Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde : Photo : Voyageurs du Monde
"Voyageurs du Monde se veut être le meilleur sur le voyage à haut niveau de service. Comptoir des Voyages, le meilleur sur l'ultra-local".
Les mots de Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du monde, qui présentait jeudi 27 avril 2017 les résultats financiers de son groupe, ont le mérite d'être clairs.
Des chiffres qualifiés de "bonne performance au vu du contexte géopolitique général et par rapport au marché du tour-opérating français", d'après Lionel Habasque, directeur général délégué.
Car sur l'exercice 2016, le groupe qui se revendique comme leader du voyage sur-mesure révèle un chiffre d'affaires en progression de 4,8% à 379,3 millions d'euros.
Sur la même période, l'EBITDA gagne 17,1% et les résultats nets 35,8% (à 13,6 millions d'euros), précise Lionel Habasque.
"Les capitaux propres s'élèvent à 77,1 millions d'euros, les dettes financières à 8 millions d'euros et la trésorerie à 98,8 millions d'euros", ajoute un communiqué du groupe.
En termes de pax, les dirigeants de Voyageurs du Monde estiment avoir fait partir environ 180 000 voyageurs, toutes marques confondues, avec un panier moyen très variable en fonction des marques du groupe.
"Mais le plus important, c'est qu'aujourd'hui, l'activité individuelle représente 95% de notre chiffre d'affaires grâce à nos deux activités phares : le voyage sur-mesure et le voyage d'aventure", se félicite le PDG.
Les mots de Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du monde, qui présentait jeudi 27 avril 2017 les résultats financiers de son groupe, ont le mérite d'être clairs.
Des chiffres qualifiés de "bonne performance au vu du contexte géopolitique général et par rapport au marché du tour-opérating français", d'après Lionel Habasque, directeur général délégué.
Car sur l'exercice 2016, le groupe qui se revendique comme leader du voyage sur-mesure révèle un chiffre d'affaires en progression de 4,8% à 379,3 millions d'euros.
Sur la même période, l'EBITDA gagne 17,1% et les résultats nets 35,8% (à 13,6 millions d'euros), précise Lionel Habasque.
"Les capitaux propres s'élèvent à 77,1 millions d'euros, les dettes financières à 8 millions d'euros et la trésorerie à 98,8 millions d'euros", ajoute un communiqué du groupe.
En termes de pax, les dirigeants de Voyageurs du Monde estiment avoir fait partir environ 180 000 voyageurs, toutes marques confondues, avec un panier moyen très variable en fonction des marques du groupe.
"Mais le plus important, c'est qu'aujourd'hui, l'activité individuelle représente 95% de notre chiffre d'affaires grâce à nos deux activités phares : le voyage sur-mesure et le voyage d'aventure", se félicite le PDG.
Plus de valeur ajoutée pour ne pas mourir
Autre bilan que tire Voyageurs du Monde de son année 2016 : l'approfondissement de ses services additionnels.
Comme le lancement de sa "radio voyageurs", série de podcasts mis en ligne deux fois par mois et déjà écoutée par plus de 400 000 auditeurs.
Les dirigeants des marques du groupe viennent y parler destinations, mais aussi actualités du monde du voyage, façon "grandes gueules du tourisme", d'après Jean-François Rial.
En 2016 également, le groupe a développé son positionnement sur le voyage à vélo, notamment en achetant Loire Valley Travel, et sur le voyage en immersion en lançant l'application Luciole (sur la marque Comptoir des voyages), un carnet de voyages complet et interactif, fonctionnant hors-connexion.
Une façon, pour Jean-François Rial, de toujours augmenter la valeur ajoutée de ses marques et de se distinguer des gros concurrents que sont devenus les Airbnb, Google et autre Booking, qui d'après lui, continueront à monter en puissance grâce à leur travail de communication "remarquable".
"Quand on voit ce qu'ils proposent, il faut vraiment se poser la question : qu'est-ce que je peux amener de plus à mon client ? A quoi je sers ?".
"Le seul moyen pour nous, les intermédiés, de s'en sortir, est de proposer une valeur ajoutée très forte et clairement identifiée. Sinon, on meurt".
Comme le lancement de sa "radio voyageurs", série de podcasts mis en ligne deux fois par mois et déjà écoutée par plus de 400 000 auditeurs.
Les dirigeants des marques du groupe viennent y parler destinations, mais aussi actualités du monde du voyage, façon "grandes gueules du tourisme", d'après Jean-François Rial.
En 2016 également, le groupe a développé son positionnement sur le voyage à vélo, notamment en achetant Loire Valley Travel, et sur le voyage en immersion en lançant l'application Luciole (sur la marque Comptoir des voyages), un carnet de voyages complet et interactif, fonctionnant hors-connexion.
Une façon, pour Jean-François Rial, de toujours augmenter la valeur ajoutée de ses marques et de se distinguer des gros concurrents que sont devenus les Airbnb, Google et autre Booking, qui d'après lui, continueront à monter en puissance grâce à leur travail de communication "remarquable".
"Quand on voit ce qu'ils proposent, il faut vraiment se poser la question : qu'est-ce que je peux amener de plus à mon client ? A quoi je sers ?".
"Le seul moyen pour nous, les intermédiés, de s'en sortir, est de proposer une valeur ajoutée très forte et clairement identifiée. Sinon, on meurt".
"Les agences, c'est ringard"
Autre perspective pour les mois à venir : le développement de Voyageurs du Monde à l'international, et notamment sur le marché anglophone.
Ainsi, le groupe déjà présent en Suisse, en Belgique et au Canada, vient de prendre une participation à hauteur de 60% dans le capital d'Original Travel, un TO londonien spécialiste du sur-mesure haut de gamme. "Je suis très confiant pour l'avenir et pour notre ouverture à de nouveaux marchés", explique le P-DG.
En ce qui concerne la France, Comptoir des Voyages annonce l'ouverture d'une nouvelle agence à Lille, après celle de Bordeaux fin 2016. Une perspective qui laisse Jean-François Rial dubitatif.
"C'est mieux d'avoir encore des points de ventes physiques, car 20% de nos clients passent encore par l'agence, et ce serait dommage de s'en priver", reconnait-il.
"Mais aujourd'hui, clairement, c'est ringard une agence ! Les boutiques sur rue n'ont plus de sens. Ce qui en a, ce sont les lieux d'accueil des clients", poursuit-il.
Car aujourd'hui, d'après le P-DG, agences, téléphone, Internet, applications, Skype... "tous les canaux de vente se mélangent !".
"On utilise tous les canaux en même temps pour avoir un maximum de contacts humains. ll y a un grand mix des moyens d'acheter un voyage. La question de pousser tel ou tel canal de vente est complètement dépassée", estime-t-il.
Ainsi, le groupe déjà présent en Suisse, en Belgique et au Canada, vient de prendre une participation à hauteur de 60% dans le capital d'Original Travel, un TO londonien spécialiste du sur-mesure haut de gamme. "Je suis très confiant pour l'avenir et pour notre ouverture à de nouveaux marchés", explique le P-DG.
En ce qui concerne la France, Comptoir des Voyages annonce l'ouverture d'une nouvelle agence à Lille, après celle de Bordeaux fin 2016. Une perspective qui laisse Jean-François Rial dubitatif.
"C'est mieux d'avoir encore des points de ventes physiques, car 20% de nos clients passent encore par l'agence, et ce serait dommage de s'en priver", reconnait-il.
"Mais aujourd'hui, clairement, c'est ringard une agence ! Les boutiques sur rue n'ont plus de sens. Ce qui en a, ce sont les lieux d'accueil des clients", poursuit-il.
Car aujourd'hui, d'après le P-DG, agences, téléphone, Internet, applications, Skype... "tous les canaux de vente se mélangent !".
"On utilise tous les canaux en même temps pour avoir un maximum de contacts humains. ll y a un grand mix des moyens d'acheter un voyage. La question de pousser tel ou tel canal de vente est complètement dépassée", estime-t-il.