La classe économique de TAM offre un confort tout à fait convenable pour un long vol de nuit - ©Crédito Marcio Jumpei
Plusieurs options s’offrent au voyageur qui souhaite relier Paris à Rio de Janeiro.
Tout d’abord Air France, la seule à opérer un vol direct.
Viennent ensuite les compagnies américaines, imbattables coté tarifs, beaucoup moins sur le temps de trajet.
On peut également passer par Londres ou Madrid avec le groupe IAG ou alors par le Portugal avec Tap.
Mais pour traverser d’une traite l’Atlantique depuis Paris, je décide de voyager avec TAM, la plus grande compagnie du Brésil.
Associée depuis 2012 à la consœur chilienne LAN Airlines, le groupe a annoncé le 6 août dernier sa totale fusion et l’adoption d’une marque unique LATAM d’ici 2016. La flotte sera repeinte dans un délai de trois ans.
Tout d’abord Air France, la seule à opérer un vol direct.
Viennent ensuite les compagnies américaines, imbattables coté tarifs, beaucoup moins sur le temps de trajet.
On peut également passer par Londres ou Madrid avec le groupe IAG ou alors par le Portugal avec Tap.
Mais pour traverser d’une traite l’Atlantique depuis Paris, je décide de voyager avec TAM, la plus grande compagnie du Brésil.
Associée depuis 2012 à la consœur chilienne LAN Airlines, le groupe a annoncé le 6 août dernier sa totale fusion et l’adoption d’une marque unique LATAM d’ici 2016. La flotte sera repeinte dans un délai de trois ans.
Des sièges confortables pour un long vol de nuit
Les couleurs du Boeing 777 qui relie Paris à Sao Paulo devraient bientôt changer avec l'adoption d'une marque unique. DR TAM
En attendant, j’embarque bien à bord d’un avion aux couleurs rouges et blanches de TAM.
Le vol entre Paris et São Paulo décolle du terminal 1 de l’aéroport Charles de Gaulle, ce qui permet aux passagers de profiter du salon Star Alliance, rénové l’an passé.
Un lieu confortable, qui offre une restauration assez simple et un choix plutôt succinct en cette heure tardive.
Le salon se trouve avant les contrôles de sûreté. Mieux vaut ne pas s’y attarder trop longtemps avant son embarquement.
L’avion décolle à 23 heures, un horaire idéal pour un trajet nocturne de 11 heures. L’appareil est un Boeing 777-300 doté d’un pitch assez confortable : 32 pouces pour les sièges économiques et 34 pouces pour les sièges éco plus.
Il est configuré en 3x4x3 rangées de 323 sièges. Une couverture, un oreiller ainsi qu’une petite trousse contenant une brosse à dents, un peigne, des chaussettes et un stylo, sont déposés sur les fauteuils.
La compagnie pourrait peut-être y rajouter des bouchons d’oreilles afin d’atténuer les bavardages de voisins trop volubiles.
Le vol entre Paris et São Paulo décolle du terminal 1 de l’aéroport Charles de Gaulle, ce qui permet aux passagers de profiter du salon Star Alliance, rénové l’an passé.
Un lieu confortable, qui offre une restauration assez simple et un choix plutôt succinct en cette heure tardive.
Le salon se trouve avant les contrôles de sûreté. Mieux vaut ne pas s’y attarder trop longtemps avant son embarquement.
L’avion décolle à 23 heures, un horaire idéal pour un trajet nocturne de 11 heures. L’appareil est un Boeing 777-300 doté d’un pitch assez confortable : 32 pouces pour les sièges économiques et 34 pouces pour les sièges éco plus.
Il est configuré en 3x4x3 rangées de 323 sièges. Une couverture, un oreiller ainsi qu’une petite trousse contenant une brosse à dents, un peigne, des chaussettes et un stylo, sont déposés sur les fauteuils.
La compagnie pourrait peut-être y rajouter des bouchons d’oreilles afin d’atténuer les bavardages de voisins trop volubiles.
Une correspondance très laborieuse à São Paulo
Le choix de films est assez large, avec pas mal de nouveautés hollywoodiennes, à visionner en anglais, portugais ou espagnol, avec ses sous-titres en portugais. Les passagers qui ne sont pas polyglottes se contenteront de deux films français : Entre les Murs et Lulu Femme Nue.
Mais je n’ai pas le temps de profiter d’une séance de cinéma et sombre dans le sommeil juste après le décollage.
Je manque ainsi le plateau repas, qui ne doit pas être bien différent de celui proposé sur le vol de retour à savoir : salade, plat de raviolis ou de bœuf au choix et gâteau au chocolat.
Je suis à peine réveillée par le petit déjeuner, servi dans une lumière tamisée très agréable pour les yeux fatigués. Au menu : fruits frais, crackers et petit sandwich chaud au jambon.
L’appareil atterrit à l’heure à l’aéroport international de Guarulhos, le hub de TAM.
Première déception : nous ne sommes pas au contact et devons rejoindre le terminal à bord d’un bus. Il est environ 6 heures du matin et je dispose d’un peu plus de deux heures pour effectuer ma correspondance. Je pensais avoir largement le temps de prendre un café et de flâner dans les boutiques de duty free.
Manque de chance, j’ai patienté quasiment 1h30 avant de franchir la police aux frontières. Certains passagers en correspondance comme moi ont bien demandé au personnel de l’aéroport de passer plus rapidement, sans succès.
Les douaniers sont pourtant loin d’être aussi pointilleux qu’aux Etats-Unis. Ils ne sont simplement pas assez nombreux pour gérer toutes les arrivées matinales.
Mais je n’ai pas le temps de profiter d’une séance de cinéma et sombre dans le sommeil juste après le décollage.
Je manque ainsi le plateau repas, qui ne doit pas être bien différent de celui proposé sur le vol de retour à savoir : salade, plat de raviolis ou de bœuf au choix et gâteau au chocolat.
Je suis à peine réveillée par le petit déjeuner, servi dans une lumière tamisée très agréable pour les yeux fatigués. Au menu : fruits frais, crackers et petit sandwich chaud au jambon.
L’appareil atterrit à l’heure à l’aéroport international de Guarulhos, le hub de TAM.
Première déception : nous ne sommes pas au contact et devons rejoindre le terminal à bord d’un bus. Il est environ 6 heures du matin et je dispose d’un peu plus de deux heures pour effectuer ma correspondance. Je pensais avoir largement le temps de prendre un café et de flâner dans les boutiques de duty free.
Manque de chance, j’ai patienté quasiment 1h30 avant de franchir la police aux frontières. Certains passagers en correspondance comme moi ont bien demandé au personnel de l’aéroport de passer plus rapidement, sans succès.
Les douaniers sont pourtant loin d’être aussi pointilleux qu’aux Etats-Unis. Ils ne sont simplement pas assez nombreux pour gérer toutes les arrivées matinales.
Le groupe espère promouvoir son réseau en Amérique du Sud
Autres articles
-
Véloscénie : "Nous avons l’ambition de rendre désirable le voyage à vélo"
-
Les Jeux Olympiques, le déclencheur de la saison touristique estivale
-
Paris Île-de-France : quelle fréquentation touristique avec les JO ?
-
Casa Brasil : un petit bout de Brésil en France pendant les JO
-
JO 2024 : 100 000 passagers internationaux attendus sur 4 jours
Une fois le contrôle de mon passeport terminé, je dois retrouver mes deux bagages, qui ont été sortis du tapis roulant. TAM permet en effet d’enregistrer deux valises de 23 kilos chacune.
Une politique assez généreuse, sachant qu’Air France offre deux bagages de 32 kilos, uniquement si le premier vol est au départ du Brésil.
Je dois alors faire à nouveau la queue pour passer devant les douaniers, qui, par chance, n’ont pas le temps d'inspecter le contenu de mes valises remplies de fromages et de saucissons interdits d'importation…
Direction ensuite le comptoir d’enregistrement pour assurer le transfert de mes valises, où je fais encore une fois la queue. Ici aussi, impossible de passer devant les autres passagers, malgré l’imminence de mon vol. Le personnel de l’aéroport m’assure que j’ai largement le temps.
J’accélère quand même le pas pour trouver ma porte d’embarquement qui, fort heureusement, n’est pas très loin. Mais j’embarque tout de même la dernière à bord…
Cette difficile correspondance à l’aéroport de Guarulhos ternit quelque peu ma bonne expérience à bord.
Et c’est bien dommage, car le groupe espère justement promouvoir son vaste réseau de destinations en Amérique du Sud via sa plateforme de São Paulo.
Mieux vaut donc prévoir un peu large pour avoir le temps d'attraper son vol en correspondance tout en évitant les sueurs froides.
Une politique assez généreuse, sachant qu’Air France offre deux bagages de 32 kilos, uniquement si le premier vol est au départ du Brésil.
Je dois alors faire à nouveau la queue pour passer devant les douaniers, qui, par chance, n’ont pas le temps d'inspecter le contenu de mes valises remplies de fromages et de saucissons interdits d'importation…
Direction ensuite le comptoir d’enregistrement pour assurer le transfert de mes valises, où je fais encore une fois la queue. Ici aussi, impossible de passer devant les autres passagers, malgré l’imminence de mon vol. Le personnel de l’aéroport m’assure que j’ai largement le temps.
J’accélère quand même le pas pour trouver ma porte d’embarquement qui, fort heureusement, n’est pas très loin. Mais j’embarque tout de même la dernière à bord…
Cette difficile correspondance à l’aéroport de Guarulhos ternit quelque peu ma bonne expérience à bord.
Et c’est bien dommage, car le groupe espère justement promouvoir son vaste réseau de destinations en Amérique du Sud via sa plateforme de São Paulo.
Mieux vaut donc prévoir un peu large pour avoir le temps d'attraper son vol en correspondance tout en évitant les sueurs froides.