dépoussiérer les codes des traditionnels concours de start-up, "A la rencontre de la nouvelle start-up" va proposer des moments d'échanges de 10 minutes, afin que tout le monde se fasse un avis sans fard.
Les startuper tireront au sort 2 membres du jury. Ces trois personnalités iront s'asseoir à une table pour discuter. Ces moments se passeront avec des micros, pour que les autres jurés puissent entendre et intervenir.
"Je ne veux pas d'une estrade, où les entrepreneurs vont pitcher pendant 1 min devant une longue table. C'est un peu trop solennel. La mise en scène se voudra intimiste, non pas dans une salle, mais dans l'espace start-up, même si des milliers de visiteurs passeront autour du lieu."
Des start-up en idéation, pas nécessairement en preuve de concept
L'événement se veut novateur, donc les jeunes pousses recherchées ne sont pas celles ayant un nom, ni même un produit final.
"Pour postuler, il faut être dans la phase d'idéation, à savoir en processus créatif de production d'idée, plutôt qu'en time to market (lancement d'un produit, ndlr).
Nous voulons des entrepreneurs qui veulent savoir si l'idée est bonne et surtout avec des concepts décalés," aimerait Sophie Lacour.
Et comme il n'y a pas de bonne ou de mauvaise idée, mais que la vie, c'est d'abord des rencontres, il ne faut pas hésiter au moment de postuler !
Toutes les personnes qui réfléchissent pour révolutionner dans les domaines du e-sport, de la santé, de l'événementiel ou de la médiation du patrimoine peuvent participer.
Le gaming n'est pas cité au hasard.
"Il a parfaitement réussi sa transformation phygitale, alors même que la phygitalisation du tourisme n'est pas évidente, malgré les intérêts.
C'est ouvert à tous, le tourisme est transverse. Nous voulons du sang nouveau. L'innovation ce n'est pas que de la technologie, c'est aussi des innovations d'usage et de positionnement," définit Sophie Lacour.
A lire : CES Las Vegas : "la phygitalisation des évènements est irréversible" selon Marc-Lionel Gatto
Au regard des deux années passées et en raison de la transition écologique, le tourisme ne doit pas muter, mais poursuivre sur sa lancée de transformation.
Pour que le tourisme devienne durable et que nous arrivions à un usage raisonné des ressources, la technologie peut être une solution à court et moyen terme. Il ne faut pas jeter la technologie, avec l'eau du bain.
"L'exemple typique étant la gestion des flux aussi bien énergétiques que des voyageurs, pour éviter de détruire les écosystèmes et atteindre un bien-être dans le surtourisme," prévient la créatrice du concours.
"Pour postuler, il faut être dans la phase d'idéation, à savoir en processus créatif de production d'idée, plutôt qu'en time to market (lancement d'un produit, ndlr).
Nous voulons des entrepreneurs qui veulent savoir si l'idée est bonne et surtout avec des concepts décalés," aimerait Sophie Lacour.
Et comme il n'y a pas de bonne ou de mauvaise idée, mais que la vie, c'est d'abord des rencontres, il ne faut pas hésiter au moment de postuler !
Toutes les personnes qui réfléchissent pour révolutionner dans les domaines du e-sport, de la santé, de l'événementiel ou de la médiation du patrimoine peuvent participer.
Le gaming n'est pas cité au hasard.
"Il a parfaitement réussi sa transformation phygitale, alors même que la phygitalisation du tourisme n'est pas évidente, malgré les intérêts.
C'est ouvert à tous, le tourisme est transverse. Nous voulons du sang nouveau. L'innovation ce n'est pas que de la technologie, c'est aussi des innovations d'usage et de positionnement," définit Sophie Lacour.
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Au regard des deux années passées et en raison de la transition écologique, le tourisme ne doit pas muter, mais poursuivre sur sa lancée de transformation.
Pour que le tourisme devienne durable et que nous arrivions à un usage raisonné des ressources, la technologie peut être une solution à court et moyen terme. Il ne faut pas jeter la technologie, avec l'eau du bain.
"L'exemple typique étant la gestion des flux aussi bien énergétiques que des voyageurs, pour éviter de détruire les écosystèmes et atteindre un bien-être dans le surtourisme," prévient la créatrice du concours.
Du tourisme durable au tourisme conscientisé
Rappelons que le GIEC. ne nous demande pas de partir vivre dans une grotte en reniant totalement nos modes de vie, mais de réduire progressivement l'impact de nos activités sur la planète.
Dans le même temps, nous ne devons pas nous laisser berner par le revenge travel, mais bien rester focus sur la ligne d'arrivée : le tourisme durable.
"C'est un épiphénomène, nous reviendrons progressivement à des flux normaux.
Il faut aller vers un tourisme conscientisé. Nous ne devons pas aller vers une société sans tourisme, mais plutôt une activité réfléchie du début à la fin, pour mesurer son impact," estime Sophie Lacour.
Le voyage est vecteur de paix, mais aussi d'enrichissement culturel et financier pour les populations. Voilà pourquoi, il faut accompagner l'industrie et ne pas l'asphyxier, sinon les conséquences pourraient être bien pires pour notre civilisation.
"A la rencontre de la nouvelle start-up" doit permettre de prendre le pouls de ce que sera le voyage dans les 5 prochaines années.
Alors que l'activité doit nécessairement évoluer, le salon IFTM Top Resa suit inévitablement cette dynamique.
En février dernier, Laurence Gaborieau succédait à Frédéric Lorin, avec pour mission de donner un second souffle au plus grand évènement BtoB de l'industrie.
"N'étant pas issue du monde du tourisme, tout en étant une grande professionnelle de l'événementielle, elle apporte un regard neuf sur notre profession.
C'est très important, tout comme les start-up qui viendront d'un milieu différent, d'avoir un autre regard" se félicite l'initiatrice du concours.
Et maintenant, comme dirait l'autre, il n'y a plus qu'à !
Dans le même temps, nous ne devons pas nous laisser berner par le revenge travel, mais bien rester focus sur la ligne d'arrivée : le tourisme durable.
"C'est un épiphénomène, nous reviendrons progressivement à des flux normaux.
Il faut aller vers un tourisme conscientisé. Nous ne devons pas aller vers une société sans tourisme, mais plutôt une activité réfléchie du début à la fin, pour mesurer son impact," estime Sophie Lacour.
Le voyage est vecteur de paix, mais aussi d'enrichissement culturel et financier pour les populations. Voilà pourquoi, il faut accompagner l'industrie et ne pas l'asphyxier, sinon les conséquences pourraient être bien pires pour notre civilisation.
"A la rencontre de la nouvelle start-up" doit permettre de prendre le pouls de ce que sera le voyage dans les 5 prochaines années.
Alors que l'activité doit nécessairement évoluer, le salon IFTM Top Resa suit inévitablement cette dynamique.
En février dernier, Laurence Gaborieau succédait à Frédéric Lorin, avec pour mission de donner un second souffle au plus grand évènement BtoB de l'industrie.
"N'étant pas issue du monde du tourisme, tout en étant une grande professionnelle de l'événementielle, elle apporte un regard neuf sur notre profession.
C'est très important, tout comme les start-up qui viendront d'un milieu différent, d'avoir un autre regard" se félicite l'initiatrice du concours.
Et maintenant, comme dirait l'autre, il n'y a plus qu'à !