La transaction se monte au total à 50 millions d'euros. Elle porte sur 10% de la holding NHT (New Holding for tourism), détentrice à 100% du voyagiste Alpitour et dont Ifil possède les autres 90%, ainsi que sur les parts de TUI dans la compagnie aérienne charter Neos, une société commune à 50-50 avec Ifil.
TUI était entré sur le marché italien en mai 2001 en achetant les 10% de NHT pour 40 M EUR. Le contrat signé alors prévoyait une option de vente, que le groupe allemand a décidé d'exercer, a-t-il précisé dans son communiqué.
TUI avait indiqué début juillet qu'il s'interrogeait sur sa participation dans Alpitour dans le cadre d'un programme d'expertise de la totalité de ses investissements.
Une part de 10% non stratégique
Les 10% dans NHT étaient "une participation financière", qu'il ne faisait "économiquement pas sens de conserver", a commenté vendredi une porte-parole de TUI, qui n'a pas voulu faire de commentaire sur la situation du marché touristique italien.
Après des pertes en 2001 et en 2002, Alpitour devrait être sorti de peu du rouge en 2003, avec un bénéfice opérationnel de 6 M EUR pour un chiffre d'affaires de 950 M EUR, selon des données fournies par son patron Andrea Tomei, dans une interview en décembre.
Après le projets de vente de ses agences en Espagne et de certains hôtels, le TO allemand semble amorcer une restructuration pour se repositionner sur son coeur de métier : la production. Par ailleurs, la vente de ses parts dans Alpitour signifie aussi que le développement géographique tous azimuts n'est plus à l'ordre du jour.
Compte tenu de la conjoncture, TUI pourrait, comme il l'a fait en France avec l'Alliance, rechercher davantage des partenariats et des complémentarités pour réduire ses engagements financiers.
La Rédaction - 09 janvier 2004
redaction@tourmag.com
TUI était entré sur le marché italien en mai 2001 en achetant les 10% de NHT pour 40 M EUR. Le contrat signé alors prévoyait une option de vente, que le groupe allemand a décidé d'exercer, a-t-il précisé dans son communiqué.
TUI avait indiqué début juillet qu'il s'interrogeait sur sa participation dans Alpitour dans le cadre d'un programme d'expertise de la totalité de ses investissements.
Une part de 10% non stratégique
Les 10% dans NHT étaient "une participation financière", qu'il ne faisait "économiquement pas sens de conserver", a commenté vendredi une porte-parole de TUI, qui n'a pas voulu faire de commentaire sur la situation du marché touristique italien.
Après des pertes en 2001 et en 2002, Alpitour devrait être sorti de peu du rouge en 2003, avec un bénéfice opérationnel de 6 M EUR pour un chiffre d'affaires de 950 M EUR, selon des données fournies par son patron Andrea Tomei, dans une interview en décembre.
Après le projets de vente de ses agences en Espagne et de certains hôtels, le TO allemand semble amorcer une restructuration pour se repositionner sur son coeur de métier : la production. Par ailleurs, la vente de ses parts dans Alpitour signifie aussi que le développement géographique tous azimuts n'est plus à l'ordre du jour.
Compte tenu de la conjoncture, TUI pourrait, comme il l'a fait en France avec l'Alliance, rechercher davantage des partenariats et des complémentarités pour réduire ses engagements financiers.
La Rédaction - 09 janvier 2004
redaction@tourmag.com