L’Irlande est un pays où l’on revient toujours pour mille et une raisons. Toujours en quête d’idées nouvelles, l’office de tourisme propose le « Circuit des terres ancestrales » à l’est du pays.
Soit pas moins de 5 000 ans d’Histoire. Une idée pour compléter un séjour pêche, rando ou nature, voire une suggestion de voyage.
Pour faire simple, restons aux portes de Dublin en suivant la vallée de Boyne au nord de la capitale.
Première étape, Beaulieu House, une demeure aux jardins superbes sur les berges de la rivière Boyne. La gentilhommière est occupée par la même famille depuis le XVIIIe siècle, transmise, en héritage, uniquement par les femmes.
A deux pas, Drogheda qui conserve les traces de son passé viking et normand et aussi les plus cruelles de l’histoire irlandaise.
C’est à une lieue d'ici que s’est tenue une bataille décisive, en 1690, entre Jacques II, le catholique, dépossédé de son trône, et Guillaume d’Orange. Malgré le renfort des troupes françaises - 7 000 hommes envoyés par Louis XIV - la défaite fut cuisante pour Jacques II.
Elle imposa la domination anglaise en Irlande et réduisit les prétentions françaises sur le trône d’Angleterre.
Soit pas moins de 5 000 ans d’Histoire. Une idée pour compléter un séjour pêche, rando ou nature, voire une suggestion de voyage.
Pour faire simple, restons aux portes de Dublin en suivant la vallée de Boyne au nord de la capitale.
Première étape, Beaulieu House, une demeure aux jardins superbes sur les berges de la rivière Boyne. La gentilhommière est occupée par la même famille depuis le XVIIIe siècle, transmise, en héritage, uniquement par les femmes.
A deux pas, Drogheda qui conserve les traces de son passé viking et normand et aussi les plus cruelles de l’histoire irlandaise.
C’est à une lieue d'ici que s’est tenue une bataille décisive, en 1690, entre Jacques II, le catholique, dépossédé de son trône, et Guillaume d’Orange. Malgré le renfort des troupes françaises - 7 000 hommes envoyés par Louis XIV - la défaite fut cuisante pour Jacques II.
Elle imposa la domination anglaise en Irlande et réduisit les prétentions françaises sur le trône d’Angleterre.
10 ans de liste d’attente
Le révérend frère Mick raconte l'histoire de la croix de Muiredach, la plus belle d'Irlande - Photo J.-P.C.
Parcourons environ cinq millénaires dans le temps en allant sur le site de Brú na Bóinne.
Au creux d’un méandre de la Boyne se niche un des plus importants centres préhistoriques d’Europe, où plus de cinquante monuments nous transportent à l’âge de pierre.
Didactique, le passage au centre d’accueil précède la visite du Tumulus de Newgrange, l’une des plus grande tombes qui forme une colline de 85 m de diamètre sur 11 mètres de haut, soit environ 200 000 tonnes de pierres !
Debout dans la chambre centrale on observe, par simulation, la lumière envahir le couloir étroit et reprendre la même trajectoire que le soleil lors du solstice d’hiver.
Ce jour-là, la porte se trouve dans l’alignement précis du flambeau du monde qui éclaire la chambre funéraire durant un quart d’heure. Chaque 21 décembre l’expérience se renouvelle. Mais avis aux amateurs : la liste d’attente est complète pour les dix années à venir !
Autre lieu de sépulture le cimetière de Monasterboice, vestige d’un monastère du VIe siècle. C’est là que se dresse la croix de Muiredach, probablement la plus belle d’Irlande.
Haute de sept mètres elle est sculptée sur toutes ses faces qui représentent des scènes de l’ancien testament. Au milieu des tombes on découvre deux autres croix sculptées, elles aussi, et un fort bien conservé.
Au creux d’un méandre de la Boyne se niche un des plus importants centres préhistoriques d’Europe, où plus de cinquante monuments nous transportent à l’âge de pierre.
Didactique, le passage au centre d’accueil précède la visite du Tumulus de Newgrange, l’une des plus grande tombes qui forme une colline de 85 m de diamètre sur 11 mètres de haut, soit environ 200 000 tonnes de pierres !
Debout dans la chambre centrale on observe, par simulation, la lumière envahir le couloir étroit et reprendre la même trajectoire que le soleil lors du solstice d’hiver.
Ce jour-là, la porte se trouve dans l’alignement précis du flambeau du monde qui éclaire la chambre funéraire durant un quart d’heure. Chaque 21 décembre l’expérience se renouvelle. Mais avis aux amateurs : la liste d’attente est complète pour les dix années à venir !
Autre lieu de sépulture le cimetière de Monasterboice, vestige d’un monastère du VIe siècle. C’est là que se dresse la croix de Muiredach, probablement la plus belle d’Irlande.
Haute de sept mètres elle est sculptée sur toutes ses faces qui représentent des scènes de l’ancien testament. Au milieu des tombes on découvre deux autres croix sculptées, elles aussi, et un fort bien conservé.
Au pays des lutins
Si l’on en croit la légende, des lutins (les leprechauns) se seraient échappés de ce riche passé, à quelques encablures. Ils auraient trouvé refuge à Carlingford, à mi-chemin entre Dublin et Belfast.
C’est dans ce petit port qu’une fois l’an, en avril, se pratique la chasse aux lutins dans la montagne de Slieve Foye où vivraient les derniers survivants de l’espèce.
Cet événement, comme les festivals (huîtres du 8 au 11 août, folk, notamment) ont fait la renommée de cette charmante cité « aux trois portes ».
Blottie aux pieds des montagnes qui font la frontière avec l’Irlande du Nord, Calingford est une bourgade pittoresque aux cottages blanchis à la chaux et aux restaurants et pubs chaleureux.
Le village est dominé par les ruines de l’imposant château anglo-normand. Il veille sur le port dont il occupe une paroi depuis près d’un millénaire.
Avant de rejoindre le port, il fait bon flâner dans les ruelles étroites, autrement dit se perdre et faire une halte dans un pub où il y a toujours des chants, de la musique pour accompagner la Guinness et le whisky…
Une ambiance très irlandaise, en somme. On n’en demande pas plus.
C’est dans ce petit port qu’une fois l’an, en avril, se pratique la chasse aux lutins dans la montagne de Slieve Foye où vivraient les derniers survivants de l’espèce.
Cet événement, comme les festivals (huîtres du 8 au 11 août, folk, notamment) ont fait la renommée de cette charmante cité « aux trois portes ».
Blottie aux pieds des montagnes qui font la frontière avec l’Irlande du Nord, Calingford est une bourgade pittoresque aux cottages blanchis à la chaux et aux restaurants et pubs chaleureux.
Le village est dominé par les ruines de l’imposant château anglo-normand. Il veille sur le port dont il occupe une paroi depuis près d’un millénaire.
Avant de rejoindre le port, il fait bon flâner dans les ruelles étroites, autrement dit se perdre et faire une halte dans un pub où il y a toujours des chants, de la musique pour accompagner la Guinness et le whisky…
Une ambiance très irlandaise, en somme. On n’en demande pas plus.
Groupes : Si vous envisagez d’organiser un voyage en groupe, vous pouvez conter le service spécialisé de l’office national de tourisme.
cphelan@irlande-tourisme.fr - tél. 01 53 43 12 14.
cphelan@irlande-tourisme.fr - tél. 01 53 43 12 14.
Coup de cœur
A deux minutes des murs de la vieille ville de Carlingford, le Ghan House, construit en 1727, est l'une des plus anciennes maisons privées de la Carlingford médiévale.
Bâti sur 3 hectares de jardins, l’établissement offre 12 chambres au total - 4 dans la maison principale (1 simple et 3 doubles) et 8 chambres jardin situées à 10 mètres sur le côté. Cosy, la demeure géorgienne dégage douceur, calme et intimité.
C’est, aussi, une des meilleures tables du comté. A moins que vous ne préfériez prendre l’apéritif, dans le bar privé près du feu de bois.
www.ghanhouse.com
Bâti sur 3 hectares de jardins, l’établissement offre 12 chambres au total - 4 dans la maison principale (1 simple et 3 doubles) et 8 chambres jardin situées à 10 mètres sur le côté. Cosy, la demeure géorgienne dégage douceur, calme et intimité.
C’est, aussi, une des meilleures tables du comté. A moins que vous ne préfériez prendre l’apéritif, dans le bar privé près du feu de bois.
www.ghanhouse.com